LodewijkCol - page artistique. 147 likes · 2 talking about this. auteur-compositeur-interprète-écrivain. groupe de musique: KANER BIHAN contact: lodewijk.col@gmail.com
Les chanteurs qui ont repris cet hymne breton La chanson a été reprise par plusieurs musiciens Alan Stivell en 1995 Tri Yann en 1998, 2001 et 2004 Tri Bleiz Die en 2005 Didier Squiban Trio en 2010 Nolwenn Leroy en 2010 Les temps forts bretons au rythme du Bro Gozh Ma Zadou L'hymne breton a été repris à plusieurs reprises par des personnalités politiques bretonnes, ou lors d'événements officiels En ouverture du procès de l'Amoco Cadiz en 1982 à Chicago par 150 élus bretons La préfète de région Bernadette Malgorn a repris l'hymne lors d'une cérémonie officielle en 2006 Lors des rencontres de de l'équipe de bretagne de football à Rennes, Saint-Brieuc ou St Nazaire Lors de la finale de la coupe de france de football qui opposa 2 club bretons, le Stade Rennaix et l'En Avant de Guingamp. Le président de région JY Le Drian était intervenu pour que l'hymne soit joué. Cet hymne est également diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade Rennais, lors des matches de championnat et de coupe. La SNCF a utilisé ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon à la fin des années 60 Les paroles Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! » La Traduction Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons versèrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, ta langue est restée vivante à jamais, son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! »
BroNaoned. Pays de Nantes : Marzan (*Marzhan) pajenn bet digoret d'an 10t a viz Mezheven 2013 : page ouverte le 10 juin 2013 * forum du site Marikavel : Academia Celtica : dernière mise à jour : 16/06/2021 20:50:01. Définition: commune de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned; comté et évêché de Nantes.. Aujourd'hui dans la région administrative non
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire. Publié le 29 avril 2014 Déjà chanté en clôture de la finale de la coupe de France 2008-2009, l'hymne breton Bro gozh ma zadoù sera à nouveau entonné dans le cadre du match opposant le samedi 3 mai les deux clubs bretons du Stade rennais et de l'EA Guingamp alors que ceux-ci se retrouvent de nouveau à ce stade de la compétition. Après Alan Stivell en 2009, c'est Nolwenn Leroy qui a été choisie officiellement cette année pour interpréter ce chant devant le public du stade de France où se jouera la finale. Ceci fait à la suite d'une demande formulée par écrit la semaine dernière par le président de la région Bretagne Pierrick Massiot à l'intention de son homologue de la Fédération française de football Noël Le Graët, et acceptée par ce dernier. Le bagad Roazhon et le bagad Gwengamp sont aussi inclus dans cette programmation, avant que la Garde républicaine n'interprète La Marseillaise. Sources[modifier modifier le wikicode] fr – Coupe de France. Nolwenn Leroy chantera le bro gozh ma zadoù ». Ouest-France, 28 avril 2014. fr – Sylvaine Salliou, Nolwenn Leroy chantera le Bro Gozh pour la finale au Stade de France ». France 3 Bretagne, 29 avril 2014. fr – Coupe de France La Bretagne partagée ». FranceTV Sport, 29 avril 2014. Actualiser la page Jour précédent 29 avril 2014 Jour suivant Partager cet article Courriel, Digg, Facebook, Reddit, Linkedin, Twitter, Whatsapp
LeBro Gozh ma zadoù, l'hymne breton, chanté par Aziliz Manrow et Gilles Servat.
DĂ©cembre 2011 – Presentation du livre – L’Europe aux cent drapeaux – de Yann FouĂ©rĂ©, rééditĂ© . — L’Europe aux cent Drapeaux» – l’essai de Yann FouĂ©rĂ© pour servir Ă la construction de l’Europe vient d’être rééditĂ© par La Fondation Yann FouĂ©ré». Cet ouvrage est le livre phare de Yann FouĂ©rĂ© oĂą il dĂ©veloppe sa grande idĂ©e le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en», l’autonomie des Nations sans État dans le cadre d’une Europe des Ethnies. En vente auprès de la fondation au 09 63 25 93 58 Source ————————————————————————————————————- ConsultĂ© aussi la rubrique NĂ©crologies , et NEWS de notre site ENGLISH pour d’autres NĂ©crologies. 27 Octobre 2011 Article de Christian Martin, paru dans le numĂ©ro 3427 du Journal Le petit Bleu des CĂ´tes d’Armor ». Photo de Christian Martin, prise au 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© avec sa fille Olwen, en Juillet de l’annĂ©e dernière. ———————————————————————————————————— La famille FouĂ©rĂ© communique sur la mise en ligne non autorisĂ©e de L’Europe aux Cent Drapeaux ————————————————————————————————————— Sur Agence Bretagne Press- Yann FouĂ©rĂ© part accompagnĂ© d’un dernier Bro gozh DĂ©pĂŞche du 26/10/2011 – 238 de notre correspondant P. Argouarch GUINGAMP/GWENGAMP — Environ 400 personnes ont assistĂ© Ă l’enterrement du leader breton Yann FouĂ©rĂ© Ă Notre-Dame-de-Bon Secours Ă Guingamp parmi une nuĂ©e de gwenn ha du et mĂŞme de bannières tenues par des reprĂ©sentants de cette Europe aux cent drapeaux pour laquelle Yann FouĂ©rĂ© s’est battu toute sa vie. On ne pouvait plus distinguer la vierge noire, cette fameuse vierge qui trĂ´ne au coeur de cette basilique bretonne, tant il y avait de drapeaux bretons et europĂ©ens ; comme si chacun avait voulu brandir le sien en tĂ©moignage de son soutien au disparu. EntrĂ© au son du biniou, le cerceuil du dĂ©funt est ressorti accompagnĂ© d’un ultime Bro gozh va ZadoĂą. Les enfants et les petits-enfants de Yann, dont certains venaient d’Irlande, Ă©taient tous là – ainsi que la vieille garde bretonne composĂ©e d’anciens du Front de LibĂ©ration de la Bretagne FLB ou d’anciens rĂ©sistants et patriotes bretons comme Pierre Le Moine, un des amis du dĂ©funt, et mĂŞme d’un ou deux survivants de l’époque d’avant guerre. Image rare, mais forte de symboles, des nationalistes de droite comme de gauche Ă©taient prĂ©sents pour ce dernier hommage. Le dernier message de Yann FouĂ©rĂ© est un poème qu’une de ses filles a lu durant la cĂ©rĂ©monie En guise d’adieu C’est mon corps seulement que vous mettez en terre » Car je vous laisserai l’écho de mes combats; Que l’exil, la prison, la crainte ni la guerre Qui ne