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Vue du Chemin des Dames en 2013, au niveau de l'isthme de l'Hurtebise. Le Chemin des Dames est une route situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Aisne entre Laon et Soissons. Empruntant la route dĂ©partementale 18, il rejoint vers l'est la route nationale 44 Ă  Corbeny. Le Chemin des Dames mesure une trentaine de kilomĂštres. Il passe au sommet des hauteurs situĂ©es entre la vallĂ©e de l'Ailette et la vallĂ©e de l'Aisne. On a donnĂ© le nom de ce chemin au plateau compris entre ces deux vallĂ©es. Origine du nom[modifier modifier le wikicode] Au XVIIIe siĂšcle le Chemin des Dames Ă©tait peu carrossable. Entre 1776 et 1789, les filles du roi Louis XV, Madame AdĂ©laĂŻde et Madame Victoire l'ont empruntĂ© souvent pour se rendre au chĂąteau de Bouconville-Vauclair dans l'Aisne, qui appartenait Ă  une de leurs amies Françoise de ChĂąlus, duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maĂźtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'AdĂ©laĂŻde. Un lieu stratĂ©gique[modifier modifier le wikicode] Dans le fond le plateau de Californie, un des lieux des combats sur le Chemin des Dames au printemps 1917 En 1814, pendant la campagne de France, Ă  la bataille de Craonne, NapolĂ©on Ier bat les Prussiens et les Russes. Il y a 5 400 morts surtout des jeunes recrues appelĂ©es les Marie-Louise du prĂ©nom de l'impĂ©ratrice Marie-Louise d'Autriche, Ă©pouse de NapolĂ©on. Un monument commĂ©more encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, Ă  proximitĂ© de la Caverne du dragon. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, au printemps 1917, le Chemin des Dames est le théùtre de la bataille du Chemin des Dames. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Chemin des Dames est encore un lieu d'affrontement pendant le printemps 1940. L'armĂ©e française rĂ©ussit Ă  y arrĂȘter, pendant 20 jours Ă  partir du 16 mai, l'offensive allemande en s'appuyant sur la vallĂ©e de l'Aisne, le Chemin des Dames et la vallĂ©e de l'Ailette.
Translationsin context of "chemin des dames" in French-English from Reverso Context: Vous trouverez les traces de cette histoire contemporaine sur le Chemin des Dames. Translation Spell check Synonyms Conjugation. More. Conjugation Documents Grammar Dictionary Expressio. Reverso for Windows. Log in . Register Log in Connect with Facebook Connect with Google Carte 1 Chemin des Dames front du 16 avril au 9 mai 1917. Les idĂ©es du GĂ©nĂ©ral Nivelle sur la prochaine offensive Chef d’Etat-Major de l’ArmĂ©e française depuis 1911, le GĂ©nĂ©ral Joseph Joffre, partisan de l’offensive toute, perd de son crĂ©dit en fin 1916. Les diffĂ©rents Ă©checs en Champagne, en Artois, dans la Somme et Ă  Verdun amĂšnent le pouvoir politique Ă  chercher son remplacement. Le choix se porte sur le GĂ©nĂ©ral Nivelle qui est celui qui sĂ©duit le plus en cette fin 1916. Il fait figure de GĂ©nĂ©ral audacieux et victorieux. En effet, au cours de la conquĂȘte de Douaumont, le 24 octobre1916, il met en avant la stratĂ©gie utilisĂ©e qui, pour lui, est celle qui permettra de vaincre. Une attaque foudroyante qui fait suite Ă  l’appui d’une artillerie trĂšs nombreuse est cette stratĂ©gie innovante. » Il est ainsi nommĂ© Commandant des