LodewijkCol - page artistique. 147 likes · 2 talking about this. auteur-compositeur-interprète-écrivain. groupe de musique: KANER BIHAN contact: lodewijk.col@gmail.com Les chanteurs qui ont repris cet hymne breton La chanson a été reprise par plusieurs musiciens Alan Stivell en 1995 Tri Yann en 1998, 2001 et 2004 Tri Bleiz Die en 2005 Didier Squiban Trio en 2010 Nolwenn Leroy en 2010 Les temps forts bretons au rythme du Bro Gozh Ma Zadou L'hymne breton a été repris à plusieurs reprises par des personnalités politiques bretonnes, ou lors d'événements officiels En ouverture du procès de l'Amoco Cadiz en 1982 à Chicago par 150 élus bretons La préfète de région Bernadette Malgorn a repris l'hymne lors d'une cérémonie officielle en 2006 Lors des rencontres de de l'équipe de bretagne de football à Rennes, Saint-Brieuc ou St Nazaire Lors de la finale de la coupe de france de football qui opposa 2 club bretons, le Stade Rennaix et l'En Avant de Guingamp. Le président de région JY Le Drian était intervenu pour que l'hymne soit joué. Cet hymne est également diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade Rennais, lors des matches de championnat et de coupe. La SNCF a utilisé ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon à la fin des années 60 Les paroles Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! » La Traduction Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons versèrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, ta langue est restée vivante à jamais, son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! »
BroNaoned. Pays de Nantes : Marzan (*Marzhan) pajenn bet digoret d'an 10t a viz Mezheven 2013 : page ouverte le 10 juin 2013 * forum du site Marikavel : Academia Celtica : dernière mise à jour : 16/06/2021 20:50:01. Définition: commune de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned; comté et évêché de Nantes.. Aujourd'hui dans la région administrative non
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire. Publié le 29 avril 2014 Déjà chanté en clôture de la finale de la coupe de France 2008-2009, l'hymne breton Bro gozh ma zadoù sera à nouveau entonné dans le cadre du match opposant le samedi 3 mai les deux clubs bretons du Stade rennais et de l'EA Guingamp alors que ceux-ci se retrouvent de nouveau à ce stade de la compétition. Après Alan Stivell en 2009, c'est Nolwenn Leroy qui a été choisie officiellement cette année pour interpréter ce chant devant le public du stade de France où se jouera la finale. Ceci fait à la suite d'une demande formulée par écrit la semaine dernière par le président de la région Bretagne Pierrick Massiot à l'intention de son homologue de la Fédération française de football Noël Le Graët, et acceptée par ce dernier. Le bagad Roazhon et le bagad Gwengamp sont aussi inclus dans cette programmation, avant que la Garde républicaine n'interprète La Marseillaise. Sources[modifier modifier le wikicode] fr – Coupe de France. Nolwenn Leroy chantera le bro gozh ma zadoù ». Ouest-France, 28 avril 2014. fr – Sylvaine Salliou, Nolwenn Leroy chantera le Bro Gozh pour la finale au Stade de France ». France 3 Bretagne, 29 avril 2014. fr – Coupe de France La Bretagne partagée ». FranceTV Sport, 29 avril 2014. Actualiser la page Jour précédent 29 avril 2014 Jour suivant Partager cet article Courriel, Digg, Facebook, Reddit, Linkedin, Twitter, Whatsapp

LeBro Gozh ma zadoù, l'hymne breton, chanté par Aziliz Manrow et Gilles Servat.

Décembre 2011 – Presentation du livre – L’Europe aux cent drapeaux – de Yann Fouéré, réédité . — L’Europe aux cent Drapeaux» – l’essai de Yann Fouéré pour servir à la construction de l’Europe vient d’être réédité par La Fondation Yann Fouéré». Cet ouvrage est le livre phare de Yann Fouéré où il développe sa grande idée le Fédéralisme Européen», l’autonomie des Nations sans État dans le cadre d’une Europe des Ethnies. En vente auprès de la fondation au 09 63 25 93 58 Source ————————————————————————————————————- Consulté aussi la rubrique Nécrologies , et NEWS de notre site ENGLISH pour d’autres Nécrologies. 27 Octobre 2011 Article de Christian Martin, paru dans le numéro 3427 du Journal Le petit Bleu des Côtes d’Armor ». Photo de Christian Martin, prise au 100 ans de Yann Fouéré avec sa fille Olwen, en Juillet de l’année dernière. ———————————————————————————————————— La famille Fouéré communique sur la mise en ligne non autorisée de L’Europe aux Cent Drapeaux ————————————————————————————————————— Sur Agence Bretagne Press- Yann Fouéré part accompagné d’un dernier Bro gozh Dépêche du 26/10/2011 – 238 de notre correspondant P. Argouarch GUINGAMP/GWENGAMP — Environ 400 personnes ont assisté à l’enterrement du leader breton Yann Fouéré à Notre-Dame-de-Bon Secours à Guingamp parmi une nuée de gwenn ha du et même de bannières tenues par des représentants de cette Europe aux cent drapeaux pour laquelle Yann Fouéré s’est battu toute sa vie. On ne pouvait plus distinguer la vierge noire, cette fameuse vierge qui trône au coeur de cette basilique bretonne, tant il y avait de drapeaux bretons et européens ; comme si chacun avait voulu brandir le sien en témoignage de son soutien au disparu. Entré au son du biniou, le cerceuil du défunt est ressorti accompagné d’un ultime Bro gozh va Zadoù. Les enfants et les petits-enfants de Yann, dont certains venaient d’Irlande, étaient tous là – ainsi que la vieille garde bretonne composée d’anciens du Front de Libération de la Bretagne FLB ou d’anciens résistants et patriotes bretons comme Pierre Le Moine, un des amis du défunt, et même d’un ou deux survivants de l’époque d’avant guerre. Image rare, mais forte de symboles, des nationalistes de droite comme de gauche étaient présents pour ce dernier hommage. Le dernier message de Yann Fouéré est un poème qu’une de ses filles a lu durant la cérémonie En guise d’adieu C’est mon corps seulement que vous mettez en terre » Car je vous laisserai l’écho de mes combats; Que l’exil, la prison, la crainte ni la guerre Qui ne m’ont arrêté, ne