m’ont arrĂŞtĂ©, ne vous arrĂŞtent pas ! Yann FouĂ©rĂ© ————————————————————————————————————————– CommuniquĂ© de Presse du journal L’Avenir de la Bretagne’– Le 20 octobre dernier, la Bretagne a perdu un de ses plus grands dĂ©fenseurs. Yann FouĂ©rĂ© s’est Ă©teint Ă l’âge de 101 ans auprès des siens dans son appartement de St Brieuc. Promoteur et apĂ´tre d’une Bretagne fĂ©dĂ©rale dans une Europe fĂ©dĂ©rale, militant infatigable des LibertĂ©s bretonnes, Ă©crivain et journaliste Ă©clairĂ© mais Breton avant tout, Yann FouĂ©rĂ© a Ă©tĂ© un prĂ©curseur. C’est lui qui a créé, en 1934, la première association rĂ©clamant l’enseignement du breton dans les Ă©coles ar brezhoneg er skol. Il a aussi fondĂ© le premier quotidien de sensibilitĂ© bretonne La Bretagne » Ă une Ă©poque pourtant troublĂ©e. A son retour d’exil au Pays de Galles puis en Irlande, il fut lĂ encore, le premier Ă oser rĂ©clamer, dès 1957, un statut particulier pour la Bretagne. Il a Ă©tĂ© Ă l’origine du renouveau du mouvement politique breton en lançant, entre autres, le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne » le parti Strollad ar Vro » et en 1982 le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre. La somme de ses entreprises au service de la Bretagne est considĂ©rable ainsi, c’est aussi lui qui est Ă l’origine du ComitĂ© Consultatif de Bretagne, du Parti FĂ©dĂ©raliste des Etats sans Nations, de l’Alliance Libre EuropĂ©enne, de la Ligue Celtique et auteur de nombreux ouvrages de rĂ©fĂ©rence L’Europe aux cent drapeaux »…. FĂ©dĂ©raliste plutĂ´t qu’autonomiste, rĂ©gionaliste plutĂ´t que sĂ©paratiste, la Bretagne d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Ses amis du et du journal L’Avenir de la Bretagne » qu’il avait fondĂ© en 1958 saluent la mĂ©moire d’un visionnaire pacifiste, qui a toujours refusĂ© la voie de la violence et lui rendront hommage lors de ses obsèques qui se tiendront le mardi 25 en la basilique Notre Dame de Bon Secours Ă Guingamp Ă 14 h 30. Kenavo, Yann, veaji mat d’an Tir na Nog ————————————————————————————————————————— HomĂ©lie de L’AbbĂ© Yann Talbot- Homelienne evit Yann FouĂ©rĂ© Il y a une quinzaine d’annĂ©es, lors d’une cĂ©lĂ©bration du lundi de Pâques autour de la tombe de l’abbĂ© Yann Vari Perrot, près de la chapelle de Koatkev en Scrignac, Yann FouĂ©rĂ© m’avait demandĂ© de cĂ©lĂ©brer ses obsèques Ă Guingamp quand le moment serait venu. A cette Ă©poque, il Ă©tait encore très actif et guilleret, il n’avait encore que 85 ans ! Presque un jeune homme. Je le lui avais promis. C’est que je connaissais Yann FouĂ©rĂ© depuis bien longtemps, depuis que, jeune Ă©tudiant Ă Rennes au dĂ©but des annĂ©es 60 au siècle dernier… je participais aux activitĂ©s du Mouvement Politique Breton, le MOB, qu’il venait de fonder. Puis, je le visitai plusieurs fois fin des annĂ©es 60 et dĂ©but 70, en Irlande dans le Connemara, dans son entreprise de mareyage. Ensuite en Bretagne, nous nous rencontrâmes assez souvent lors de cĂ©lĂ©brations, de rĂ©unions, ou de manifestations. Je le revis il y a 3 ans pour ses dernières volontĂ©s et un Ă©change de vues sur la Bretagne, son avenir, et sur le sens de la vie et de la mort. Je ne dĂ©taillerai pas ici son rĂ´le dans l’histoire de la Bretagne du XXème siècle, son engagement pour les droits du peuple breton, ses combats, son oeuvre d’écrivain et de journaliste ; d’autres le feront ici ou ailleurs. Je parlerai de l’homme politique chrĂ©tien, et comment il peut se situer dans ce monde. Car Yann FouĂ©rĂ© Ă©tait un chrĂ©tien convaincu. Pour beaucoup d’entre nous, la vie est dure ! Pour beaucoup de gens que nous rencontrons, la vie est difficile ! Les problèmes de travail et de chĂ´mage, les difficultĂ©s des enfants Ă l’école, la drogue qui frappe toutes les classes de la sociĂ©tĂ©, comme aussi l’alcool qui est encore dix fois plus meurtrier que la drogue, les accidents de la route, le cancer, le sida… Et chez nous les droits de la Bretagne et du peuple breton qui sont niĂ©s, son identitĂ© menacĂ©e, sa langue menacĂ©e de mort programmĂ©e. Tout cela n’est qu’un ensemble de mots quand nous en parlons, mais en rĂ©alitĂ©, ce sont des ensembles de personnes qui sont concernĂ©es par ces flĂ©aux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui souffrent de ces choses-lĂ et qui voient leur vie cassĂ©e ou dĂ©sorganisĂ©e par toutes ces choses redoutables. Nous vivons au milieu de tout cela tous les jours et nous finissons peut-ĂŞtre par nous y habituer. Pourtant, il y a autour de nous des hommes et des femmes qui n’arrivent pas Ă s’habituer Ă ces catastrophes et Ă ces injustices et qui voudraient y apporter un remède. Chacun Ă sa manière, en fonction de ces aptitudes, en fonction de ses expĂ©riences passĂ©es, chacun emploie les moyens qu’il peut, les moyens qui lui semblent le mieux adaptĂ©s. Pour les uns, ce sera l’action syndicale, pour d’autres ce sera l’engagement dans des associations familiales ou de quartier, pour d’autres, le mouvement culturel, pour d’autres enfin, ce sera l’action politique. C’est cette voie qu’avait essentiellement choisie notre frère dĂ©funt Yann FouĂ©rĂ©. Il a participĂ© Ă l’action et au combat politique partout oĂą cela lui Ă©tait possible. Dès les annĂ©es 1930, il participait Ă la dĂ©fense du breton dans l’association Ar brezhoneg er skol », prĂ©curseur en Bretagne pendant et après le deuxième conflit mondial, travaillant Ă la construction d’une Bretagne fière d’elle-mĂŞme, en collaboration avec les autres pays celtiques, surtout le Pays de Galles et l’Irlande, agissant pour la crĂ©ation d’une Europe dĂ©mocratique des peuples, n’épargnant pas ses efforts pour la libĂ©ration du peuple breton. Comme beaucoup d’hommes et de femmes de sa gĂ©nĂ©ration, il avait Ă©tĂ© choquĂ©, meurtri, par les carences de la sociĂ©tĂ©. Il avait souffert de voir tant de gens en Bretagne et ailleurs malheureux, sans avenir, tant de capacitĂ©s productives mal employĂ©es, tant de bonnes volontĂ©s déçues. Il s’est engagĂ© rĂ©solument dans le changement de ce monde-lĂ . Il ne pouvait plus supporter un monde oĂą tant de gens sont condamnĂ©s Ă souffrir toute leur vie. Il avait eu envie de le