ArmĂ©es françaises du Nord et de l’Est le 12 dĂ©cembre 1916. Il ne prend ses fonctions que le 17, retenu sur le front de Verdun. Le 15 dĂ©cembre, il expĂ©rimente pour une deuxiĂšme fois sa stratĂ©gie en dirigeant une opĂ©ration, vigoureusement menĂ©e par son armĂ©e, la IIe, qui lui assure, au bout de quelques heures de lutte, la possession de Vacherauville, de la cĂŽte du Poivre, de Louvemont, d’Haudromont, des Chambrettes ainsi que la prise de plus de 11 000 prisonniers et de 280 canons. Au cours de cette attaque foudroyante, le gĂ©nĂ©ral Nivelle a expĂ©rimentĂ©, avec succĂšs et pour la deuxiĂšme fois , de nouvelles mĂ©thodes de combat les positions successives de l’ennemi ont pu ĂȘtre enlevĂ©es, d’un seul bond, grĂące Ă  l’appui d’une artillerie trĂšs nombreuse, dont la maĂźtrise a permis de couronner rapidement l’ensemble des emplacements des batteries ennemies, dĂ©sorganisĂ©es ou dĂ©truites, puis de les dĂ©passer. » * Robert Nivelle, nĂ© d’un pĂšre militaire et d’une mĂšre anglaise fait qu’il est le seul gĂ©nĂ©ral français Ă  ĂȘtre parfaitement bilingue ce qui lui amĂšne le soutien des Anglais dans sa nomination. Cette nomination l’est plus par dĂ©faut. A la diffĂ©rence de son prĂ©dĂ©cesseur, Nivelle ne trouve une adhĂ©sion totale ni parmi les politiques ni parmi les militaires Ă  qui il doit rendre des comptes et se voit imposer de nombreuses modifications dans la campagne Ă  venir. Il lui reviendra de mener la campagne de printemps 1917 qui doit enfin voir les ArmĂ©es alliĂ©es percer les lignes allemandes. Il compte sur sa stratĂ©gie » et l’effet de surprise. Or, son enthousiasme initial va se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement inadaptĂ© 4 mois plus tard. Tout d’abord, tout rĂ©side dans l’activitĂ© de l’artillerie qui doit ouvrir des brĂšches dans le rĂ©seau dĂ©fensif allemand. Ce qui se rĂ©vĂšle trop optimiste. L’organisation dĂ©fensive allemande en plusieurs rĂ©seaux semble pouvoir rĂ©sister Ă  la puissance de l’artillerie française de 1917. Ensuite, l’effet de surprise n’est plus un secret depuis belle lurette. Depuis fin dĂ©cembre, le plan des attaques de printemps est un secret bien mal gardĂ©. Les Allemands n’ont qu’à Ă©couter Nivelle qui explique un peu partout ce qu’il compte faire. Le GĂ©nĂ©ral Hindenburg redistribue ses troupes sur le front pour parer l’attaque dont le secteur est bien dĂ©limitĂ©. Enfin, l’entrĂ©e en guerre des États-Unis est acquise depuis le vote au SĂ©nat amĂ©ricain du 2 avril et Nivelle prĂ©fĂšrerait mener et rĂ©ussir l’offensive sans les AmĂ©ricains, pour ne pas les voir revendiquer une partie de la victoire. Remis plusieurs fois Ă  cause du mauvais temps et surtout pour permettre une action conjuguĂ©e avec les Britanniques qui attaqueront en Artois, lĂ  oĂč le terrain semble le plus propice Ă  briser le front Nord allemand. Mais le jour J du 16 avril a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© plusieurs jours Ă  l’avance. Le choix du Chemin des Dames va se rĂ©vĂ©ler catastrophique. Depuis l’automne 1914, les Allemands sont sur le plateau et les Français dans la vallĂ©e. Le dĂ©nivelĂ© du terrain joue en dĂ©faveur Ă  la fois de l’artillerie et des fantassins qui chargĂ©s comme des mules devront attaquer sur un terrain en pente trop