vous arrêtent pas ! Yann Fouéré ————————————————————————————————————————– Communiqué de Presse du journal L’Avenir de la Bretagne’– Le 20 octobre dernier, la Bretagne a perdu un de ses plus grands défenseurs. Yann Fouéré s’est éteint à l’âge de 101 ans auprès des siens dans son appartement de St Brieuc. Promoteur et apôtre d’une Bretagne fédérale dans une Europe fédérale, militant infatigable des Libertés bretonnes, écrivain et journaliste éclairé mais Breton avant tout, Yann Fouéré a été un précurseur. C’est lui qui a créé, en 1934, la première association réclamant l’enseignement du breton dans les écoles ar brezhoneg er skol. Il a aussi fondé le premier quotidien de sensibilité bretonne La Bretagne » à une époque pourtant troublée. A son retour d’exil au Pays de Galles puis en Irlande, il fut là encore, le premier à oser réclamer, dès 1957, un statut particulier pour la Bretagne. Il a été à l’origine du renouveau du mouvement politique breton en lançant, entre autres, le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne » le parti Strollad ar Vro » et en 1982 le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre. La somme de ses entreprises au service de la Bretagne est considérable ainsi, c’est aussi lui qui est à l’origine du Comité Consultatif de Bretagne, du Parti Fédéraliste des Etats sans Nations, de l’Alliance Libre Européenne, de la Ligue Celtique et auteur de nombreux ouvrages de référence L’Europe aux cent drapeaux »…. Fédéraliste plutôt qu’autonomiste, régionaliste plutôt que séparatiste, la Bretagne d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Ses amis du et du journal L’Avenir de la Bretagne » qu’il avait fondé en 1958 saluent la mémoire d’un visionnaire pacifiste, qui a toujours refusé la voie de la violence et lui rendront hommage lors de ses obsèques qui se tiendront le mardi 25 en la basilique Notre Dame de Bon Secours à Guingamp à 14 h 30. Kenavo, Yann, veaji mat d’an Tir na Nog ————————————————————————————————————————— Homélie de L’Abbé Yann Talbot- Homelienne evit Yann Fouéré Il y a une quinzaine d’années, lors d’une célébration du lundi de Pâques autour de la tombe de l’abbé Yann Vari Perrot, près de la chapelle de Koatkev en Scrignac, Yann Fouéré m’avait demandé de célébrer ses obsèques à Guingamp quand le moment serait venu. A cette époque, il était encore très actif et guilleret, il n’avait encore que 85 ans ! Presque un jeune homme. Je le lui avais promis. C’est que je connaissais Yann Fouéré depuis bien longtemps, depuis que, jeune étudiant à Rennes au début des années 60 au siècle dernier… je participais aux activités du Mouvement Politique Breton, le MOB, qu’il venait de fonder. Puis, je le visitai plusieurs fois fin des années 60 et début 70, en Irlande dans le Connemara, dans son entreprise de mareyage. Ensuite en Bretagne, nous nous rencontrâmes assez souvent lors de célébrations, de réunions, ou de manifestations. Je le revis il y a 3 ans pour ses dernières volontés et un échange de vues sur la Bretagne, son avenir, et sur le sens de la vie et de la mort. Je ne détaillerai pas ici son rôle dans l’histoire de la Bretagne du XXème siècle, son engagement pour les droits du peuple breton, ses combats, son oeuvre d’écrivain et de journaliste ; d’autres le feront ici ou ailleurs. Je parlerai de l’homme politique chrétien, et comment il peut se situer dans ce monde. Car Yann Fouéré était un chrétien convaincu. Pour beaucoup d’entre nous, la vie est dure ! Pour beaucoup de gens que nous rencontrons, la vie est difficile ! Les problèmes de travail et de chômage, les difficultés des enfants à l’école, la drogue qui frappe toutes les classes de la société, comme aussi l’alcool qui est encore dix fois plus meurtrier que la drogue, les accidents de la route, le cancer, le sida… Et chez nous les droits de la Bretagne et du peuple breton qui sont niés, son identité menacée, sa langue menacée de mort programmée. Tout cela n’est qu’un ensemble de mots quand nous en parlons, mais en réalité, ce sont des ensembles de personnes qui sont concernées par ces fléaux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui souffrent de ces choses-là et qui voient leur vie cassée ou désorganisée par toutes ces choses redoutables. Nous vivons au milieu de tout cela tous les jours et nous finissons peut-être par nous y habituer. Pourtant, il y a autour de nous des hommes et des femmes qui n’arrivent pas à s’habituer à ces catastrophes et à ces injustices et qui voudraient y apporter un remède. Chacun à sa manière, en fonction de ces aptitudes, en fonction de ses expériences passées, chacun emploie les moyens qu’il peut, les moyens qui lui semblent le mieux adaptés. Pour les uns, ce sera l’action syndicale, pour d’autres ce sera l’engagement dans des associations familiales ou de quartier, pour d’autres, le mouvement culturel, pour d’autres enfin, ce sera l’action politique. C’est cette voie qu’avait essentiellement choisie notre frère défunt Yann Fouéré. Il a participé à l’action et au combat politique partout où cela lui était possible. Dès les années 1930, il participait à la défense du breton dans l’association Ar brezhoneg er skol », précurseur en Bretagne pendant et après le deuxième conflit mondial, travaillant à la construction d’une Bretagne fière d’elle-même, en collaboration avec les autres pays celtiques, surtout le Pays de Galles et l’Irlande, agissant pour la création d’une Europe démocratique des peuples, n’épargnant pas ses efforts pour la libération du peuple breton. Comme beaucoup d’hommes et de femmes de sa génération, il avait été choqué, meurtri, par les carences de la société. Il avait souffert de voir tant de gens en Bretagne et ailleurs malheureux, sans avenir, tant de capacités productives mal employées, tant de bonnes volontés déçues. Il s’est engagé résolument dans le changement de ce monde-là. Il ne pouvait plus supporter un monde où tant de gens sont condamnés à souffrir toute leur vie. Il avait eu envie de le reconstruire. Refaire le monde ! Relever