reconstruire. Refaire le monde ! Relever la Bretagne ! Il nous semble que c’est une ambition impossible, un travail dĂ©mesurĂ©. La Bible nous dit que Dieu lui-mĂŞme a partagĂ© ce rĂŞve. Ce Dieu qui avait créé le ciel et la terre, ce Dieu qui avait rĂŞvĂ© d’un monde harmonieux oĂą tous puissent s’aimer, voilĂ qu’il connaĂ®t la dĂ©sillusion. Les hommes qu’il avait créés dans la joie et l’amour sont maintenant en proie aux dĂ©chirements de la haine et de la jalousie. Dieu ne peut pas se cacher qu’il a Ă©chouĂ© dans son entreprise. Il dĂ©cide alors de tout effacer et de repartir Ă zĂ©ro. La famille de NoĂ© exceptĂ©e, il va effacer toute vie de la surface de la terre. Après avoir pratiquement exterminĂ© tout le monde vivant, il veut recommencer l’histoire Ă partir de NoĂ©. C’est la première alliance dont le signe est toujours inscrit dans le ciel, cet arc-en-ciel qui est devenu le symbole de la volontĂ© de Dieu de sauver tous les hommes, et qui est l’emblème du parti des nations sans Etat au Parlement EuropĂ©en de Bruxelles. Pourtant cette nouvelle tentative, venant après celle du paradis terrestre, va, elle aussi, Ă©chouer. Quelque temps après, Dieu veut tenter de repartir Ă nouveau. Son peuple l’ayant oubliĂ© est rĂ©duit Ă l’esclavage en Egypte. J’ai entendu, dit Dieu, la plainte de mon peuple et je t’envoie, toi MoĂŻse, pour le dĂ©livrer. » C’est une nouvelle fois reparti. Mais une nouvelle fois, les choses se gâtent et le peuple regrette sa terre d’esclavage oĂą il n’avait qu’à se laisser conduire. Il trouve la libertĂ© exigeante et trop lourd Ă porter le statut d’homme debout, d’homme libre et responsable. Alors, une fois encore, Dieu veut tout recommencer Ă zĂ©ro. Il veut anĂ©antir son peuple et entreprendre une nouvelle aventure avec les descendants de ce seul MoĂŻse restĂ© fidèle. C’est MoĂŻse qui s’y oppose pour sauver la vie des ses concitoyens. Il y a bien un redĂ©part, une nouvelle nĂ©gociation entre Dieu et les hommes mais c’est toujours avec le mĂŞme peuple. Plus tard encore, la mĂŞme situation se reproduit Dieu excĂ©dĂ© par les infidĂ©litĂ©s de son peuple l’envoie en exil. Un prophète, dont les oracles sont conservĂ©s dans le livre d’IsaĂŻe, annonce alors le dĂ©sir de Dieu de nĂ©gocier avec son peuple une nouvelle alliance Voici, dit Dieu, que je vais Ă´ter leur cĹ“ur de pierre pour le remplacer par un vrai cĹ“ur, capable d’aimer. Ce jour-lĂ je conclurai avec eux une alliance nouvelle qui ne sera pas comme la première. » Mais ce nouveau pacte ne rĂ©siste pas Ă l’usure du temps. Enfin, Dieu, un peu dĂ©couragĂ©, se dĂ©cide Ă envoyer son fils. JĂ©sus offrira sa vie pour une alliance nouvelle et Ă©ternelle » avec les hommes. Lorsque nous voyons notre Dieu, contre vents et marĂ©es, essayer de refaire le monde, nous comprenons la noblesse de la tâche de ceux qui, par goĂ»t ou par dĂ©sir d’amĂ©liorer le monde, se sont consacrĂ©es Ă la tâche politique. Ils essayent eux aussi de faire triompher un ordre plus juste et plus fraternel dans le monde et dans leur pays. Et c’est cette tâche-lĂ que Yann FouĂ©rĂ© a voulu mener Ă bien dans sa Bretagne, comme dans les autres pays celtiques, et dans l’Europe aux Cent drapeaux qu’il appelait de ses vĹ“ux. Pour ce service de la Bretagne, du peuple breton, ce service des pays celtiques et de l’Europe que Yann FouĂ©rĂ© a accompli, nous adressons Ă Dieu notre merci reconnaissant. Mais en mĂŞme temps, nous accueillons les invitations de l’Evangile Ă poursuivre, chacun Ă notre place, cette tâche de refaire perpĂ©tuellement le monde et de reconstruire la Bretagne, parce que perpĂ©tuellement le mal et le mensonge, l’égoĂŻsme et la paresse continuent Ă les dĂ©grader et Ă les abĂ®mer. Que Dieu nous accorde le courage de poursuivre cette construction d’un monde fraternel, d’un monde de justice, de pax et d’amour, et d’une Bretagne livre de son destin et de son avenir. Kenavo Yann dans la joie du Paradis. Kenavo Yann e levenez ar Baradoz. Amen. ———————————————————————————————————————————– Message d’Adieu Ă Yann FouĂ©rĂ© par Erwan, un de ses fils. Au nom de toute la famille, je vous souhaite Deutmat, Bienvenus, CĂ©ad Mile Fáilte a cette cĂ©rĂ©monie d’adieu. Nous vous remercions beaucoup d’être venus si nombreux rendre un dernier hommage a notre père, Yann FouĂ©rĂ©. Notre mère Marie-Magdeleine, sa femme et fidèle compagne de Papa durant toute sa vie, qui pour des raisons de santĂ© dues a son grand âge, n’a pas pu ĂŞtre parmi nous, se joint avec nous en esprit, ainsi que tous les autres membres de la famille et les nombreux amis et admirateurs de la vie et du travail infatigable de Papa. Durant tous les Ă©vènements qui ont marquĂ© la vie de Papa, que ce soit ses activitĂ©s estudiantines, son premier travail au Ministère, son exile, son activitĂ© politique et culturel, ses convictions profondĂ©ment encrĂ©es dans la Bretagne et le FĂ©dĂ©ralisme EuropĂ©en, et ses nombreux livres – sans compter les centaines d’articles qu’il a Ă©crit tout au long de sa vie, son » Bâton de Pèlerin » ne l’a jamais quitte. C’est ce mĂŞme » Bâton de Pèlerin » qui a Ă©tĂ© repris par chacun de ses enfants dans leurs activitĂ©s respectives que ce soit les affaires, les oeuvres sociales, les sports, le théâtre et dans mon cas, la diplomatie Rozenn, Jean, Erwan, Benig et Olwen, ainsi que leurs conjoints respectives; ses petits-enfants Yola, Annig,Kareen, Tristan, qui est venu de l’autre cote de l’atlantique pour ĂŞtre avec nous, OisĂn, Benjamin, Annik et Jamie; ses arrières petits-enfants Brittany, Asher, Mara, et Tianna. C’est ce mĂŞme » Bâton de Pèlerin » qui restera toujours notre boussole dans la vie. MĂŞme dans les moments les plus difficiles, bafouĂ© par les vents de tous bords, Papa favorisait toujours le dialogue et l’espoir, restant fidèle a sa devise » ici ou ailleurs ; face a l’obscuritĂ©, il disait toujours » Il est souvent prĂ©fĂ©rable d’allumer une toute petite bougie que de supporter trop longtemps le maintient de l’obscuritĂ© . Son oeuvre et son exemple continueront a briller comme la lueur d’un phare au delĂ des brumes maritimes de la Bretagne ou de l’Irlande; ils continueront a inspirer les