Les14 stations du chemin de croix 27 Mai 2014 puis Ă  nouveau dĂšs 1745.Pour les travaux on a utilisĂ© les pierres provenant du couvent Augustin de Schwartzenthann construit en 1117 et en ruine depuis 1543. La chapelle dispose d'un clocheton Ă  bulbe qui est caractĂ©ristique du baroque allemand. Les vitraux du XIXe siĂšcle sont l'Ɠuvre d'un Plusieurs moments forts rythment la semaine sainte qui prĂ©cĂšde la fĂȘte de PĂąques. Le vendredi saint, les chrĂ©tiens revivent la passion et la mort du Christ, avant de fĂȘter sa rĂ©surrection le dimanche suivant. Une façon de prier et de mĂ©diter les derniĂšres heures de JĂ©sus avant sa crucifixion est de faire le chemin de croix pendant les vendredis du carĂȘme. DĂ©couvrez pourquoi et comment faire le chemin de croix. Qu’est ce que le chemin de croix ?Le chemin de croix est une forme de “pĂšlerinage” autour de la passion du Christ. A travers 14 stations, nous sommes invitĂ©s Ă  revivre le chemin que JĂ©sus fit de sa condamnation Ă  mort jusqu’à sa crucifixion et sa mort au Golgotha. C’est une forme de priĂšre particuliĂšre puisque nous marchons et mĂ©ditons Ă  la fois pour cheminer - tant physiquement que spirituellement - au cĂŽtĂ© du Christ dans son Ă  plusieurs, dans une Ă©glise ou mĂȘme en ville, le chemin de croix est avant tout cheminement intĂ©rieur. Dans chaque Ă©glise, nous trouvons les 14 stations reprĂ©sentĂ©es. Souvent des propositions sont faites dans les paroisses pendant le temps du carĂȘme pour vivre ce moment en communautĂ©. Toutefois nous pouvons revivre la Passion du Christ et ce mystĂšre d’amour de la croix quand nous le dĂ©sirons. PriĂšre du chemin de croixAu dĂ©but du chemin de croix, nous pouvons commencer par dire cette priĂšre Dieu, PĂšre trĂšs bon, par amour pour nous, tu as envoyĂ© ton Fils sur la terre, qui s'est fait obĂ©issant jusqu'Ă  la mort sur une croix, pour nous sauver veux aujourd'hui suivre en pensĂ©e le Christ sur le chemin de la Croix, pour ouvrir plus largement mon Ăąme Ă  ta bontĂ© sans mesure, et mieux comprendre la gravitĂ© de mes pĂ©chĂ©s. Que la contemplation des souffrances de JĂ©sus Ă©veille en moi contrition sincĂšre, et la volontĂ© de me Marie, mĂšre des douleurs, obtiens-moi de JĂ©sus, cette grĂące. Amen. »Les 14 stations du chemin de croixPuis, nous entamons notre marche Ă  travers les diffĂ©rentes stations. A chacunes d’elles, nous prenons un temps En lisant un passage de l’évangile qui lui prenant un temps pour mĂ©diter cet Ă©pisode dan notre coeurEn priant, avec une intention spĂ©cifique ou en reprenant une priĂšre comme par exemple Par tes saintes blessures, nous t'en prions, Seigneur JĂ©sus, prends pitiĂ© de nous. »PremiĂšre station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  station JĂ©sus est chargĂ© de la croixTroisiĂšme station JĂ©sus tombe pour la premiĂšre fois sous le poids de la station JĂ©sus rencontre sa trĂšs sainte MĂšreCinquiĂšme station Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter sa croixSixiĂšme station VĂ©ronique essuie le visage de JĂ©susSeptiĂšme station JĂ©sus tombe pour la deuxiĂšme foisHuitiĂšme station JĂ©sus rĂ©conforte les femmes de JĂ©rusalemNeuviĂšme station JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme foisDixiĂšme station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses station JĂ©sus est crucifiĂ©DouziĂšme station JĂ©sus meurt sur la croixTreiziĂšme station JĂ©sus est dĂ©posĂ© de la croixQuatorziĂšme station JĂ©sus est dĂ©posĂ© dans le tombeauOn ajoute parfois une quinziĂšme station, qui est le tombeau vide une ouverture vers la rĂ©surrection fĂȘtĂ©e Ă  chaque station, nous pouvons dire Nous t'adorons au Christ et nous te bĂ©nissons
 », rĂ©citer un Gloire au PĂšre ou reprendre un les temps forts du CarĂȘme et de la semaine sainte avec Hozana ! Sur Hozana, retrouvez de nombreuses propositions de retraites en ligne pour le CarĂȘme. Vous pouvez choisir de cheminer vers PĂąques avec saint Joseph ou en recevant chaque jour, une courte mĂ©ditation et une priĂšre pour avancer vers la lumiĂšre pascale avec la version 2021 de la communautĂ© CarĂȘme Ă  domicile !Vous pouvez Ă©galement choisir une retraite en ligne le temps de la semaine sainte en vivant pleinement ces sept jours avec une mĂ©ditation par jour ou une vidĂ©o par jour pour rentrer dans les derniĂšres paroles du Christ sur la vous connectant sur l'espace priĂšre en direct, vous retrouverez Ă©galement toutes les cĂ©lĂ©brations proposĂ©es en direct pour la semaine sainte, et notamment le chemin de croix. 22fĂ©vr. 2018 - Prier et mĂ©diter le chemin de croix, meditation des 14 stations du chemin de croix de JĂ©sus Christ . 22 fĂ©vr. 2018 - Prier et mĂ©diter le chemin de croix, meditation des 14 stations du chemin de croix de JĂ©sus Christ. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Une sĂ©rie de 14 coloriages pour suivre JĂ©sus dans son chemin de croix Ces dessins ne sont pas de moi – merci Clarisse pour la dĂ©couverte ! – mais de Jean-François Kieffer. On ne prĂ©sente plus le talent de ce dessinateur qui sait toujours si sobrement et avec tellement de justesse reprĂ©senter JĂ©sus !