la Bretagne ! Il nous semble que c’est une ambition impossible, un travail démesuré. La Bible nous dit que Dieu lui-même a partagé ce rêve. Ce Dieu qui avait créé le ciel et la terre, ce Dieu qui avait rêvé d’un monde harmonieux où tous puissent s’aimer, voilà qu’il connaît la désillusion. Les hommes qu’il avait créés dans la joie et l’amour sont maintenant en proie aux déchirements de la haine et de la jalousie. Dieu ne peut pas se cacher qu’il a échoué dans son entreprise. Il décide alors de tout effacer et de repartir à zéro. La famille de Noé exceptée, il va effacer toute vie de la surface de la terre. Après avoir pratiquement exterminé tout le monde vivant, il veut recommencer l’histoire à partir de Noé. C’est la première alliance dont le signe est toujours inscrit dans le ciel, cet arc-en-ciel qui est devenu le symbole de la volonté de Dieu de sauver tous les hommes, et qui est l’emblème du parti des nations sans Etat au Parlement Européen de Bruxelles. Pourtant cette nouvelle tentative, venant après celle du paradis terrestre, va, elle aussi, échouer. Quelque temps après, Dieu veut tenter de repartir à nouveau. Son peuple l’ayant oublié est réduit à l’esclavage en Egypte. J’ai entendu, dit Dieu, la plainte de mon peuple et je t’envoie, toi Moïse, pour le délivrer. » C’est une nouvelle fois reparti. Mais une nouvelle fois, les choses se gâtent et le peuple regrette sa terre d’esclavage où il n’avait qu’à se laisser conduire. Il trouve la liberté exigeante et trop lourd à porter le statut d’homme debout, d’homme libre et responsable. Alors, une fois encore, Dieu veut tout recommencer à zéro. Il veut anéantir son peuple et entreprendre une nouvelle aventure avec les descendants de ce seul Moïse resté fidèle. C’est Moïse qui s’y oppose pour sauver la vie des ses concitoyens. Il y a bien un redépart, une nouvelle négociation entre Dieu et les hommes mais c’est toujours avec le même peuple. Plus tard encore, la même situation se reproduit Dieu excédé par les infidélités de son peuple l’envoie en exil. Un prophète, dont les oracles sont conservés dans le livre d’Isaïe, annonce alors le désir de Dieu de négocier avec son peuple une nouvelle alliance Voici, dit Dieu, que je vais ôter leur cœur de pierre pour le remplacer par un vrai cœur, capable d’aimer. Ce jour-là je conclurai avec eux une alliance nouvelle qui ne sera pas comme la première. » Mais ce nouveau pacte ne résiste pas à l’usure du temps. Enfin, Dieu, un peu découragé, se décide à envoyer son fils. Jésus offrira sa vie pour une alliance nouvelle et éternelle » avec les hommes. Lorsque nous voyons notre Dieu, contre vents et marées, essayer de refaire le monde, nous comprenons la noblesse de la tâche de ceux qui, par goût ou par désir d’améliorer le monde, se sont consacrées à la tâche politique. Ils essayent eux aussi de faire triompher un ordre plus juste et plus fraternel dans le monde et dans leur pays. Et c’est cette tâche-là que Yann Fouéré a voulu mener à bien dans sa Bretagne, comme dans les autres pays celtiques, et dans l’Europe aux Cent drapeaux qu’il appelait de ses vœux. Pour ce service de la Bretagne, du peuple breton, ce service des pays celtiques et de l’Europe que Yann Fouéré a accompli, nous adressons à Dieu notre merci reconnaissant. Mais en même temps, nous accueillons les invitations de l’Evangile à poursuivre, chacun à notre place, cette tâche de refaire perpétuellement le monde et de reconstruire la Bretagne, parce que perpétuellement le mal et le mensonge, l’égoïsme et la paresse continuent à les dégrader et à les abîmer. Que Dieu nous accorde le courage de poursuivre cette construction d’un monde fraternel, d’un monde de justice, de pax et d’amour, et d’une Bretagne livre de son destin et de son avenir. Kenavo Yann dans la joie du Paradis. Kenavo Yann e levenez ar Baradoz. Amen. ———————————————————————————————————————————– Message d’Adieu à Yann Fouéré par Erwan, un de ses fils. Au nom de toute la famille, je vous souhaite Deutmat, Bienvenus, Céad Mile Fáilte a cette cérémonie d’adieu. Nous vous remercions beaucoup d’être venus si nombreux rendre un dernier hommage a notre père, Yann Fouéré. Notre mère Marie-Magdeleine, sa femme et fidèle compagne de Papa durant toute sa vie, qui pour des raisons de santé dues a son grand âge, n’a pas pu être parmi nous, se joint avec nous en esprit, ainsi que tous les autres membres de la famille et les nombreux amis et admirateurs de la vie et du travail infatigable de Papa. Durant tous les évènements qui ont marqué la vie de Papa, que ce soit ses activités estudiantines, son premier travail au Ministère, son exile, son activité politique et culturel, ses convictions profondément encrées dans la Bretagne et le Fédéralisme Européen, et ses nombreux livres – sans compter les centaines d’articles qu’il a écrit tout au long de sa vie, son » Bâton de Pèlerin » ne l’a jamais quitte. C’est ce même » Bâton de Pèlerin » qui a été repris par chacun de ses enfants dans leurs activités respectives que ce soit les affaires, les oeuvres sociales, les sports, le théâtre et dans mon cas, la diplomatie Rozenn, Jean, Erwan, Benig et Olwen, ainsi que leurs conjoints respectives; ses petits-enfants Yola, Annig,Kareen, Tristan, qui est venu de l’autre cote de l’atlantique pour être avec nous, Oisín, Benjamin, Annik et Jamie; ses arrières petits-enfants Brittany, Asher, Mara, et Tianna. C’est ce même » Bâton de Pèlerin » qui restera toujours notre boussole dans la vie. Même dans les moments les plus difficiles, bafoué par les vents de tous bords, Papa favorisait toujours le dialogue et l’espoir, restant fidèle a sa devise » ici ou ailleurs ; face a l’obscurité, il disait toujours » Il est souvent préférable d’allumer une toute petite bougie que de supporter trop longtemps le maintient de l’obscurité . Son oeuvre et son exemple continueront a briller comme la lueur d’un phare au delà des brumes maritimes de la Bretagne ou de l’Irlande; ils continueront a inspirer les générations futures et tous ceux