gĂ©nĂ©rations futures et tous ceux qui en Europe et ailleurs oeuvrent pour un monde meilleur au delĂ des prĂ©jugĂ©s, un monde ou l’esprit de gĂ©nĂ©rositĂ©, de tolĂ©rance et de respect des droits fondamentaux prĂ©valent. Kenavo Yann, Kenavo Papa, merci pour tout ce que tu as accompli et tout ce que tu a fait pour nous, pour la Bretagne et pour l’Europe. CliquĂ© sur le lien ci dessous pour les videos de la cĂ©rĂ©monie . ——————————————————————————————————————— Sur les liens ci dessous – ABP rend hommage Ă Yann FouĂ©rĂ©. Yann FouĂ©rĂ© La terre de Bretagne est … – Agence Bretagne Presse 21 oct. 2011 – Attentive Ă la forte Ă©motion de nombreuses personnes qui souhaitaient lui rendre hommage, l’Agence Bretagne Presse ouvre ce registre de … —————————————————————————————————————— 20 Octobre 2011 Avis du DĂ©cĂ©s de Yann FouĂ©rĂ©. —————————————————————————————————————– 16 Septembre 2011 Photo, prise par Annig Barrett, de la presentation par Lord Dafydd Wigley du livre, La Maison’ in Connemara’, avec au fond une grande photo de Yann FouĂ©rĂ© et, devant la photo deux de ses enfants, Rozenn et Erwan. Pour la Revue de Presse, Articles et Texte de l’hommage d’Havard Gregory, en Anglais et en Gallois, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. CliquĂ© sur la photo pour l’agrandir . PrĂ©sentation de ce livre Ă la Bibliothèque Nationale du Pays de Galles Ă Aberystwyth, le vendredi 16 Septembre 2011, Ă par Lord Dafydd Wigley. ————————————————————————————————– Pour la Revue de Presse et les articles sur cette presentation, consultĂ© le site Anglais, sous la rubrique NEWS. PRESENTATION DE CE LIVRE, Ă€ CLIFDEN, IRLANDE, AU STATION HOUSE THEATRE, VENDREDI 3 JUIN Ă par Maurice O’Scanaill MRCVS. Avril 2011 Traduction en Anglais du livre de Yann FouĂ©rĂ©, par Rozenn FouĂ©rĂ© Barrett, sous le titre – La Maison’ in Connemara – 352 pages, publication de Oldchapel Press, Oughterard, Irlande. – pour commander le livre, contactĂ© ————————————————————————————————————————————————– Avril 2011 Article dans la revue Armor’, sur l’Institut de Documentation Bretonne et EuropĂ©enne/Fondation Yann FouĂ©rĂ©. Aussi un article sur l’association Baie de Saint-Brieuc – QuĂ©bec’, crĂ©e par GĂ©rard Gautier , et NĂ©crologie de Georges Le Meur. ——————————————————————————————————————————————————- Nous voulons marquer le dĂ©part, Dimanche soir 9 Janvier 2011, de notre ami fidĂ©le, Marc Bougeard, qui a tant fait pour la Bretagne durant toute sa vie – compagnon dĂ©vouĂ© Ă qui nous devons beaucoup – Bon voyage, Marc, Ă ce Tir na Nog ou tu retrouveras dĂ©jĂ beaucoup de nos compagnons. Nos condolĂ©ances les plus sincères avec nos priĂ©res pour sa famille. ——————————————————————————————————————————————- Un grand jour – 26 Juillet 2010 – Les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© – L’évènement pour rendre hommages Ă cette occasion a eu lieu, le 25 Juillet, au Château de Quintin, en sa prĂ©sence et celle de nombreux membres de sa famille, ses amies et reprĂ©sentants de divers associations. L’évènement a inclu de nombreux tĂ©moignages de tout ceux qui s’unissaient en pensĂ©e avec Yann FouĂ©rĂ©, et a Ă©tĂ© animĂ© par des musiciens, harpistes et sonneurs. photo prise par Olwen FouĂ©rĂ© VisualisĂ© et Ă©coutĂ© dĂ©jĂ sur ce lien Ci dessous le CommuniquĂ© de Presse- Les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© se sont fĂŞtĂ©s au château de Quintin le dimanche 25 juillet 2010. Tous ceux qui travaillent de près ou de loin pour l’identitĂ© bretonne connaissent la vie et l’œuvre du patriarche du mouvement breton et du fĂ©dĂ©ralisme europĂ©en Yann FouĂ©rĂ©, homme exceptionnel, qui a tout donnĂ© et tout sacrifiĂ© pour son pays la Bretagne. Plus d’une centaine d’invitĂ©s et toute sa famille Ă©taient rĂ©unis pour assister Ă l’évènement auquel Yann lui-mĂŞme ne devait pas ĂŞtre prĂ©sent physiquement pour cause de santĂ©. Alors que d’émotion lorsqu’après la vidĂ©o de prĂ©sentation, rĂ©alisĂ© par Bertrand Le Gonidec, le centenaire fit son apparition dans la salle pour assister Ă la cĂ©rĂ©monie et Ă©couter les diffĂ©rents tĂ©moignages dont celui de son fils Erwan, ambassadeur de l’Union EuropĂ©enne en MacĂ©doine, qui a prĂ©sentĂ© au nom de la famille la vie de son père, et a dirigĂ© la cĂ©rĂ©monie. Puis Madame le maire d’Evran, Mme Mauffray venue saluer le premier centenaire Evrannais, a rappelĂ© que le berceau paternel de la famille FouĂ©rĂ© remonte Ă plus de 4 siècles. Per Lemoine, ami de toujours, a fait l’éloge du rĂ´le dĂ©terminant que ce fervent dĂ©fenseur de la Bretagne et du FĂ©dĂ©ralisme europĂ©en a accompli sans relâche tout au long de sa vie. Puis se sont succĂ©der GĂ©rard Gautier, homme politique et Ă©crivain, MĂ©riadec de Gouyon Matignon, fidèle compagnon de la cause bretonne, Michel Chauvin , prĂ©sident de la section Musique et Danse de l’ICB, lui a Ă©galement rendu hommage. Mr Chauvin Ă©tait le rĂ©alisateur et organisateur de la partie musicale pour la cĂ©rĂ©monie, reprĂ©sentĂ© par 4 harpistes. Le dernier intervenant fut Youenn Craff, traducteur de la langue bretonne. Sans oublier les sonneurs qui ont ponctuĂ© les intermèdes au son de la bombarde et du biniou, dans l’enceinte du château oĂą se tenait la rĂ©ception bretonne . La salle oĂą se tenait la rĂ©ception Ă©tait dĂ©corĂ©e par les soins de la famille, selon le souhait de Yann FouĂ©rĂ©, de tous les drapeaux des MinoritĂ©s EuropĂ©ennes.cf Exceptionnellement ses 5 enfants, ses petits-enfants et arrières petits enfants, qui vivent habituellement au 4 coins du monde, Ă©taient aussi rĂ©unis pour cette occasion unique. Son Ă©pouse Marie-Madeleine Mauger Ă©tait absente pour des problèmes de santĂ©, mais sa prĂ©sence Ă©tait dans le cĹ“ur de toute sa famille. Son arrière petite-fille Tianna, la plus jeune de la famille, a prĂ©sentĂ© un diaporama de photos reprĂ©sentant des aspects de la vie de son arrière grand-père. Vous pouvez visualisĂ© une partie de cette Ă©vènement sur le site de la Fondation , ou nous allons bientĂ´t mettre le film et l’enregistrement de l’ensemble. Cette fĂŞte restera dans les mĂ©moires de tous comme un Ă©vĂ©nement exceptionnel qui leur a permis de rendre hommage Ă