 Vous trouverez Ă©galement ces coloriages sur les sites suivants, avec quelques indications prĂ©cieuses pour vivre le Chemin de croix avec vos enfants – IdĂ©es catĂ© – Service de la catĂ©chĂšse du diocĂšse de Belley-Ars – Blog les enfants et JĂ©sus » Belle entrĂ©e en CarĂȘme !!! Siles gens continuent Ă  vivre leur vie sans reconnaĂźtre la vĂ©ritĂ©, sans dĂ©cider quelle voie prendre, quelle grĂące recevoir, et quel est le culte qui est lĂ©gitime dans une vie adorant Dieu, alors ils continueront Ă  tomber, encore et encore, en leurs vies. Ce sont les chutes de JĂ©sus sur le Chemin de Croix. Puisqu’il avait connu la Les 14 stations du Chemin de Croix » dans les 24 Heures de la Passion de notre Seigneur JĂ©sus-Christ de Luisa Piccarreta La petite fille de la VolontĂ© Divine Ô ma MĂšre, en regardant le visage de ton JĂ©sus si affligĂ© et si triste, se rĂ©veille en toi la vue dĂ©chirante des souffrances que bientĂŽt il devra souffrir. Tu vois d’avance son visage couvert de crachats, sa tĂȘte transpercĂ©e par les Ă©pines, ses yeux bandĂ©s, son corps torturĂ© par les coups de fouets, ses mains et ses pieds percĂ©s par les clous ; et tu le bĂ©nis. À l’endroit oĂč il est sur le point d’aller, tu l’accompagnes avec tes bĂ©nĂ©dictions. À tes cĂŽtĂ©s, je l’accompagne moi aussi. Quand JĂ©sus sera frappĂ© par les fouets, transpercĂ© par les clous, giflĂ©, couronnĂ© d’épines, partout il trouvera en mĂȘme temps que les tiens, mes je te bĂ©nis ». Ô JĂ©sus, ĂŽ Marie, comme je compatis avec vous deux ! Immense est votre souffrance en ces derniers moments. Le CƓur de l’un semble dĂ©chirer le CƓur de l’autre. Tendre MĂšre, attache mon cƓur Ă  celui de JĂ©sus, afin que mon cƓur prenne part Ă  tes souffrances et aux siennes. Avec toi, douce MĂšre, je veux suivre pas Ă  pas l’adorable JĂ©sus, avec l’intention de lui donner du rĂ©confort, du soulagement, de l’amour et de la rĂ©paration au nom de tous. Mon JĂ©sus affligĂ©, je t’offre ces stations du chemin de Croix -pour la paix dans nos familles, dans notre pays et dans le monde -pour notre sanctification, pour aider les Ăąmes du purgatoire -pour que ton RĂšgne vienne bientĂŽt -pour que ta VolontĂ© soit faite sur la terre comme au Ciel. PremiĂšre station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort Emu par la douceur de ta voix, Pilate dĂ©cide, le cƓur tourmentĂ©, de te montrer au peuple Ă  partir de sa loge, espĂ©rant que les Juifs seraient pris de compassion en te voyant si dĂ©figurĂ©, et qu’il pourrait ainsi te libĂ©rer. Pilate impose le silence pour ramener tout le monde Ă  l’attention et se faire entendre de tous. Il prend avec dĂ©goĂ»t les deux lambeaux de la pourpre qui te couvre la poitrine et les Ă©paules, la soulĂšve, afin que tous voient le piteux Ă©tat dans lequel tu te trouves. À voix haute il dit Ecce Homo! Regardez-le, il n’a plus l’apparence d’un homme. Observez ses plaies, on ne le reconnaĂźt plus. S’il a fait du mal, il a dĂ©jĂ  souffert assez, mĂȘme trop. Moi, je regrette de l’avoir fait tant souffrir, laissons-le donc libre ! » À ces paroles, il se fait un silence profond au Ciel, sur terre et en enfer ! Puis, comme d’une seule voix, j’entends le cri de tous Crucifie-le, crucifie-le ! Nous le voulons mort ! » Aux cris de la foule, Pilate est stupĂ©fait. Il se hĂąte de dire Comment, dois-je crucifier votre Roi ? Moi, je ne trouve pas de faute en lui pour le condamner. » Et les Juifs crient en assourdissant l’air Nous n’avons pas d’autre roi que CĂ©sar. Si tu ne le condamnes pas, tu n’es pas l’ami de CĂ©sar. Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate, ne sachant que faire et craignant d’ĂȘtre dĂ©posĂ©, se fait apporter une bassine d’eau et, se lavant les mains, dit Oh, je suis innocent du sang de ce juste. » Mais les Juifs ajoutent Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » Et, te voyant condamnĂ©, ils font la fĂȘte, battent des mains, sifflent, hurlent. Et toi, ĂŽ JĂ©sus, tu rĂ©pares pour ceux qui se trouvent dans les hauts rangs de la sociĂ©tĂ© et qui, mus par une vaine crainte et pour ne pas perdre leur poste, dĂ©sobĂ©issent aux lois les plus sacrĂ©es, ne se prĂ©occupant pas de la ruine de peuples entiers, favorisant les impies et condamnant les innocents. Tu rĂ©pares aussi pour ceux qui, aprĂšs leur faute, incitent diaboliquement la colĂšre divine Ă  les punir. Et tandis que tu rĂ©pares tout cela, ton CƓur saigne Ă  cause de la souffrance de voir ton peuple choisi marquĂ© de la malĂ©diction du Ciel qu’il vient lui-mĂȘme d’appeler, la scellant de ton sang qu’ils ont appelĂ© sur leur propre tĂȘte ! Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ DeuxiĂšme station JĂ©sus est chargĂ© de sa Croix Tu laisses placer la Croix sur tes Ă©paules infiniment saintes. Ah ! mon JĂ©sus, ta Croix est trop lĂ©gĂšre pour ton Amour. Mais Ă  son poids s’ajoute celui de nos fautes, aussi lourd que toute la terre. Ô mon Bien, tu te sens Ă©crasĂ© sous le poids de tant de fautes ; Ton Ăąme frĂ©mit d’horreur Ă  leur vue et elle ressent la peine de chacune. Ta saintetĂ© est secouĂ©e devant tant de laideur et, par consĂ©quent, en recevant la Croix sur tes Ă©paules, tu vacilles, le souffle te manque, et de ton humanitĂ© infiniment sainte coule une sueur mortelle. Mon Amour, mon Ăąme ne supporte pas de te laisser seul. Je veux partager avec toi le poids de ta Croix et, pour soulever le poids de nos fautes, je me serre contre tes pieds ; je veux te donner au nom de toutes les crĂ©atures de l’amour pour quiconque ne t’aime pas, des louanges pour quiconque te mĂ©prise, des bĂ©nĂ©dictions, des remerciements, de l’obĂ©issance pour tous. Mon JĂ©sus, pour toutes les offenses que tu recevras, je veux t’offrir ma personne pour rĂ©parer. Je veux faire les actes opposĂ©s aux offenses que les crĂ©atures te font, et te consoler par mes baisers et mes actes d’amour continuels. Mais je sais fort bien que je suis trop misĂ©rable et que j’ai besoin de toi pour pouvoir rĂ©parer vraiment. Par consĂ©quent, je m’unis Ă  ton humanitĂ© infiniment sainte. J’unis mes pensĂ©es aux tiennes pour rĂ©parer mes pensĂ©es mauvaises et celles de tous, j’unis mes yeux aux tiens pour rĂ©parer les regards mauvais, ma bouche Ă  la tienne pour rĂ©parer les blasphĂšmes et les conversations mauvaises, mon cƓur au tien pour rĂ©parer les tendances, les affections et les dĂ©sirs mauvais. En un mot, je veux rĂ©parer tout ce que rĂ©pare ton humanitĂ© infiniment sainte en m’unissant Ă  ton Amour infini et au bien immense que tu fais Ă  tous. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ TroisiĂšme station JĂ©sus tombe pour la premiĂšre fois Mon JĂ©sus infiniment patient, tu fais tes premiers pas sous le poids immense de la Croix, et moi j’unis mes pas aux tiens. Et quand, faible, saignĂ© Ă  blanc et vacillant, tu seras sur le point de tomber, je serai Ă  ton cĂŽtĂ© pour te soutenir ; je te prĂȘterai mes Ă©paules pour partager avec toi le poids de la Croix. Ne me dĂ©daigne pas, mais accepte-moi comme ta fidĂšle compagne. JĂ©sus, je vois que tu rĂ©pares pour tous ceux qui ne portent pas avec rĂ©signation leur croix, qui jurent, s’irritent, se suicident ou font des meurtres. Tu implores pour tous la rĂ©signation Ă  leur propre croix. Mais tu te sens Ă©crasĂ© sous ta Croix. Tu en es Ă  tes premiers pas avec elle, et dĂ©jĂ  tu tombes sous son poids. Et, en tombant, tu heurtes des pierres, les Ă©pines s’enfoncent davantage dans ta tĂȘte, et toutes tes plaies s’aggravent et laissent couler du sang neuf. Comme tu n’as pas la force de te relever, tes ennemis, irritĂ©s, cherchent Ă  te remettre sur pied par des coups de pied et des bousculades. Mon amour tombĂ© sous la Croix, laisse-moi t’aider Ă  te remettre sur pied. Je t’embrasse, j’essuie ton sang et je veux rĂ©parer pour ceux qui pĂšchent par ignorance ou fragilitĂ©. Je te prie d’aider ces Ăąmes. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ QuatriĂšme station JĂ©sus rencontre sa trĂšs sainte MĂšre Ta Maman qui, comme une colombe plaintive, cherche Ă  te rencontrer. Elle veut te dire une derniĂšre parole et recevoir un dernier regard de toi. Tu la vois qui, pĂ©nĂ©trant dans la foule, veut Ă  tout prix te voir, t’embrasser et te faire un dernier adieu. Et tu ressens son CƓur lacĂ©rĂ© tu es affligĂ© de voir sa pĂąleur mortelle et toutes tes peines qui, en vertu de son Amour pour toi, sont reproduites en elle. Si elle vit, c’est un pur miracle de ton omnipotence. Tu fais des pas pour la rencontrer, mais c’est Ă  grand peine que vous pouvez Ă©changer un regard ! Quels transpercements dans vos deux CƓurs ! Les soldats s’en aperçoivent et, par des bousculades, ils empĂȘchent que la Maman et le Fils communiquent ensemble. Elles sont telles vos souffrances rĂ©ciproques que, pĂ©trifiĂ©e de douleur, ta Maman est sur le point de succomber. Le fidĂšle Jean et les saintes femmes la soutiennent, tandis que toi, de nouveau, tu tombes sous le poids de la Croix. Alors, ce que ta Maman ne peut faire au moyen de son corps parce qu’on l’en empĂȘche, elle le fait au moyen de son Ăąme elle entre en toi, fait sien le vouloir de l’Eternel et, s’associant Ă  toutes tes peines, elle te fait office de Maman, elle te donne des baisers, te refait, te soulage, et verse en toutes tes plaies le baume de son Amour endolori! Mon JĂ©sus accablĂ© de douleurs, je m’unis Ă  ta Maman affligĂ©e. Je veux faire miennes toutes tes peines et, dans chaque goutte de ton sang et dans chacune de tes plaies, je veux te servir de maman. Avec elle, et avec toi-mĂȘme, je veux rĂ©parer pour ceux qui font des rencontres dangereuses, qui s’exposent aux occasions de pĂ©chĂ©. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ CinquiĂšme station Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter la Croix De crainte que tu ne meures sous la Croix, tes ennemis obligent le CyrĂ©nĂ©en Ă  t’aider Ă  la porter. Il le fait de mauvais grĂ©, en maugrĂ©ant. Ce n’est pas par amour qu’il t’aide, mais parce qu’on l’y oblige. Dans ton CƓur se rĂ©percutent toutes les lamentations de ceux qui manquent de rĂ©signation dans la souffrance, et tu rĂ©pares leurs rĂ©voltes, leurs colĂšres, et leur mĂ©pris de la souffrance. Mais tu es affligĂ© bien davantage quand tu vois que tes Ăąmes consacrĂ©es te fuient, celles que tu appelles comme compagnes et aides dans ta Souffrance. Si tu les serres sur toi avec douleur, elles se dĂ©gagent pour aller Ă  la recherche des plaisirs. Et ainsi elles te laissent seul Ă  souffrir ! Mon JĂ©sus, tandis que je rĂ©pare avec toi, je te prie de me serrer dans tes bras. Fais-le si fortement qu’il n’y ait aucune peine que tu souffres et Ă  laquelle je ne prenne part, afin que je sois transformĂ©e par ces peines et que je te dĂ©dommage pour l’abandon des crĂ©atures. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ SixiĂšme station VĂ©ronique essuie le Visage de JĂ©sus Mon JĂ©sus, c’est Ă  grand peine que, tout courbĂ©, tu avances. Mais je vois que tu t’arrĂȘtes et cherches du regard. Mon CƓur, qu’est-ce c’est ? Que veux tu ? Ah ! c’est VĂ©ronique qui, ne craignant rien, s’amĂšne avec courage et essuie ton visage tout couvert de sang. Et toi, en signe d’approbation, tu laisses imprimĂ©e sur son linge ta sainte Face. Mon gĂ©nĂ©reux JĂ©sus, moi aussi je veux essuyer ta sainte Face. Non pas avec un linge, mais je veux m’offrir tout moi-mĂȘme pour te soulager, je veux entrer dans ton for intĂ©rieur et te donner, ĂŽ JĂ©sus, battement de cƓur pour battement de cƓur, souffle pour souffle, affection pour affection, dĂ©sir pour dĂ©sir. J’entends me plonger dans ton Intelligence infiniment sainte et, faisant dĂ©filer dans l’immensitĂ© de ta VolontĂ© tous ces battements de cƓur, souffles, affections et dĂ©sirs, je veux les multiplier Ă  l’infini. Je veux, ĂŽ mon JĂ©sus, former des vagues de battements de cƓur, afin qu’aucun battement mauvais ne se rĂ©percute dans ton CƓur et qu’ainsi soient adoucies tes amertumes intĂ©rieures. Je veux former des vagues de saintes affections et de saints dĂ©sirs pour Ă©loigner de toi toute affection mauvaise et tout dĂ©sir mauvais qui pourraient attrister ton CƓur. Je veux, ĂŽ mon JĂ©sus, former des vagues de saintes pensĂ©es, pour Ă©loigner de toi toute pensĂ©e qui pourrait te dĂ©plaire. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix.“ SeptiĂšme station JĂ©sus tombe pour la 2Ăšme fois sous la Croix Mon JĂ©sus, Ă©tant tombĂ© de nouveau sous la Croix, tu gĂ©mis. Les soldats craignent que tu meures avant le temps sous le poids de tant de souffrances et par la perte de tant de sang. NĂ©anmoins, c’est Ă  coups de fouets et Ă  coups de pieds qu’avec beaucoup de mal ils parviennent Ă  te ramener sur tes pieds. Et toi tu rĂ©pares les chutes rĂ©pĂ©tĂ©es dans le pĂ©chĂ©, les fautes graves commises par les diverses classes de personnes, et tu pries pour la conversion des pĂ©cheurs obstinĂ©s. Mon Amour, tandis que je t’accompagne dans tes rĂ©parations, je vois que tu suffoques sous le poids Ă©norme de la Croix. Tu trembles de partout. Les Ă©pines, Ă  cause des chocs incessants que tu reçois, pĂ©nĂštrent de plus en plus dans ta tĂȘte. La lourde Croix s’enfonce de plus en plus dans ton Ă©paule. Elle y fait une plaie si profonde qu’elle en dĂ©couvre les os. À chacun de tes pas, il semble que tu meures, ce qui te met dans la quasi-impossibilitĂ© d’aller de l’avant. Mais ton Amour, qui peut tout, t’en donne la force. Et alors que la Croix pĂ©nĂštre dans ton Ă©paule, tu rĂ©pares pour les pĂ©chĂ©s cachĂ©s. Mon JĂ©sus, laisse-moi mettre mon Ă©paule sous la Croix pour te soulager, et laisse-moi rĂ©parer avec toi les pĂ©chĂ©s secrets. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix.“ HuitiĂšme station JĂ©sus console les femmes Quelques pas plus loin, tu t’arrĂȘtes encore. MĂȘme sous le poids de tant de peines, ton Amour ne cesse pas d’ĂȘtre actif voyant les saintes femmes qui pleurent Ă  cause de tes peines, tu t’oublies toi-mĂȘme et les consoles en leur disant Filles, ne pleurez pas sur mes peines, mais sur vos pĂ©chĂ©s et sur vos enfants. » Quel Enseignement sublime tu nous donnes, ĂŽ JĂ©sus ! Comme elle est douce, ta Parole ! Mon JĂ©sus, avec toi je rĂ©pare les manques de charitĂ©, et je te demande la GrĂące de m’oublier moi-mĂȘme, pour que je ne me rappelle que de toi. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “ O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ NeuviĂšme station JĂ©sus tombe pour la 3Ăšme fois T’entendant parler, tes ennemis entrent en fureur. Ils te tirent avec les cordes, te poussent avec tant de rage qu’ils te font tomber. Et, en tombant, tu heurtes des pierres. Le poids de la Croix t’écrase et tu te sens mourir ! Laisse-moi te soutenir et protĂ©ger de mes mains ton visage infiniment saint. Je vois que tu touches le sol et suffoques dans ton Sang. Voulant te remettre sur pied, tes ennemis te tirent avec les cordes et par les cheveux et te donnent des coups de pied, mais tout cela en vain. Tu meurs, mon JĂ©sus ! Quelle peine ! Mon cƓur se brise de douleur ! C’est presque en te traĂźnant qu’ils te conduisent au Calvaire. Tandis qu’ils te traĂźnent, Je sens que tu rĂ©pares toutes les offenses des Ăąmes consacrĂ©es qui te sont d’un grand poids, de sorte que tous tes efforts pour te relever sont inutiles ! Et c’est ainsi que, traĂźnĂ© et foulĂ© aux pieds, tu parviens au Calvaire, laissant sur ton passage une trace rouge de ton sang prĂ©cieux. Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ DixiĂšme station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements Mais ici, de nouvelles souffrances t’attendent. De nouveau, les soldats t’arrachent tes vĂȘtements et ta couronne d’épines. Ah ! tu gĂ©mis en te sentant arracher les Ă©pines de la tĂȘte. Et tandis qu’ils t’arrachent tes vĂȘtements, ils arrachent aussi les chairs lacĂ©rĂ©es qui y sont collĂ©es. Tes plaies se dĂ©chirent, et c’est Ă  ruisseaux que ton sang coule. Elle est si grande ta souffrance que, presque mort, tu t’écroules. Mais personne n’a pitiĂ© de toi, ĂŽ mon bien ! Au contraire, dans une fureur bestiale, ils te remettent la couronne d’épines en la frappant fortement. À cause de toutes tes lacĂ©rations et du coup sec qu’ils donnent Ă  tes cheveux amassĂ©s dans le sang coagulĂ©, ta torture est extrĂȘme. Seuls les anges pourraient dire ce que tu souffres, tandis que, horrifiĂ©s, ils dĂ©tournent leurs regards, “les Anges de la Paix pleurent” Mon JĂ©sus dĂ©pouillĂ©, permets-moi de te serrer sur mon cƓur pour te rĂ©chauffer, car je vois que tu trembles et qu’une sueur glacĂ©e de mort envahit ton humanitĂ©. Comme je voudrais te donner ma vie et tout mon sang pour remplacer le tien, que tu as rĂ©pandu pour me donner la vie. Comme s’il me regardait de ses yeux moribonds, JĂ©sus semble me dire Mon enfant, combien me coĂ»tent les Ăąmes ! C’est ici le lieu oĂč je les attends toutes pour les sauver, oĂč je veux rĂ©parer les pĂ©chĂ©s de ceux qui vont jusqu’à se dĂ©grader au- dessous des bĂȘtes et qui s’obstinent tellement Ă  m’offenser qu’ils en viennent Ă  ne plus pouvoir vivre sans pĂ©cher. Leur raison est devenue aveugle et ils pĂȘchent comme des fous. VoilĂ  pourquoi une troisiĂšme fois, on me couronne d’épines.” Et par mon dĂ©pouillement, je rĂ©pare pour ceux qui revĂȘtent des vĂȘtements indĂ©cents, pour les pĂ©chĂ©s contre la modestie, et pour ceux