raide. Pourquoi avoir choisi ce secteur ? Car c’est un endroit oĂč Joffre n’a pas connu d’enlisement Les Français ont pour objectif de percer le front allemand lĂ  oĂč les allemands seront le plus surpris Surtout, le 07 Mars 1814, c’est un secteur oĂč NapolĂ©on a obtenu une victoire, la derniĂšre d’ailleurs ! Les troupes françaises, et notamment les jeunes conscrits de la jeune garde surnommĂ©s Marie-Louise », sont lancĂ©s Ă  l’assaut du plateau et de la ferme d’Hurtebise tandis que l’Empereur conduit la bataille depuis un tertre Ă  cĂŽtĂ© du moulin de Vauclerc. Au prix d’efforts coĂ»teux, NapolĂ©on Ier est cependant parvenu Ă  faire reculer les troupes de Vorontzov jusque Cerny puis l’Ange Gardien dans la journĂ©e, mais ses pertes l’empĂȘcheront de disposer d’assez d’hommes deux jours plus tard, quand il tentera d’affronter BlĂŒcher sous la montagne de Laon. La bataille de Craonne est la derniĂšre victoire de NapolĂ©on Ier et occupe une place dans la mĂ©moire napolĂ©onienne. » L’assaut, initialement prĂ©vu au tout dĂ©but avril, est reportĂ© deux fois en raison des mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques. AprĂšs un hiver 1916-1917 particuliĂšrement froid, comme on l’a vu l’article prĂ©cĂ©dent, les conditions climatiques de dĂ©but de printemps ne sont pas rĂ©jouissantes. Avril 1917 est le plus froid depuis 1837. Il neige frĂ©quemment et parfois abondamment sur la moitiĂ© nord entre le 1er et le 4 avril. En Artois comme au Chemin des Dames, c’est sous le froid et dans un terrain boueux que se d’éclanche l’attaque de printemps. Les Anglais soulignent qu’il est risquĂ© de lancer l’offensive mĂȘme si ils en soutiennent le principe. Mais Ă  Paris, on s’impatiente, Georges Nivelle est impatient, les politiques aussi ! On se croirait revenu Ă  l’étĂ© 1914 ! La date du 16 avril est finalement arrĂȘtĂ©e. Enfin
 Le 16 avril 1917, plus de 700 000 Français partent, sous une pluie glacĂ©e, Ă  l’assaut du Chemin des Dames ». Il fait 2°C. avec un peu de brouillard Ă  l’entame de l’attaque. Il fera 6°C. Ă  15 heures ! * Le 33 Ăšme au moment du dĂ©but de l’attaque est en rĂ©serve. Le RĂ©giment sera lancĂ© dan la bataille aprĂšs l’engagement initial de la 162 Ăšme Division d’Infanterie pour amplifier la victoire initiale. Nous verrons son action un peu plus loin. * La 162 Ăšme Division d’Infanterie au dĂ©but des opĂ©rations Composition de la 162 Ăšme 43 e RĂ©giment d’Infanterie de novembre 1916 Ă  novembre 1918 127 e RĂ©giment d’Infanterie de novembre 1916 Ă  novembre 1918 327 e RĂ©giment d’Infanterie de novembre 1916 Ă  novembre 1918 Elle est commandĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Rauscher. Des bombardements dans la tempĂȘte Les bombardements intensifs dĂ©butent le 12 avril, dans les conditions mĂ©tĂ©os exĂ©crables pluie, neige, ciel totalement couvert et vent soufflant en tempĂȘte. Avions et ballons d’observation ne peuvent assurer correctement leur mission de guidage des tirs. Les batteries allemandes qui ont Ă©tĂ©, pour la plupart, enterrĂ©es ou cachĂ©es dans les nombreuses grottes du plateau, sont loin d’ĂȘtre toutes dĂ©truites. Depuis le 10 avril 1917, les RĂ©giments de la 162 Ăšme envoient des patrouilles pour reconnaĂźtre le terrain oĂč l’attaque aura lieu. Ils doivent rendre compte de l’existence de brĂšches. 