un grand militant breton et FĂ©dĂ©raliste EuropĂ©en dont on ne prĂ©sente plus les diffĂ©rents Ă©crits tels que l’Europe aux cent drapeaux’, La Bretagne Ă©cartelĂ©e’, mais aussi ses autobiographies la Patrie Interdite’ et la Maison du Connemara’, et bien d’autres encore. Sa mĂ©moire et son Ĺ“uvre perdureront selon sa volontĂ© grâce Ă sa fondation et son Institut de documentation bretonne et europĂ©enne, ouverte aux historiens et aux chercheurs, oĂą se trouve ses archives et ses Ĺ“uvres ainsi que sa bibliothèque thĂ©matique. Ci-dessous, ce mĂŞme texte traduit en Breton par Youenn Craff. CliquĂ© sur les textes pour les agrandir. Article de Christian Martin a l’occasion de l’évènement- LES CENT ANS DE YANN FOUĂŠRĂŠ, EVRANNAIS, ANCIEN PATRON DE PRESSE ET ECRIVAIN ENGAGÉ. Evrannais de coeur et d’âme, Yann FouĂ©rĂ© a toujours conservĂ©, comme rĂ©sidence secondaire, la maison familiale du Plessis en Evran, berceau de sa famille dont les racines Ă©vrannaises remontent au XVIIème siècle. RĂ©sidence oĂą, disait-il, la sĂ©rĂ©nitĂ© et le calme du lieu l’aidaient Ă trouver l’inspiration nĂ©cessaire Ă ses Ă©crits. Dimanche dernier, on cĂ©lĂ©brait au château de Quintin, le centième anniversaire de cet Ă©crivain engagĂ©, hors du commun, fondateur du Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne et dont l’oeuvre militante en faveur de la Bretagne s’est traduite en une vingtaine d’ouvrages oĂą, La Patrie Interdite-Histoire d’un Breton », suivi de la Maison du Connemara-Histoire d’un Breton » et L’Europe aux cent Drapeaux », pour n’en citer que quelques uns, sont les plus connus. Un hommage impressionnant L’assistance Ă©tait considĂ©rable et près de deux cents personnes, y compris de nombreux Evrannais, Ă©taient venus lui rendre hommage Ă l’occasion de ce centième anniversaire. Le maire d’Evran, Marie-Annick Mauffrais, elle aussi, avait tenu Ă cĂ©lĂ©brer l’évĂ©nement et marquer de sa prĂ©sence ainsi que d’une courte allocution, le centenaire du doyen de ses administrĂ©s. Parmi les interventions, on a particulièrement notĂ© celle de Per Lemoine, membre de l’Institut Culturel de Bretagne et cofondateur du en breton et en français ; de GĂ©rard Gautier, homme politique et ancien conseiller rĂ©gional ; de Youen Craff et de MĂ©riadec Gouyon de Matignon, Ă©crivain apparentĂ© Ă la famille princère de Monaco. Si des camarades, en provenance de diffĂ©rents pays du monde, lui avaient fait l’amitiĂ© d’assister Ă la fĂŞte, d’autres, dans l’impossibilitĂ© de se dĂ©placer, avaient envoyĂ© des messages Ă©crits. Sa famille Ă©tait rassemblĂ©e autour de lui, enfants et petits enfants rĂ©unis pour organiser cette sympathique rĂ©union. Son Ă©pouse Madeleine, 93 ans, victime d’une fracture, n’avait malheureusement pas pu se joindre Ă eux. Rozenn, sa fille ainĂ©e, le maĂ®tre d’oeuvre de cette cĂ©lĂ©bration ; Benig, le psychothĂ©rapeute ; Erwan, le diplomate ambassadeur en MacĂ©doine ; Jean, le marĂ©yeur qui a pris la succession de l’affaire paternelle en Irlande et Olwen, l’artiste comĂ©dienne, accompagnĂ©s de leurs enfants, avaient contribuĂ© Ă la bonne organisation de cet anniversaire. Bien qu’affaibli et que ses problèmes de santĂ© aient laissĂ© planer un doute sur sa prĂ©sence, Monsieur FouĂ©rĂ© avait tenu Ă venir lui-mĂŞme, en personne, entendre les tĂ©moignages d’amitiĂ©, en français, en breton et en anglais que ses camarades lui avaient adressĂ©s. L’ambiance, conviviale, joyeuse et bretonne Le diplomate Erwann FouĂ©rĂ© a assumĂ© le rĂ´le de maĂ®tre de cĂ©rĂ©monie, qui assurait le bon dĂ©roulement de la rĂ©union, en coordonnant la projection d’un video par Bertrand Le Gonidec et un diaporama de photos numĂ©riques par la plus jeune de la famille diaporama qui retraçait les grands moments significatifs de la vie de Yann FouĂ©rĂ©, les intermèdes musicaux d’un quator de harpes dirigĂ© par Michel Chauvin, oĂą les gwerzs nostalgiques alternaient avec des ballades irlandaises, ainsi que l’intervention des sonneurs HervĂ© et Lonig le Lu ; dont les binious et bombarde donnaient la note bretonne forcĂ©ment requise. Les pauses prĂ©vues pour assouvir la soif et la petite faim Ă©ventuelles des invitĂ©s, elles, toutes aussi bretonnes dans la forme ont Ă©tĂ© Ă©galement apprĂ©ciĂ©es des invitĂ©s. Les chipotouses » de Simone Morand galette de sarrasin enroulĂ©e et dĂ©coupĂ©e en tranches fines sur de la saucisse ou du poisson et gâteaux bretons ont Ă©tĂ© de la fĂŞte, aidĂ©s d’un bon cidre bouchĂ© pour faire descendre le tout. La cour d’honneur du château de Quintin s’est avĂ©rĂ©e un cadre parfait Ă la tenue de cette rĂ©union qui s’est terminĂ©e, comme il se doit, par un vibrant Bro Goz ma Zadou », l’hymne breton qui a ceci de particulier qu’il est le mĂŞme que celui du Pays de Galles et que l’assistance Ă©couta debout, avant de prendre congĂ© de leurs hĂ´tes. Qui est donc Yann FouĂ©rĂ© ? NĂ© d’un père Ă©vrannais originaire du Bas Breil près d’Evran, inspecteur de l’Enregistrement et secrĂ©taire pour un temps du ministre Le Troquer, son fils Yann a vu le jour Ă Aignan dans le Gers, au hasard des mutations de son fonctionnaire de père. Le bagage intellectuel de Yann FouĂ©rĂ©, Ă la lumière des diplĂ´mes obtenus, est impressionnant bac de lettres bien sĂ»r il Ă©tait fort mauvais en maths, licence de lettres, certificat de lettres en sociologie et gĂ©ographie Ă©conomique, diplĂ´med’étude supĂ©rieur de droit public et constitutionnel et enfin reçu au concours de rĂ©dacteur au Ministère de l’IntĂ©rieur. La liste des activitĂ©s et professions exercĂ©es par MonsieurFouĂ©rĂ© est tout aussi impressionnante, tant par leur importance que leur variĂ©tĂ© rĂ©dacteur au Ministère de l’IntĂ©rieur, son premier emploi oĂą il se fit mettre en disponibilitĂ© pour regagner Rennes et se consacrer Ă l’action de Ar brezoneg er skol » destinĂ©e Ă l’enseignement du breton. Pendant un temps, il va assumer, par intĂ©rim, le poste de sous-prĂ©fet Ă Morlaix. Pendant l’occupation, il fonde un quotidien du soir, la Bretagne », imprimĂ© sur les presses du journal Ouest-Eclair ». Il devient, un peu plus tard, patron de La DĂ©pèche de Brest » , le futur TĂ©lĂ©gramme de Brest ». Yann