qui sont tellement liĂ©s aux richesses, aux honneurs et aux plaisirs, qu’ils s’en font des dieux. Ah ! Oui ! chacune de ces offenses est une mort que je ressens, et si je ne meurs pas, c’est parce que la VolontĂ© de mon PĂšre Éternel le veut ainsi!» Mon Bien dĂ©nudĂ©, tandis qu’avec toi je rĂ©pare, je te prie qu’au moyen de tes mains infiniment saintes tu me dĂ©pouilles de tout et que tu ne permettes Ă  aucune affection mauvaise d’entrer dans mon cƓur. Veille sur lui, entoure-le de tes peines, remplis-le de ton Amour. Que ma vie ne soit rien d’autre que la rĂ©pĂ©tition de la tienne. Confirme par ta bĂ©nĂ©diction mon dĂ©pouillement et donne-moi la force d’assister Ă  ta douloureuse crucifixion. Que je sois crucifiĂ©e avec toi ! Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “ O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix. “ OnziĂšme station JĂ©sus est clouĂ© sur la Croix Entre temps, mon JĂ©sus, tu regardes la Croix que tes ennemis sont en train de te prĂ©parer. Tu entends les coups de marteau par lesquels ils font les trous pour enfoncer les clous qui te tiendront crucifiĂ©. Ton CƓur bat trĂšs fort, tressaillant d’ivresse divine. Il dĂ©sire ardemment que tu t’étendes sur ce lit de douleur, pour sceller de ta mort le salut de nos Ăąmes. Et je t’entends dire De grĂące, ĂŽ Croix, reçois-moi vite dans tes bras. Je suis impatient d’attendre ! Sainte Croix, c’est sur toi que je viens tout accomplir. Vite, Croix, rĂ©alise le dĂ©sir ardent qui me consume de donner la vie aux Ăąmes. Ne tarde pas, c’est avec anxiĂ©tĂ© que j’attends de m’étendre sur toi pour ouvrir le Ciel Ă  tous mes enfants. » Ô Croix, il est vrai que tu es mon martyre mais, sous peu, tu seras aussi ma victoire et mon triomphe le plus complet. Et c’est par toi que je donnerai de copieux hĂ©ritages, victoires, triomphes et couronnes Ă  mes enfants. » Mon doux JĂ©sus, Tu t’étends sur la Croix. Tu regardes avec Amour et Douceur tes bourreaux qui ont Ă  la main les clous et les marteaux pour te clouer. Et tu leur fais une douce invitation pour rĂ©clamer ta Crucifixion. Ô mon JĂ©sus, aprĂšs t’avoir clouĂ© les mains et les pieds, les bourreaux retournent la Croix pour river les clous, contraignant ainsi ton adorable Visage Ă  toucher le sol. Et toi, tu donnes un Baiser Ă  ce sol ensanglantĂ© de ton Sang. Par ce Baiser, tu baises toutes les Ăąmes et les lies Ă  ton Amour, scellant leur salut. Mon bon JĂ©sus, je vois que tes ennemis soulĂšvent le lourd bois de la Croix et le laissent tomber dans le trou prĂ©vu Ă  cet effet. Et toi, mon doux Amour, tu es suspendu entre Ciel et terre. En ce moment solennel, tu te tournes vers le PĂšre et d’une voix faible tu lui dis PĂšre saint, me voici chargĂ© de tous les pĂ©chĂ©s du monde. Il n’y a pas de faute qui n’ait Ă©tĂ© versĂ©e sur moi. Par consĂ©quent, ne dĂ©charge plus sur les hommes les flĂ©aux de ta Justice divine, mais fais-le sur moi, ton Fils. Ô PĂšre, permets-moi de lier toutes les Ăąmes Ă  cette Croix et, par mon Sang et mes Plaies, d’obtenir le pardon pour toutes. Ô PĂšre, vois Ă  quel Ă©tat je suis rĂ©duit ! En raison de cette Croix, en vertu de ces souffrances, induis en tous une vĂ©ritable conversion, la paix, le pardon et la saintetĂ©. Coupe court Ă  ta fureur contre la pauvre humanitĂ©, contre mes enfants ; ils sont aveugles et ne savent pas ce qu’ils font. PitiĂ©, mon PĂšre ! C’était moi le plus beau de tous, et maintenant, je suis tout dĂ©figurĂ©. Je suis devenu l’abjection de tous. À tout prix, je veux sauver les pauvres crĂ©atures ! » Mon JĂ©sus crucifiĂ©, au nom de toutes les gĂ©nĂ©rations, passĂ©es, prĂ©sentes et futures, ensemble avec ta chĂšre MĂšre et tous les Anges, je me prosterne devant toi et je dis “O Christ, nous t’adorons et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta sainte Croix.