127 Ăšme tranchĂ©e des Friches. Carte 2 327 Ăšme tranchĂ©e Von Luttwitz. Carte 2 43 Ăšme les points 2307 et 2407. dont le blockhaus de Vauclerc Carte 2 Reconnaissances des 117 Ăšme et 327 Ăšme avant le jour J. Carte 3 Zone d’intervention du 43 Ăšme le jour J autour du Blockhaus de Vauclerc. Le 327 Ăšme y aura 11 tuĂ©s, 14 disparus et 44 blessĂ©s lors de cette mission. Jusqu’au 15, les reconnaissances sont envoyĂ©es chaque nuit. Les rapports confirment les observations restituĂ©es de photographies aĂ©riennes qui ne donnent pas l’impression d’une dĂ©molition complĂšte. 15 avril 1917 Une note personnelle confirme que l’attaque est fixĂ©e au lendemain Ă  6 heures. Dans le pli qui arrive confirmant l’Heure H de l’assaut fixĂ© Ă  6 heures. Il y est ajoutĂ© ce petit mot L’heure est venue, confiance, courage et Vive la France ! » SignĂ© GĂ©nĂ©ral R. Nivelle. L’objectif est la conquĂȘte du Plateau de Vauclerc dĂšs le 16 au soir. 16 avril 1917 DĂšs 4h30, l’artilerie pilonne les positions ennemies. Chaque Bataillon de 1 Ăšre ligne de la 162 Ăšme dĂ©bouche dans la position allemande. Le 43 Ăšme avait organisĂ© des patrouilles la veille vers le Blockhaus de Vauclerc et n’avait pas Ă©tĂ© menacĂ©. L’objectif est la conquĂȘte de l’ensemble du plateau de Vauclerc. L’E .M quitte le du Niger pour le de Belfort en 1 Ăšre ligne. Voir carte 8 A 6 heures, le 2 Ăšme Bataillon s’élance vers le Blockhaus et est arrĂȘtĂ© au bout de 15 minutes par les mitrailleuses allemandes installĂ©es dans des tunnels au Bois B1 voir carte 6. La bataille Ă©choue dĂšs sa mise en action. Les combats de la journĂ©e des autres bataillons sur les tranchĂ©es du Balcon et de la SapiniĂšre n’est qu’une tuerie de part et d’autre. Les unitĂ©s du RĂ©giment sont dispersĂ©es entre les tranchĂ©es du Saillant et de Petitjean pour le 43Ăšme. La liaison se fait avec les 201 Ăšme et 327 Ăšme qui sont installĂ©s dans la tranchĂ©e du Balcon. Cartes 4 Actions sur le secteur des TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres. Cartes 5 Actions sur le secteur des TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres. Le 127 Ăšme progresse rapidement jusque dans la tranchĂ©e des Friches et la tranchĂ©e Von Schmettau mais les troupes sont stoppĂ©es par les mitrailleuses allemandes non dĂ©truites du bois B1 qui valent au 127 de nombreuses pertes 75 tuĂ©s, 45 disparus et 301 blessĂ©s. Les soldats sont terrĂ©s dans les trous d’obus. Le 327 Ăšme , lui, est stoppĂ© dĂšs le dĂ©but de son mouvement par les mitrailleuses ennemies. Il attend les ordres ! A 13 heures, aprĂšs plusieurs tentatives sur le Bois B1, qui constitue la rĂ©sistance principale ennemie, le commandement donne l’ordre de reprendre la prĂ©paration pour une attaque prĂ©vue Ă  15 heures qui sera retardĂ©e d’heure en heure jusque 18 heures. A 16h15, le GĂ©nĂ©ral commandant l’ prescrit que la rĂ©sistance en B1 doit ĂȘtre rĂ©duite Ă  tout prix. Le Bataillon de 1 Ăšre ligne Ă©tant trop Ă©prouvĂ©, engagera une partie de ses effectifs dĂšs les renforts arrivĂ©s. On en vient Ă  craindre une contre-attaque ennemie sur le plateau de Vauclerc oĂč la dĂ©sorganisation est visible de tous. A 16h50, l’attaque prĂ©vue sur B1 est repoussĂ©e Ă  18 heures, tout en annulant le Ă  tout