qui en Europe et ailleurs oeuvrent pour un monde meilleur au delà des préjugés, un monde ou l’esprit de générosité, de tolérance et de respect des droits fondamentaux prévalent. Kenavo Yann, Kenavo Papa, merci pour tout ce que tu as accompli et tout ce que tu a fait pour nous, pour la Bretagne et pour l’Europe. Cliqué sur le lien ci dessous pour les videos de la cérémonie . ——————————————————————————————————————— Sur les liens ci dessous – ABP rend hommage à Yann Fouéré. Yann Fouéré La terre de Bretagne est … – Agence Bretagne Presse 21 oct. 2011 – Attentive à la forte émotion de nombreuses personnes qui souhaitaient lui rendre hommage, l’Agence Bretagne Presse ouvre ce registre de … —————————————————————————————————————— 20 Octobre 2011 Avis du Décés de Yann Fouéré. —————————————————————————————————————– 16 Septembre 2011 Photo, prise par Annig Barrett, de la presentation par Lord Dafydd Wigley du livre, La Maison’ in Connemara’, avec au fond une grande photo de Yann Fouéré et, devant la photo deux de ses enfants, Rozenn et Erwan. Pour la Revue de Presse, Articles et Texte de l’hommage d’Havard Gregory, en Anglais et en Gallois, consulté le site Anglais, sous la rubrique NEWS. Cliqué sur la photo pour l’agrandir . Présentation de ce livre à la Bibliothèque Nationale du Pays de Galles à Aberystwyth, le vendredi 16 Septembre 2011, à par Lord Dafydd Wigley. ————————————————————————————————– Pour la Revue de Presse et les articles sur cette presentation, consulté le site Anglais, sous la rubrique NEWS. PRESENTATION DE CE LIVRE, À CLIFDEN, IRLANDE, AU STATION HOUSE THEATRE, VENDREDI 3 JUIN à par Maurice O’Scanaill MRCVS. Avril 2011 Traduction en Anglais du livre de Yann Fouéré, par Rozenn Fouéré Barrett, sous le titre – La Maison’ in Connemara – 352 pages, publication de Oldchapel Press, Oughterard, Irlande. – pour commander le livre, contacté ————————————————————————————————————————————————– Avril 2011 Article dans la revue Armor’, sur l’Institut de Documentation Bretonne et Européenne/Fondation Yann Fouéré. Aussi un article sur l’association Baie de Saint-Brieuc – Québec’, crée par Gérard Gautier , et Nécrologie de Georges Le Meur. ——————————————————————————————————————————————————- Nous voulons marquer le départ, Dimanche soir 9 Janvier 2011, de notre ami fidéle, Marc Bougeard, qui a tant fait pour la Bretagne durant toute sa vie – compagnon dévoué à qui nous devons beaucoup – Bon voyage, Marc, à ce Tir na Nog ou tu retrouveras déjà beaucoup de nos compagnons. Nos condoléances les plus sincères avec nos priéres pour sa famille. ——————————————————————————————————————————————- Un grand jour – 26 Juillet 2010 – Les 100 ans de Yann Fouéré – L’évènement pour rendre hommages à cette occasion a eu lieu, le 25 Juillet, au Château de Quintin, en sa présence et celle de nombreux membres de sa famille, ses amies et représentants de divers associations. L’évènement a inclu de nombreux témoignages de tout ceux qui s’unissaient en pensée avec Yann Fouéré, et a été animé par des musiciens, harpistes et sonneurs. photo prise par Olwen Fouéré Visualisé et écouté déjà sur ce lien Ci dessous le Communiqué de Presse- Les 100 ans de Yann Fouéré se sont fêtés au château de Quintin le dimanche 25 juillet 2010. Tous ceux qui travaillent de près ou de loin pour l’identité bretonne connaissent la vie et l’œuvre du patriarche du mouvement breton et du fédéralisme européen Yann Fouéré, homme exceptionnel, qui a tout donné et tout sacrifié pour son pays la Bretagne. Plus d’une centaine d’invités et toute sa famille étaient réunis pour assister à l’évènement auquel Yann lui-même ne devait pas être présent physiquement pour cause de santé. Alors que d’émotion lorsqu’après la vidéo de présentation, réalisé par Bertrand Le Gonidec, le centenaire fit son apparition dans la salle pour assister à la cérémonie et écouter les différents témoignages dont celui de son fils Erwan, ambassadeur de l’Union Européenne en Macédoine, qui a présenté au nom de la famille la vie de son père, et a dirigé la cérémonie. Puis Madame le maire d’Evran, Mme Mauffray venue saluer le premier centenaire Evrannais, a rappelé que le berceau paternel de la famille Fouéré remonte à plus de 4 siècles. Per Lemoine, ami de toujours, a fait l’éloge du rôle déterminant que ce fervent défenseur de la Bretagne et du Fédéralisme européen a accompli sans relâche tout au long de sa vie. Puis se sont succéder Gérard Gautier, homme politique et écrivain, Mériadec de Gouyon Matignon, fidèle compagnon de la cause bretonne, Michel Chauvin , président de la section Musique et Danse de l’ICB, lui a également rendu hommage. Mr Chauvin était le réalisateur et organisateur de la partie musicale pour la cérémonie, représenté par 4 harpistes. Le dernier intervenant fut Youenn Craff, traducteur de la langue bretonne. Sans oublier les sonneurs qui ont ponctué les intermèdes au son de la bombarde et du biniou, dans l’enceinte du château où se tenait la réception bretonne . La salle où se tenait la réception était décorée par les soins de la famille, selon le souhait de Yann Fouéré, de tous les drapeaux des Minorités Européennes.cf Exceptionnellement ses 5 enfants, ses petits-enfants et arrières petits enfants, qui vivent habituellement au 4 coins du monde, étaient aussi réunis pour cette occasion unique. Son épouse Marie-Madeleine Mauger était absente pour des problèmes de santé, mais sa présence était dans le cœur de toute sa famille. Son arrière petite-fille Tianna, la plus jeune de la famille, a présenté un diaporama de photos représentant des aspects de la vie de son arrière grand-père. Vous pouvez visualisé une partie de cette évènement sur le site de la Fondation , ou nous allons bientôt mettre le film et l’enregistrement de l’ensemble. Cette fête restera dans les mémoires de tous comme un événement exceptionnel qui leur a permis de rendre hommage à un grand militant breton et Fédéraliste Européen dont on ne présente plus les différents écrits tels que l’Europe aux cent drapeaux’, La