“ DouziĂšme station JĂ©sus meurt sur la Croix Mon JĂ©sus crucifiĂ©, Tu en es Ă  tes derniĂšres respirations, ton humanitĂ© infiniment sainte se raidit, ton cƓur ne semble plus battre. Avec Marie Madeleine, j’embrasse tes pieds et je voudrais, si c’était possible, donner ma vie pour ranimer la tienne. Et je vois, ĂŽ JĂ©sus, que tu ouvres tes yeux moribonds et regardes autour de la Croix comme si tu voulais faire ton dernier adieu Ă  tous. Tu regardes ta Maman mourante qui n’a plus de mouvement ni de voix, tant sont grandes ses peines, et tu dis Adieu, Maman, moi je pars, mais je te garderai dans mon CƓur. Prends soin de nos enfants.» Tu regardes Marie Madeleine qui pleure, le fidĂšle Jean et, par tes regards, tu leur dis Adieu ! » Avec amour, tu regardes tes ennemis et, par tes regards, tu leur dis Je vous pardonne, je vous donne le baiser de paix. » À ton regard, rien n’échappe. De tous, tu prends congĂ©. Tu pardonnes Ă  tous. Puis tu rassembles toutes tes forces et d’une voix forte tu cries PĂšre, entre tes Mains, je remets mon Esprit ! » Et, baissant la tĂȘte, tu expires. Mon JĂ©sus, Ă  ce cri, la nature est toute bouleversĂ©e et pleure ta mort, la mort de son CrĂ©ateur ! La terre tremble et, par son tremblement, elle semble pleurer et vouloir secouer les Ăąmes pour les amener Ă  te reconnaĂźtre comme le vrai Dieu. Le voile du Temple se dĂ©chire, des morts ressuscitent, le soleil qui jusqu’ici a pleurĂ© tes peines, a retirĂ© avec effroi sa lumiĂšre. À ce cri, tes ennemis s’agenouillent, se frappent la poitrine et disent Vraiment, celui-ci est le Fils de Dieu ! » Et ta MĂšre, pĂ©trifiĂ©e et mourante, souffre des peines plus dures que la mort. Mon JĂ©sus mort, par ce cri tu nous mets nous aussi entre les mains du PĂšre, pour qu’il ne nous rejette pas. Par consĂ©quent, tu cries fort non seulement de ta voix corporelle, mais par toutes tes peines et tout ton sang PĂšre, entre tes mains, je remets mon Esprit et toutes les Ăąmes ! » Ô mon JĂ©sus, avec toi, je m’abandonne aussi entre les mains du PĂšre. Donne-moi la grĂące de mourir complĂštement dans ton Amour, dans ton Vouloir. Je te prie de ne jamais me permettre, ni en cette vie ni Ă  ma mort, de quitter ta VolontĂ© infiniment sainte. Et je veux rĂ©parer pour tous ceux qui ne s’abandonnent pas parfaitement Ă  ta VolontĂ© infiniment sainte, perdant ainsi ou affaiblissant en eux le prĂ©cieux fruit de ta rĂ©dempt
Elleest Ă  la sortie du village, ou Ă  l’entrĂ©e si on vient de BĂ©ziers. Nous avons cru comprendre que c’est celle qui, selon ce que nous avons lu dans l’ouvrage de l’abbĂ© Segondy sur Cessenon, a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1770 Ă  la suite d’une mission de pĂšres capucins. Cette croix es les 14 stations du chemin de croix mĂ©ditĂ©
Il y a quelques jours, nous sommes partis nous promener sans trop savoir oĂč on allait. On s'est retrouvĂ© 1 heure plus tard au Markstein, Le Markstein est un massif des Vosges qui s'Ă©lĂšve Ă  1265 mĂštres d'altitude.AprĂšs avoir admirĂ© la vue panoramique et mangĂ© un sandwich, nous voilĂ  repartis en direction de Soultzmatt. Nous avons atterri prĂšs d'un cimetiĂšre militaire roumain. Je vous en parlerai dans un autre article. AprĂšs avoir garĂ© le Renault Master prĂšs d'une petite chapelle, nous avons poursuivi Ă  le chemin forestier, j'ai Ă©tĂ© surpris de voir des croix Ă  peu prĂšs tous les 100 mĂštres et des dates Ă©taient gravĂ©es dessus de diffĂ©rentes avoir parcouru une centaine de kilomĂštres avec notre camionnette, j'ai Ă©tĂ© content de retrouver ma chambre. Chapelle du Val du PĂątre SchaeferthalChapelle de style gothique se trouvant sur un mĂ©plat de la Gauchmatt, sur les hauteurs boisĂ©es Ă  l'ouest de la commune sur la route reliant Wintzfelden hameau et Orschwihr. La clairiĂšre amĂ©nagĂ©e prĂšs de la Gauchmatt semble dĂ©jĂ  connu Ă  l'Ă©poque des MĂ©rovingiens. Selon la tradition la chapelle est mentionnĂ©e dĂšs le XIIIe siĂšcle Ă  l'emplacement d'un ancien ermitage. Ce lieu historique est connu dĂšs 1339, lorsque les Laubgassen originaire de Suntheim, village aujourd'hui disparu en furent propriĂ©taire. Cette famille noble reçu en sous fief le Schaeferthal des Sires de Ribeaupierre. La chapelle dĂ©diĂ©e Ă  la Sainte Vierge devient alors un lieu de pĂšlerinage fort frĂ©quentĂ© qui est restaurĂ©e au XVIe siĂšcle. D'autres travaux furent rĂ©alisĂ©s en 1511, puis Ă  nouveau dĂšs les travaux on a utilisĂ© les pierres provenant du couvent Augustin de Schwartzenthann construit en 1117 et en ruine depuis 1543. La chapelle dispose d'un clocheton Ă  bulbe qui est caractĂ©ristique du baroque allemand. Les vitraux du XIXe siĂšcle sont l'Ɠuvre d'un maĂźtre verrier, de croixÀ cĂŽtĂ© de la chapelle du Val du PĂątre se trouve un ancien de chemin de croix, sur le chemin reliant Soultzmatt au Schaeferthal. L'origine de ce chemin de croix remonte Ă  1778 et fut Ă©rigĂ© par de pieux bourgeois-vignerons de Soultzmatt pour demander Ă  la Vierge Marie de prĂ©server les rĂ©coltes. Ce chemin de croix comporte quinze stations dont la derniĂšre relate l'invention de la croix par Sainte HĂ©lĂšne, la mĂšre de l'empereur Constantin. Cette croix fut offerte par une dame noble de Wassersteltzen. 