FouĂ©rĂ© disait, en parlant de cette pĂ©riode, qu’il n’était pas facile d’assumer la direction d’un journal, alors que la Propaganda Staffel allemande imposait ses ukases. Ses opinions autonomistes, rĂ©gionaliste avant l’heure, mais pas sĂ©paratiste » avouait-il, lui vaudront quelques ennuis Ă la LibĂ©ration. PĂ©tainiste au dĂ©part, il reviendra rapidement sur ses opinions, lors de la dĂ©cision du MarĂ©chal, en juin 1941, de sĂ©parer la Loire-Atlantique Loire-InfĂ©rieure Ă l’époque de la Bretagne. Ceci l’avait amenĂ© Ă dĂ©clencher une violente campagne de Presse contre PĂ©tain et sa dĂ©cision. A la LibĂ©ration, il est incarcĂ©rĂ© pendant un an, libĂ©rĂ© ensuite provisoirement, dans l’attente de son procès. N’ayant pas confiance dans la neutralitĂ© de la justice d’alors, en raison de son passĂ© de militant breton. Il s’enfuit vers l’Angleterre, puis en Irlande oĂą sa famille le rejoint. Il se voit condamnĂ©, par contumace, aux travaux forcĂ©s Ă perpĂ©tuitĂ©. Il survivra, lui et sa famille, en donnant des cours de français et en Ă©crivant quelques articles pour un journal irlandais. Pour faire bouillir la marmite, Yann FouĂ©rĂ© se lance alors dans la pratique de professions assez inattendues pour un intellectuel charcutier, tenancier d’un bed and breakfast… La reprise d’un Ă©tablissement tenu par un mareyeur malouin va enfin pouvoir lui assurer une certaine stabilitĂ©. Il faudra attendre 1953, pour qu’il soit, Ă l’occasion d’une loi d’amnistie accordant un second procès aux condamnĂ©s par contumace, rejugĂ© par un tribunal miltaire et blanchi des faits de collaboration qui lui Ă©taient reprochĂ©s. Revenu en France, après une dernière pĂ©ripĂ©tie et une nouvelle incarcĂ©ration suite Ă la dĂ©nonciation par un recteur de TrĂ©mereuc, sympathisant du comme quoi il Ă©tait le chef suprĂŞm de ce mĂŞme auteur, Ă cette Ă©poque, de nombreux attentats Ă l’explosif en Bretagne. Cettte dĂ©nonciation s’étant rĂ©vĂ©lĂ©e sans fondement, Yann FouĂ©rĂ© put ĂŞtre libĂ©rĂ© assez rapidement et reprendre le cours de sa vie normale et s’adonner Ă sa passion viscĂ©rale pur l’écrit ». Nombre de ses libres ont Ă©tĂ© Ă©crits dans l’univers calme, champĂŞtre et serein de sa petite maison du Plessis, près d’Evran, oĂą il avait transfĂ©rĂ© la plus grande partie de sa bibliothĂ©que bibliothèque qui fait partie dĂ©sormais d’un fonds Yann FouĂ©rĂ©, créé pour assurer la sauvegarde de ses milliers de volumes. Christian MARTIN Article paru dans Le TĂ©lĂ©grame’ du Mercredi 4 AoĂ»t 2010 – photo prise par Bertand Le Gonidec, une semaine avant les 100 ans. 5 AoĂ»t 2010 – Article de Christian Martin sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© paru dans l’hebdomadaire, Le Peti Bleu’, de Dinan. 12 AoĂ»t 2010 Article paru dans l’hebdomadaire Le Penthièvre’, Ă l’occasion des 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©. Juillet-AoĂ»t 2010 – Page de couverture du numĂ©ro 489 de L’Avenir de la Bretagne’, avec une photo prise en 1962 de Yann Poilvet,Yann FouĂ©rĂ© et Marc Bougeard, Ă l’occasion d’un CongrĂ©s Ă Saint Brieuc. Article sur La Bretagne aux 100 bougies’ de Padrig Delorme, dans le mĂŞme numĂ©ro de l’Avenir’. 25 Juillet et 1er AoĂ»t 2010 Hommage Ă Yann FouĂ©rĂ© Ă l’occasion de ses 100 ans, dans ces articles de Charles Haegen, paru dans la revue Alsacienne, L’ami du Peuple hebdo’. Article sur les 100 ans de Yann Fouere, paru dans la revue Flamande Mededelingen’, Jaargang 34 -2010. Septembre-Octobre 2010 – Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©, paru en Breton dans le numĂ©ro 490 de L’Avenir de la Bretagne’. Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©, par Alain de Benoist dans le numĂ©ro 137, Oct./Nov., de la Revue FĂ©dĂ©raliste EuropĂ©enne, ÉlĂ©ments’. Lettre Ă Yann FouĂ©rĂ© pour ses 100 ans, par Katherine Mabire-Hentic et tĂ©moignage par Bernard Leveaux, PrĂ©sident des Amis de Jean Mabire, dans le numĂ©ro 28 de leur magazine trimestrielle. Article pour les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© dans la revue Lizher’h Minig’ -Novembre 2010, par Claude-Guy Onfray, Vice-PrĂ©sident CĂ´tes d’Armor de l’ Dans la revue Al Liamm’ de Gwengolo – Here 2010. Sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ©. Article sur le Centenaire, Yann FouĂ©rĂ©, dans le journal Basque ENBATA’, Octobre 2010, par Jakes Abeberry. Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© dans la revue Waraok’ de Novembre 2010. Janvier 2011 Article sur les 100 ans de Yann FouĂ©rĂ© dans le Bulletin d’Evran, Voyez le site Anglais pour l’article en Irlandais paru dans le Irish Times, avec traduction en Anglais. ————————————————————————————————-
Ilcherche à comprendre les quelques phrases en breton qui se trouvent dans les phylactères avec la traduction en bas de page : 35, nov. 1980. Le chant national breton Bro Gozh ma Zadoù, inspiré du chant national gallois et d’un cantique de William Jenkyn Jones, ainsi que le drapeau breton, le « Gwenn-ha-Du » dessiné par Morvan Marchal, sont des représentations objectales
Bro gozh ma zadoù Q866231 De Wikidata Aller à la navigation Aller à la recherche hymne de la BretagneBro Goz Ma ZadoùBro gozh va zadoùBro gozh ma zadou modifier Langue Libellé Description Également connu comme français Bro gozh ma zadoù hymne de la Bretagne Bro Goz Ma ZadoùBro gozh va zadoùBro gozh ma zadou anglais Bro Gozh ma Zadoù 1898 national anthem composed by James James with lyrics by François Jaffrennou Bro Gozh ma Zadou Déclarations Bro gozh ma zadoù breton Identifiants Liens de site
LaRégion Bretagne va donner un statut officiel à l’hymne breton « Bro gozh ma zadoù ». Sa version revisitée à destination du grand public sera présentée pour la première fois ce dimanche, en ouverture du derby Lorient-Rennes, au stade du Moustoir. Voilà qui va faire un peu de reuz dans le Landerneau : ce dimanche 28 novembre, à 15 h, les spectateurs du match