Bretagne écartelée’, mais aussi ses autobiographies la Patrie Interdite’ et la Maison du Connemara’, et bien d’autres encore. Sa mémoire et son œuvre perdureront selon sa volonté grâce à sa fondation et son Institut de documentation bretonne et européenne, ouverte aux historiens et aux chercheurs, où se trouve ses archives et ses œuvres ainsi que sa bibliothèque thématique. Ci-dessous, ce même texte traduit en Breton par Youenn Craff. Cliqué sur les textes pour les agrandir. Article de Christian Martin a l’occasion de l’évènement- LES CENT ANS DE YANN FOUÊRÊ, EVRANNAIS, ANCIEN PATRON DE PRESSE ET ECRIVAIN ENGAGÉ. Evrannais de coeur et d’âme, Yann Fouéré a toujours conservé, comme résidence secondaire, la maison familiale du Plessis en Evran, berceau de sa famille dont les racines évrannaises remontent au XVIIème siècle. Résidence où, disait-il, la sérénité et le calme du lieu l’aidaient à trouver l’inspiration nécessaire à ses écrits. Dimanche dernier, on célébrait au château de Quintin, le centième anniversaire de cet écrivain engagé, hors du commun, fondateur du Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne et dont l’oeuvre militante en faveur de la Bretagne s’est traduite en une vingtaine d’ouvrages où, La Patrie Interdite-Histoire d’un Breton », suivi de la Maison du Connemara-Histoire d’un Breton » et L’Europe aux cent Drapeaux », pour n’en citer que quelques uns, sont les plus connus. Un hommage impressionnant L’assistance était considérable et près de deux cents personnes, y compris de nombreux Evrannais, étaient venus lui rendre hommage à l’occasion de ce centième anniversaire. Le maire d’Evran, Marie-Annick Mauffrais, elle aussi, avait tenu à célébrer l’événement et marquer de sa présence ainsi que d’une courte allocution, le centenaire du doyen de ses administrés. Parmi les interventions, on a particulièrement noté celle de Per Lemoine, membre de l’Institut Culturel de Bretagne et cofondateur du en breton et en français ; de Gérard Gautier, homme politique et ancien conseiller régional ; de Youen Craff et de Mériadec Gouyon de Matignon, écrivain apparenté à la famille princère de Monaco. Si des camarades, en provenance de différents pays du monde, lui avaient fait l’amitié d’assister à la fête, d’autres, dans l’impossibilité de se déplacer, avaient envoyé des messages écrits. Sa famille était rassemblée autour de lui, enfants et petits enfants réunis pour organiser cette sympathique réunion. Son épouse Madeleine, 93 ans, victime d’une fracture, n’avait malheureusement pas pu se joindre à eux. Rozenn, sa fille ainée, le maître d’oeuvre de cette célébration ; Benig, le psychothérapeute ; Erwan, le diplomate ambassadeur en Macédoine ; Jean, le maréyeur qui a pris la succession de l’affaire paternelle en Irlande et Olwen, l’artiste comédienne, accompagnés de leurs enfants, avaient contribué à la bonne organisation de cet anniversaire. Bien qu’affaibli et que ses problèmes de santé aient laissé planer un doute sur sa présence, Monsieur Fouéré avait tenu à venir lui-même, en personne, entendre les témoignages d’amitié, en français, en breton et en anglais que ses camarades lui avaient adressés. L’ambiance, conviviale, joyeuse et bretonne Le diplomate Erwann Fouéré a assumé le rôle de maître de cérémonie, qui assurait le bon déroulement de la réunion, en coordonnant la projection d’un video par Bertrand Le Gonidec et un diaporama de photos numériques par la plus jeune de la famille diaporama qui retraçait les grands moments significatifs de la vie de Yann Fouéré, les intermèdes musicaux d’un quator de harpes dirigé par Michel Chauvin, où les gwerzs nostalgiques alternaient avec des ballades irlandaises, ainsi que l’intervention des sonneurs Hervé et Lonig le Lu ; dont les binious et bombarde donnaient la note bretonne forcément requise. Les pauses prévues pour assouvir la soif et la petite faim éventuelles des invités, elles, toutes aussi bretonnes dans la forme ont été également appréciées des invités. Les chipotouses » de Simone Morand galette de sarrasin enroulée et découpée en tranches fines sur de la saucisse ou du poisson et gâteaux bretons ont été de la fête, aidés d’un bon cidre bouché pour faire descendre le tout. La cour d’honneur du château de Quintin s’est avérée un cadre parfait à la tenue de cette réunion qui s’est terminée, comme il se doit, par un vibrant Bro Goz ma Zadou », l’hymne breton qui a ceci de particulier qu’il est le même que celui du Pays de Galles et que l’assistance écouta debout, avant de prendre congé de leurs hôtes. Qui est donc Yann Fouéré ? Né d’un père évrannais originaire du Bas Breil près d’Evran, inspecteur de l’Enregistrement et secrétaire pour un temps du ministre Le Troquer, son fils Yann a vu le jour à Aignan dans le Gers, au hasard des mutations de son fonctionnaire de père. Le bagage intellectuel de Yann Fouéré, à la lumière des diplômes obtenus, est impressionnant bac de lettres bien sûr il était fort mauvais en maths, licence de lettres, certificat de lettres en sociologie et géographie économique, diplômed’étude supérieur de droit public et constitutionnel et enfin reçu au concours de rédacteur au Ministère de l’Intérieur. La liste des activités et professions exercées par MonsieurFouéré est tout aussi impressionnante, tant par leur importance que leur variété rédacteur au Ministère de l’Intérieur, son premier emploi où il se fit mettre en disponibilité pour regagner Rennes et se consacrer à l’action de Ar brezoneg er skol » destinée à l’enseignement du breton. Pendant un temps, il va assumer, par intérim, le poste de sous-préfet à Morlaix. Pendant l’occupation, il fonde un quotidien du soir, la Bretagne », imprimé sur les presses du journal Ouest-Eclair ». Il devient, un peu plus tard, patron de La Dépèche de Brest » , le futur Télégramme de Brest ». Yann Fouéré disait, en parlant de cette période, qu’il n’était pas facile d’assumer la direction d’un journal, alors que la Propaganda Staffel allemande imposait ses ukases. Ses opinions