2Chemin de Croix - Avril 2021 Le Chemin de croix nous permet de nous associer par la priĂšre aux Ă©tapes ultimes de la vie du Christ. Station aprĂšs station, nous accompagnons le Christ dans ses souffrances, son agonie, son abandon entre les mains du PĂšre. En contemplant celui qui nous a tant aimĂ©s, nous nous ouvrons peu Ă  peu Ă  la Depuis la paix de Constantin en 313, les foules de chrĂ©tiens ont voulu, chaque annĂ©e se trouver Ă  JĂ©rusalem, la semaine de la Passion du Christ et refaire le chemin que celui-ci avait parcouru les jours qui ont prĂ©cĂ©dĂ© sa mort ». La mort et la rĂ©surrection du Christ ont fondĂ© la naissance de l'Eglise Ă  la PentecĂŽte. En quelque sorte, les chrĂ©tiens des premiers siĂšcles voulaient revivre l'Ă©vĂ©nement, s'identifier Ă  JĂ©sus, et par ce geste le remercier. Les franciscains imaginĂšrent et diffusĂšrent aux XIVĂšme et XVĂšme siĂšcle. la pratique du chemin de la croix. Gardiens des lieux saints depuis le XIVĂšme siĂšcle, en vertu d'un accord passĂ© avec les Turcs, ils dirigeaient Ă  JĂ©rusalem les exercices spirituels des pĂšlerins sur la Via Dolorosa suivie par le Christ et allant au tribunal de Pilate, au bas de la ville, jusqu'au Golgotha, le Calvaire, Ă  son sommet. Ils eurent l'idĂ©e de transposer cette forme de mĂ©ditation sur la Passion Ă  l'ensemble des fidĂšles et ainsi de permettre aux pauvres et Ă  ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte d'accomplir la mĂȘme dĂ©marche que les pĂšlerins. Pour se faire, ils disposaient en plein air ou dans les Ă©glises, des sĂ©ries d'Ă©vocation tableaux, statues, croix..., des scĂšnes marquantes de l'itinĂ©raire du Christ vers le calvaire et ils faisaient prier et mĂ©diter les fidĂšles Ă  chacune de ses Ă©tapes ou "stations". Le nombre de celles-ci varia jusqu'au XVIIIĂšme siĂšcle. au cours duquel elles furent fixĂ©es Ă  14 par les papes BenoĂźt XII et ClĂ©ment XIV... ».Aujourd'hui, comme Ă  Lourdes, par exemple, dans la montagne au dessus dessanctuaires, on ajoute parfois une 15Ăšme station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations Ă  la rĂ©surrection 1. 1 Nouvelle encyclopĂ©die ThĂ©o, Paris, Droguet&Ardant/Fayard, 1989 Les 14 stations du chemin de croix 1e station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort 2e station JĂ©sus est chargĂ© de sa croix 3e station JĂ©sus tombe sous le bois de la croix 4e station JĂ©sus rencontre sa MĂšre 5e station Simon le CyrĂ©nĂ©en aide JĂ©sus Ă  porter sa croix 6e station VĂ©ronique essuie la face de JĂ©sus 7e station JĂ©sus tombe pour la seconde fois 8e station JĂ©sus console les filles de JĂ©rusalem 9e station JĂ©sus tombe pour la 3e fois 10e station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements 11e station JĂ©sus est attachĂ© Ă  la croix 12e station JĂ©sus meurt sur la croix 13e station JĂ©sus est descendu de la croix et remis Ă  sa mĂšre 14e station JĂ©sus est mis dans le sĂ©pulcre _Chemin de croix JP II - Osty et Trinquet du Nouveau Testament Page 1 / 30 Les 14 stations du chemin de croix (À la fin de ce document il y a, ‎La Crucifixion- scĂšne biblique Christ, croix, Crucifixion, chemin de croix‎ ‎ Inscription, signature, au bas Ă  droite B. Audran BenoĂźt Audran Ier ; lĂ©gende, annotation, au bas Ă  gauche InventĂ© et peint par M. le Brun premier peintre du Roi / Sicut MoĂŻses exaltavit sepentam in Deserto, it a exaltari portet Silium Hominis ut omnis qui credit in ipsum, non percat, sed habeat vitam oeternam. Joan. / inscription, dĂ©dicace, au bas Ă  droite Comme MoĂŻse Ă©leva le serpent dans le Desert, ainsi il faut que le fils de l'Homme soit Ă©levĂ©, afin que quiconque croira en lui, ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle. St Jean / Par son trĂšs humble et trĂšs obĂ©issant serviteur et fidelle sic sujet Benoist Audran / Se vend a Paris au Palais de Luxembourg ou le dit Audran demeure- feuille 49x36,8 cm-pl =35,7x26,8 cm- tache en bas marge gauche ‎ ‎scĂšne biblique Christ, croix, Crucifixion, chemin de croix- Benoit Audran I, the elder 1661-1721 was a French designer, etcher and engraver from Lyon. He was the brother of Jean Audran 1667-1756. He was taught the rudiments of engraving by his father Germain Audran, and was later placed under the care of his uncle Gerard Audran in Paris. Benoit Audran II was his nephew and the son of Jean Audran. ‎ . 20 432 10 734 450 618 159 419

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