CHANSONS EN BRETON SUR FEUILLES VOLANTES retour sommaire Par Serge Nicolas Sources employées Introduction La feuille volante FV a certainement une origine et une inspiration traditionnelle, c'est à dire issue du milieu populaire, et à travers lui du corps social en entier. Il a été vu comment ces FV, adaptées au milieu en question, véhiculaient les idées et les thèmes attendus, c'est ce qui a fait leur succès. Il a été vu aussi comment les questions linguistiques et politiques ont pu créer une césure entre les milieux savants ou les couches supérieures de la société, et les milieux plus humbles pratiquant la langue et véhiculant les idées traditionnelles. Cette césure, qui a provoqué et favorisé un certain isolement et repli sur soi, a favorisé aussi le maintien de cette littérature, et des idées qu'elles véhiculaient. Non qu'il y ait évidemment des exceptions de tout temps, il y a eu des intellectuels ou des personnes de la haute société qui ont pu garder le souvenir ou l'intérêt envers la langue ou les domaines traditionnels et en sentir la valeur, et qui ont pu par leur pouvoir initier des actions. Cette césure, provoquant donc isolement et repli sur soi, doit être nuancée il a été dit aussi que la surveillance des autorités, laïques ou politiques et religieuses aussi, ne pouvait pas ne pas s'exercer à ce niveau comme ailleurs. Pas question donc de voir des idées archaïques survivances païennes par exemple ou des idées politiques hétérodoxes se diffuser par ce média. L'isolement et le repli sur soi doivent aussi être relativisé, car les gens étaient curieux de nouvelles fraîches et sensationnelles de préférence, et les contacts existaient, c'était une nécessité, par le biais des échanges, commerciaux ou autres, à l'échelon local, régional, national ou international. 1-Local, C'était le monde des colporteurs d'articles et aussi de nouvelles, des pardons et marchés locaux; 2-Régional C'étaient les grandes foires et échanges entre terroirs, par exemple les maquignons léonards centralisant à Landivisiau une grande partie des chevaux de Basse-Bretagne. La religion était parfois le prétexte de ces échanges, ainsi les voyages ou pèlerinages à Saint Jean du Doigt, au Kreizker à Saint Pol, à Saint Anne à Auray, attiraient tous les terroirs. 3-National Par les échanges de main-d'oeuvre. L'émigration ne date pas d'hier, là comme ailleurs, et il y avait par exemple des migrations saisonnières de Bretagne vers la Beauce lors de la saison betteravière; l'armée était un autre pourvoyeur d'échanges et d'expériences relatées et partagées ensuite. Du temps où la France avait un empire colonial, les échanges actifs centralisés dans les ports de commerce ou les ports militaires agissaient longtemps et en profondeur dans la société. Tout le monde avait un parent, un cousin, un neveu; parti dans les colonies qui en ramenait des produits étranges et des souvenirs merveilleux. 4-International Outre ce qui a été dit sur les ports et échanges, ne pas oublier que les échanges internationaux de biens et de produits, étaient aussi une nécessité avant les transports rapides et de masse existant maintenant, et qui ont le tort de tout centraliser au MIN de Rungis près de Paris. Citons par exemple les maquignons léonards toujours, exportant les chevaux vers l'Angleterre, les marchands de primeurs et d'oignons, sans compter l'importation du charbon gallois en Bretagne avant l'arrivée du chemin de fer. Les pêcheurs anglais, irlandais ou espagnols fréquentaient aussi les eaux et les ports du pays. Tout ceci crée donc un climat, un humus fertile dans lequel jouent diverses influences, et dans lequel la chanson se crée et prospère. Comment était-elle créée ? Là est le premier problème. Le schéma le plus courant est celui d'une création rurale, collective, anonyme, dont l'archétype est bien décrit dans le Barzaz Breiz de La Villemarqué Introduction, p. XXXVII. Ce schéma existe bien sûr, mais il a été adopté avec passion, parfois aveuglement; et son défaut principal est, quand on le suit aveuglément, de stériliser tout le reste, et surtout ce qui est venu après lui. Ce schéma est partiel, et partial, et voici pourquoi. 1-Il est partiel, tout d'abord parce que La Villemarqué n'a jamais dit que ce soit un modèle exclusif. Il faudrait, ce qui est de bonne critique, replacer les choses dans leur contexte. La "querelle du Barzaz Breiz" a fait couler assez d'encre sans y revenir ici. Un point dans le débat est intéressant en ce qu'il éclaire un peu cette problématique. Dans le travail de La Villemarqué, l'époque compte bien sûr, et la façon de travailler joue beaucoup. Ainsi, La Villemarqué fait ses recherches, met en place un cadre dans lequel elles rentrent bien, selon les canons de l'époque, comme c'était le cas dans les recherches sur le Kalevala en Finlande, ou en Allemagne avec les contes populaires à la même époque. Il met en oeuvre, travaille les textes, rabote les aspérités de textes parfois crus; pensant par là donner plus de valeur au répertoire, il fusionne et synthétise les versions, puis il les publie. L'erreur à ne pas commettre est de penser que La Villemarqué devait travailler avec nos critères actuels on travaillait comme cela à son époque. Et cela explique l'incompréhension dès l'origine, en particulier avec Luzel par exemple. Cette polémique existe, mais le débat étant clos, du moins en ce qui concerne La Villemarqué, il ne faut plus être prisonnier des stéréotypes qu'il a proposés et non imposés. Son schéma était partiel car rural, ce qui excluait tout le monde maritime, et celui des villes et petits commerçants, fonctionnaires ou artisans qui y vivaient, et qui n'ont aucune raison d'être exclus à priori du monde traditionnel, dont en plus ils étaient le plus souvent issus. 