autonomistes, régionaliste avant l’heure, mais pas séparatiste » avouait-il, lui vaudront quelques ennuis à la Libération. Pétainiste au départ, il reviendra rapidement sur ses opinions, lors de la décision du Maréchal, en juin 1941, de séparer la Loire-Atlantique Loire-Inférieure à l’époque de la Bretagne. Ceci l’avait amené à déclencher une violente campagne de Presse contre Pétain et sa décision. A la Libération, il est incarcéré pendant un an, libéré ensuite provisoirement, dans l’attente de son procès. N’ayant pas confiance dans la neutralité de la justice d’alors, en raison de son passé de militant breton. Il s’enfuit vers l’Angleterre, puis en Irlande où sa famille le rejoint. Il se voit condamné, par contumace, aux travaux forcés à perpétuité. Il survivra, lui et sa famille, en donnant des cours de français et en écrivant quelques articles pour un journal irlandais. Pour faire bouillir la marmite, Yann Fouéré se lance alors dans la pratique de professions assez inattendues pour un intellectuel charcutier, tenancier d’un bed and breakfast… La reprise d’un établissement tenu par un mareyeur malouin va enfin pouvoir lui assurer une certaine stabilité. Il faudra attendre 1953, pour qu’il soit, à l’occasion d’une loi d’amnistie accordant un second procès aux condamnés par contumace, rejugé par un tribunal miltaire et blanchi des faits de collaboration qui lui étaient reprochés. Revenu en France, après une dernière péripétie et une nouvelle incarcération suite à la dénonciation par un recteur de Trémereuc, sympathisant du comme quoi il était le chef suprêm de ce même auteur, à cette époque, de nombreux attentats à l’explosif en Bretagne. Cettte dénonciation s’étant révélée sans fondement, Yann Fouéré put être libéré assez rapidement et reprendre le cours de sa vie normale et s’adonner à sa passion viscérale pur l’écrit ». Nombre de ses libres ont été écrits dans l’univers calme, champêtre et serein de sa petite maison du Plessis, près d’Evran, où il avait transféré la plus grande partie de sa bibliothéque bibliothèque qui fait partie désormais d’un fonds Yann Fouéré, créé pour assurer la sauvegarde de ses milliers de volumes. Christian MARTIN Article paru dans Le Télégrame’ du Mercredi 4 Août 2010 – photo prise par Bertand Le Gonidec, une semaine avant les 100 ans. 5 Août 2010 – Article de Christian Martin sur les 100 ans de Yann Fouéré paru dans l’hebdomadaire, Le Peti Bleu’, de Dinan. 12 Août 2010 Article paru dans l’hebdomadaire Le Penthièvre’, à l’occasion des 100 ans de Yann Fouéré. Juillet-Août 2010 – Page de couverture du numéro 489 de L’Avenir de la Bretagne’, avec une photo prise en 1962 de Yann Poilvet,Yann Fouéré et Marc Bougeard, à l’occasion d’un Congrés à Saint Brieuc. Article sur La Bretagne aux 100 bougies’ de Padrig Delorme, dans le même numéro de l’Avenir’. 25 Juillet et 1er Août 2010 Hommage à Yann Fouéré à l’occasion de ses 100 ans, dans ces articles de Charles Haegen, paru dans la revue Alsacienne, L’ami du Peuple hebdo’. Article sur les 100 ans de Yann Fouere, paru dans la revue Flamande Mededelingen’, Jaargang 34 -2010. Septembre-Octobre 2010 – Article sur les 100 ans de Yann Fouéré, paru en Breton dans le numéro 490 de L’Avenir de la Bretagne’. Article sur les 100 ans de Yann Fouéré, par Alain de Benoist dans le numéro 137, Oct./Nov., de la Revue Fédéraliste Européenne, Éléments’. Lettre à Yann Fouéré pour ses 100 ans, par Katherine Mabire-Hentic et témoignage par Bernard Leveaux, Président des Amis de Jean Mabire, dans le numéro 28 de leur magazine trimestrielle. Article pour les 100 ans de Yann Fouéré dans la revue Lizher’h Minig’ -Novembre 2010, par Claude-Guy Onfray, Vice-Président Côtes d’Armor de l’ Dans la revue Al Liamm’ de Gwengolo – Here 2010. Sur les 100 ans de Yann Fouéré. Article sur le Centenaire, Yann Fouéré, dans le journal Basque ENBATA’, Octobre 2010, par Jakes Abeberry. Article sur les 100 ans de Yann Fouéré dans la revue Waraok’ de Novembre 2010. Janvier 2011 Article sur les 100 ans de Yann Fouéré dans le Bulletin d’Evran, Voyez le site Anglais pour l’article en Irlandais paru dans le Irish Times, avec traduction en Anglais. ————————————————————————————————-
Ilcherche à comprendre les quelques phrases en breton qui se trouvent dans les phylactères avec la traduction en bas de page : 35, nov. 1980. Le chant national breton Bro Gozh ma Zadoù, inspiré du chant national gallois et d’un cantique de William Jenkyn Jones, ainsi que le drapeau breton, le « Gwenn-ha-Du » dessiné par Morvan Marchal, sont des représentations objectales Bro gozh ma zadoù Q866231 De Wikidata Aller à la navigation Aller à la recherche hymne de la BretagneBro Goz Ma ZadoùBro gozh va zadoùBro gozh ma zadou modifier Langue Libellé Description Également connu comme français Bro gozh ma zadoù hymne de la Bretagne Bro Goz Ma ZadoùBro gozh va zadoùBro gozh ma zadou anglais Bro Gozh ma Zadoù 1898 national anthem composed by James James with lyrics by François Jaffrennou Bro Gozh ma Zadou Déclarations Bro gozh ma zadoù breton Identifiants Liens de site LaRégion Bretagne va donner un statut officiel à l’hymne breton « Bro gozh ma zadoù ». Sa version revisitée à destination du grand public sera présentée pour la première fois ce dimanche, en ouverture du derby Lorient-Rennes, au stade du Moustoir. Voilà qui va faire un peu de reuz dans le Landerneau : ce dimanche 28 novembre, à 15 h, les spectateurs du match
CHANSONS EN BRETON SUR FEUILLES VOLANTES retour sommaire Par Serge Nicolas Sources employées Introduction La feuille volante FV a certainement une origine et une inspiration traditionnelle, c'est à dire issue du milieu populaire, et à travers lui du corps social en entier. Il a été vu comment ces FV, adaptées au milieu en question, véhiculaient les idées et les thèmes attendus, c'est ce qui a fait leur succès. Il a été vu aussi comment les questions linguistiques et politiques ont pu créer une césure entre les milieux savants ou les couches supérieures de la société, et les milieux plus humbles pratiquant la langue et véhiculant les idées traditionnelles. Cette césure, qui a provoqué et favorisé un certain isolement et repli sur soi, a favorisé aussi le maintien de cette littérature, et des idées qu'elles véhiculaient. Non qu'il y ait évidemment des exceptions de tout temps, il y a eu des intellectuels ou des personnes de la haute société qui ont pu garder le souvenir ou l'intérêt envers la langue ou les domaines traditionnels et en sentir la valeur, et qui ont pu par leur pouvoir initier des actions. Cette césure, provoquant donc isolement et repli sur soi, doit être nuancée il a été dit aussi que la surveillance des autorités, laïques ou politiques et religieuses aussi, ne pouvait pas ne pas s'exercer à ce niveau comme ailleurs. Pas question donc de voir des idées archaïques survivances païennes par exemple ou des idées politiques hétérodoxes se diffuser par ce média. L'isolement et le repli sur soi doivent aussi être relativisé, car les gens étaient curieux de nouvelles fraîches et sensationnelles de préférence, et les contacts existaient, c'était une nécessité, par le biais des échanges, commerciaux ou autres, à l'échelon local, régional, national ou international. 1-Local, C'était le monde des colporteurs d'articles et aussi de nouvelles, des pardons et marchés locaux; 2-Régional C'étaient les grandes foires et échanges entre terroirs, par exemple les maquignons léonards centralisant à Landivisiau une grande partie des chevaux de Basse-Bretagne. La religion était parfois le prétexte de ces échanges, ainsi les voyages ou pèlerinages à Saint Jean du Doigt, au Kreizker à Saint Pol, à Saint Anne à Auray, attiraient tous les terroirs. 3-National Par les échanges de main-d'oeuvre. L'émigration ne date pas d'hier, là comme ailleurs, et il y avait par exemple des migrations saisonnières de Bretagne vers la Beauce lors de la saison betteravière; l'armée était un autre pourvoyeur d'échanges et d'expériences relatées et partagées ensuite. Du temps où la France avait un empire colonial, les échanges actifs centralisés dans les ports de commerce ou les ports militaires agissaient longtemps et en profondeur dans la société. Tout le monde avait un parent, un cousin, un neveu; parti dans les colonies qui en ramenait des produits étranges et des souvenirs merveilleux. 4-International Outre ce qui a été dit sur les ports et échanges, ne pas oublier que les échanges internationaux de biens et de produits, étaient aussi une nécessité avant les transports rapides et de masse existant maintenant, et qui ont le tort de tout centraliser au MIN de Rungis près de Paris. Citons par exemple les maquignons léonards toujours, exportant les chevaux vers l'Angleterre, les marchands de primeurs et d'oignons, sans compter l'importation du charbon gallois en Bretagne avant l'arrivée du chemin de fer. Les pêcheurs anglais, irlandais ou espagnols fréquentaient aussi les eaux et les ports du pays. Tout ceci crée donc un climat, un humus fertile dans lequel jouent diverses influences, et dans lequel la chanson se crée et prospère. Comment était-elle créée ? Là est le premier problème. Le schéma le plus courant est celui d'une création rurale, collective, anonyme, dont l'archétype est bien décrit dans le Barzaz Breiz de La Villemarqué Introduction, p. XXXVII. Ce schéma existe bien sûr, mais il a été adopté avec passion, parfois aveuglement; et son défaut principal est, quand on le suit aveuglément, de stériliser tout le reste, et surtout ce qui est venu après lui. Ce schéma est partiel, et partial, et voici pourquoi. 1-Il est partiel, tout d'abord parce que La Villemarqué n'a jamais dit que ce soit un modèle exclusif. Il faudrait, ce qui est de bonne critique, replacer les choses dans leur contexte. La "querelle du Barzaz Breiz" a fait couler assez d'encre sans y revenir ici. Un point dans le débat est intéressant en ce qu'il éclaire un peu cette problématique. Dans le travail de La Villemarqué, l'époque compte bien sûr, et la façon de travailler joue beaucoup. Ainsi, La Villemarqué fait ses recherches, met en place un cadre dans lequel elles rentrent bien, selon les canons de l'époque, comme c'était le cas dans les recherches sur le Kalevala en Finlande, ou en Allemagne avec les contes populaires à la même époque. Il met en oeuvre, travaille les textes, rabote les aspérités de textes parfois crus; pensant par là donner plus de valeur au répertoire, il fusionne et synthétise les versions, puis il les publie. L'erreur à ne pas commettre est de penser que La Villemarqué devait travailler avec nos critères actuels on travaillait comme cela à son époque. Et cela explique l'incompréhension dès l'origine, en particulier avec Luzel par exemple. Cette polémique existe, mais le débat étant clos, du moins en ce qui concerne La Villemarqué, il ne faut plus être prisonnier des stéréotypes qu'il a proposés et non imposés. Son schéma était partiel car rural, ce qui excluait tout le monde maritime, et celui des villes et petits commerçants, fonctionnaires ou artisans qui y vivaient, et qui n'ont aucune raison d'être exclus à priori du monde traditionnel, dont en plus ils étaient le plus souvent issus. 