2-Son schéma était partial car il supposait un collectivisme utopique qui n'a pas existé, et qui fait penser à l'idéologie de la Russie de l'époque, travaillée par les mouvements révolutionnaires, tandis que les nobles et la cour russe idéalisaient le bon moujik, illettré, religieux et fidèle au tsar. On sait où cela les a menés. Le parallèle est parfois frappant avec l'iconographie qui est donnée du bon paysan breton travailleur, priant Saint Isidore, fidèle à la noblesse plutôt qu'aux besogneux de la ville, et attendant les biens des cieux plus que ceux de la terre... Transposition pure et simple de l'image du bon moujik en Basse-Bretagne, entachée de présupposés traditionalistes, du côté péjoratif de cette idéologie. Bien sûr, en Bretagne, la civilisation rurale est besogneuse sinon pauvre, mais elle est ou était en tout cas fortement structurée et hiérarchisée, ainsi d'ailleurs que surveillée, par les autorités, le clergé, le fisc et les gardes-champêtres; tous intervenants qui ne sont finalement en règle que des fils de la campagne ayant quitté la terre par souhait ou nécessité. Le monde rural aime sa tradition et la création, les nouvelles, etc., mais il a tendance pour cela, en employant une expression moderne, à sous-traiter. Il y a à cet égard des intervenants traditionnellement connus, tels que les tailleurs, qui vont de ferme en ferme travailler. Il y en a d'autres, nomades ou semi-nomades par nécessité plus qu'autrement. Colporteurs, mendiants, pèlerins par procuration; tous ces gens sont parfois des chanteurs professionnels, cette profession complétant leurs ressources. Un grand danger est de céder à l'angélisme primaire qui serait de considérer à priori comme "bien collectif" la création ainsi mise en avant. Or, c'est là une préoccupation actuelle plus que celle de l'époque, entachée de présupposés idéologiques, nullement celle de l'époque qui l'a vue naître. Au contraire, le créateur, de si basse extraction soit-il, quand il accède à une semi-notoriété suffisante pour qu'on fasse appel à lui, ou même pour voir ses chansons imprimées sur FV et vendues, s'empresse-t-il de mettre son nom au bas des feuilles, pour en assurer la propriété, et augmenter son renom. Le soi-disant "bien collectif" aurait pour l'auteur un autre effet pervers, celui de le bâillonner, de le priver de parole. Prendre ses créations, c'est le priver de son bien. A l'époque à la rigueur, cela était de peu de conséquences car une nouvelle chanson était vite composée. Actuellement, le dégât est bien plus grave car les circuits de création et de communication de chansons sont bien plus altérés, et les chanteurs ou chanteuses ne sont pas immortels... On retourne au problème tradition-transmission. I- Les sources employées Au delà de la création collective et de la création d'auteur, se pose vite la question des sources employées. En effet, le chant s'inspire de bien des thèmes. Quand il "rime" sur un fait divers ou un événement dont il a directement connaissance, l'auteur trouve son inspiration en lui-même. Quand il obéit à une "commande" précise comme cela arrive, il utilise d'autres sources en général imprimées * les journaux, * les livres de religion, * les traductions d'hymnes ou de cantiques. Il n'est pas possible d'objecter à ces faits l'analphabétisme ou la méconnaissance du Français, nécessité fait loi, et en cas de besoin, les compositeurs se faisaient lire / traduire le journal, et rimaient leur chanson dans leur tête en breton. 1-Les journaux. Il y a une connivence ancienne entre journaux et FV. Cela tient tout simplement à leur origine commune. La FV peut en effet être considérée comme la survivance d'une forme archaïque de prototypes de journaux. On a déjà évoqué la question des canards du XVIe siècle, perdurant jusqu'à nos jours, au point qu'en argot français, le mot canard désigne toujours le journal, ainsi que l'opposition, également toujours d'actualité, entre la presse d'idées et la presse à sensation. 2-Utilisation de livres et de cantiques. Il y a souvent une commande initiale, et celle-ci est souvent religieuse. Les autorités laïques n'interviennent que rarement dans le domaine des FV et se préoccupent peu de faire traduire des ouvrages, sauf quand il y a nécessité ou bénéfice immédiatement perceptible. Ainsi, ce sera au XVIIIe siècle l'Evêque de Saint Brieuc qui fera composer des chansons favorables à la culture des pommes de terre, ce qui lui vaudra le surnom bien mérité d' "Eskob ar Patatez", l'Evêque des patates. La surveillance du clergé local était serrée également, les autorités utilisant les FV comme moyens de lutte contre l'obscurantisme. Voici un exemple du cosmopolitisme des sources le cantique de Sainte Philomène, édité à Morlaix en Breton vers 1850, dont le dernier couplet dit, une fois traduit Cette ballade est tirée d'un petit livre Imprimé à Paris dans le livre de Lauzan Approuvé par les docteurs de l'Italie Signé par l'Evêque de Lauzan, appelé Pierre Tobie. 3-Traduction d'hymnes, etc. Beaucoup d'hymnes ont été traduits, de la Marseillaise à l'Internationale, en passant par les importations comme l'hymne gallois devenu avec de nouvelles paroles l'hymne breton, "Bro Goz ma zadoù". A l'opposé sur l'échiquier politique, on ne trouve guère que quelques chansons royalistes basées sur Jeanne d'Arc, ou Henri IV. Sommaire Contact
Eneffet, dès 1930, Fernand Jacq adhère au Parti Communiste Français alors qu’il est étudiant à Rennes. Il devient conseiller municipal au Huelgoat en 1935, puis participe à sa restructuration après son interdiction en septembre 1939. Il fut élu municipal à Huelgoat de 1935 à 1939. En 1935, la liste communiste aux municipales, composée de huit artisans, quatre
Paroles en Breton Brittany National Anthem - Bro gozh ma zadoù Traduction en Français Brittany National Anthem - Bro gozh ma zadoù Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do. L'Arvor est renommée à travers le monde. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad, Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons A skuilhas eviti o gwad. Versèrent leur sang pour elle. O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. Enne kousk meur a Vreizhad taer ! En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv; Les Bretons sont des gens durs et forts ; N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv, Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz, Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, Ta langue est restée vivante à jamais, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Son cœur ardent tressaille encore pour elle. Dihunet out bremañ, ma Breizh ! Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! »
. 755 29 359 106 153 278 753 216
bro gozh ma zadoù traduction breton français