2-Son schéma était partial car il supposait un collectivisme utopique qui n'a pas existé, et qui fait penser à l'idéologie de la Russie de l'époque, travaillée par les mouvements révolutionnaires, tandis que les nobles et la cour russe idéalisaient le bon moujik, illettré, religieux et fidèle au tsar. On sait où cela les a menés. Le parallèle est parfois frappant avec l'iconographie qui est donnée du bon paysan breton travailleur, priant Saint Isidore, fidèle à la noblesse plutôt qu'aux besogneux de la ville, et attendant les biens des cieux plus que ceux de la terre... Transposition pure et simple de l'image du bon moujik en Basse-Bretagne, entachée de présupposés traditionalistes, du côté péjoratif de cette idéologie. Bien sûr, en Bretagne, la civilisation rurale est besogneuse sinon pauvre, mais elle est ou était en tout cas fortement structurée et hiérarchisée, ainsi d'ailleurs que surveillée, par les autorités, le clergé, le fisc et les gardes-champêtres; tous intervenants qui ne sont finalement en règle que des fils de la campagne ayant quitté la terre par souhait ou nécessité. Le monde rural aime sa tradition et la création, les nouvelles, etc., mais il a tendance pour cela, en employant une expression moderne, à sous-traiter. Il y a à cet égard des intervenants traditionnellement connus, tels que les tailleurs, qui vont de ferme en ferme travailler. Il y en a d'autres, nomades ou semi-nomades par nécessité plus qu'autrement. Colporteurs, mendiants, pèlerins par procuration; tous ces gens sont parfois des chanteurs professionnels, cette profession complétant leurs ressources. Un grand danger est de céder à l'angélisme primaire qui serait de considérer à priori comme "bien collectif" la création ainsi mise en avant. Or, c'est là une préoccupation actuelle plus que celle de l'époque, entachée de présupposés idéologiques, nullement celle de l'époque qui l'a vue naître. Au contraire, le créateur, de si basse extraction soit-il, quand il accède à une semi-notoriété suffisante pour qu'on fasse appel à lui, ou même pour voir ses chansons imprimées sur FV et vendues, s'empresse-t-il de mettre son nom au bas des feuilles, pour en assurer la propriété, et augmenter son renom. Le soi-disant "bien collectif" aurait pour l'auteur un autre effet pervers, celui de le bâillonner, de le priver de parole. Prendre ses créations, c'est le priver de son bien. A l'époque à la rigueur, cela était de peu de conséquences car une nouvelle chanson était vite composée. Actuellement, le dégât est bien plus grave car les circuits de création et de communication de chansons sont bien plus altérés, et les chanteurs ou chanteuses ne sont pas immortels... On retourne au problème tradition-transmission. I- Les sources employées Au delà de la création collective et de la création d'auteur, se pose vite la question des sources employées. En effet, le chant s'inspire de bien des thèmes. Quand il "rime" sur un fait divers ou un événement dont il a directement connaissance, l'auteur trouve son inspiration en lui-même. Quand il obéit à une "commande" précise comme cela arrive, il utilise d'autres sources en général imprimées * les journaux, * les livres de religion, * les traductions d'hymnes ou de cantiques. Il n'est pas possible d'objecter à ces faits l'analphabétisme ou la méconnaissance du Français, nécessité fait loi, et en cas de besoin, les compositeurs se faisaient lire / traduire le journal, et rimaient leur chanson dans leur tête en breton. 1-Les journaux. Il y a une connivence ancienne entre journaux et FV. Cela tient tout simplement à leur origine commune. La FV peut en effet être considérée comme la survivance d'une forme archaïque de prototypes de journaux. On a déjà évoqué la question des canards du XVIe siècle, perdurant jusqu'à nos jours, au point qu'en argot français, le mot canard désigne toujours le journal, ainsi que l'opposition, également toujours d'actualité, entre la presse d'idées et la presse à sensation. 2-Utilisation de livres et de cantiques. Il y a souvent une commande initiale, et celle-ci est souvent religieuse. Les autorités laïques n'interviennent que rarement dans le domaine des FV et se préoccupent peu de faire traduire des ouvrages, sauf quand il y a nécessité ou bénéfice immédiatement perceptible. Ainsi, ce sera au XVIIIe siècle l'Evêque de Saint Brieuc qui fera composer des chansons favorables à la culture des pommes de terre, ce qui lui vaudra le surnom bien mérité d' "Eskob ar Patatez", l'Evêque des patates. La surveillance du clergé local était serrée également, les autorités utilisant les FV comme moyens de lutte contre l'obscurantisme. Voici un exemple du cosmopolitisme des sources le cantique de Sainte Philomène, édité à Morlaix en Breton vers 1850, dont le dernier couplet dit, une fois traduit Cette ballade est tirée d'un petit livre Imprimé à Paris dans le livre de Lauzan Approuvé par les docteurs de l'Italie Signé par l'Evêque de Lauzan, appelé Pierre Tobie. 3-Traduction d'hymnes, etc. Beaucoup d'hymnes ont été traduits, de la Marseillaise à l'Internationale, en passant par les importations comme l'hymne gallois devenu avec de nouvelles paroles l'hymne breton, "Bro Goz ma zadoù". A l'opposé sur l'échiquier politique, on ne trouve guère que quelques chansons royalistes basées sur Jeanne d'Arc, ou Henri IV. Sommaire Contact
Eneffet, dès 1930, Fernand Jacq adhère au Parti Communiste Français alors qu’il est étudiant à Rennes. Il devient conseiller municipal au Huelgoat en 1935, puis participe à sa restructuration après son interdiction en septembre 1939. Il fut élu municipal à Huelgoat de 1935 à 1939. En 1935, la liste communiste aux municipales, composée de huit artisans, quatre Paroles en Breton Brittany National Anthem - Bro gozh ma zadoù Traduction en Français Brittany National Anthem - Bro gozh ma zadoù Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do. L'Arvor est renommée à travers le monde. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad, Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons A skuilhas eviti o gwad. Versèrent leur sang pour elle. O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. Enne kousk meur a Vreizhad taer ! En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv; Les Bretons sont des gens durs et forts ; N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv, Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Ô Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays ! Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz, Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, Ta langue est restée vivante à jamais, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Son cœur ardent tressaille encore pour elle. Dihunet out bremañ, ma Breizh ! Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! » . 755 29 359 106 153 278 753 216

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