prix » par une attaque menĂ©e avec la plus grande Ă©nergie possible ». A 18h20,toutes les tentatives pour s’emparer du Bois B1 se sont avĂ©rĂ©es infructueuses. L’artillerie ne pouvant atteindre le bois B1 ce qui annule toute chance d’y parvenir. On note aussi que les Allemands ont amenĂ©s des renforts par le boyau Nagold. A 19 heures, les Allemands attaquent Ă  leur tour mais ce coup de main » sera dĂ©finitivement repoussĂ©e par des tirs de mitrailleuses et de jets de grenades. Et les positions se figent avec l’arrivĂ©e de la pĂ©nombre. Le gĂ©nĂ©ral commandant la division prescrit de s’organiser pour s’accrocher sur les positions conquises avant l’arrivĂ©e de la nuit. Les ordres donnĂ©s au 327 Ăšme sont de procĂ©der au rĂ©encadrement » du RĂ©giment et de s’organiser sur le terrain conquis pour y passer la nuit. Il y aurait lieu, pour s’établir en profondeur, de se retirer discrĂštement un peu en arriĂšre. Une vĂ©ritable confusion s’installe dans le camp français avec l’arrivĂ©e des renforts qui viennent de l’arriĂšre. Le 16 au soir, la stratĂ©gie imaginĂ©e » par le GĂ©nĂ©ral Nivelle a d’ores et dĂ©jĂ  Ă©chouĂ©e. Ces rĂ©giments font nĂ©anmoins prisonniers environ 350 soldats allemands de la 5 Ăšme division de la garde allemande. 17 avril 1917 Briser la rĂ©sistance du Bois B1 devient une prioritĂ©. La veille, Ă  21 heures, l’ de la division indique que la rĂ©sistance du Bois B1 sera brisĂ©e par une violente prĂ©paration d’artillerie. Puis ensuite interviendront les rĂ©giments de la division. En fin de journĂ©e, tous les assauts sont repoussĂ©s. En fin de journĂ©e, un compte rendu d’échec est dressĂ© Les tirs de barrage sont inefficaces. Le terrain est trop boueux. Les troupes sont fatiguĂ©es et le moral n’est pas bon. Et l’on n’avait pas prĂ©vu que les Allemands disposaient de ces nouvelles mitrailleuses La Maxim 08/15 ou MG 08/15 qui, Ă  elles seules, avaient fauchĂ© nos troupes dĂšs leur entrĂ©e en action. DĂšs le 18 ils se replient dans la tranchĂ©e de l’abri et ils seront relevĂ©s en quelques jours par le 273 Ăšme et le 123 Ăšme Normalement, le 33 Ăšme devait ĂȘtre engagĂ© pour confirmer et amplifier le succĂšs initial et la progression des rĂ©giments de la 162 Ăšme ! Carte 6 Bois B1 et tunnels allemands qui empĂȘchent la progression française. Carte 7 Carte du dĂ©placement du 33 Ăšme de Beaurieux Ă  Craonnelle le 16 avril 1917. Le rĂŽle du 33 Ăšme Pour la 51 Ăšme les instructions du 08 avril 1917 ont Ă©tabli les mouvements et zones de ralliement pour les troupes qui participeront Ă  la grande offensive du 16 avril 1917. Les mouvements pour traverser l’Aisne ont Ă©tĂ© fixĂ©s Ă  ce jour du 15. A la tombĂ©e de la nuit du 15 au 16, le RĂ©giment qui bivouaque aux environs de Meurival, se porte par une piste Ă  proximitĂ© du poste de secours de la rĂ©gion Ă  400 mĂštres au S .O du ChĂąteau de Blanc-Sablon et y bivouaque. Le dĂ©placement est difficile Ă  cause de l’état de la route mais surtout Ă  cause de la pluie incessante qui accompagne le dĂ©placement. L’ de la 51 Ăšme se transporte Ă  Beaurieux. Dans la nuit du 15 au 16, les 33 Ăšme et 73 Ăšme franchissent l’Aisne en deux colonnes et se portent Ă  leur premier point de rassemblement au nord du Plateau Triangulaire. Ce dĂ©placement est convenu en vue d’appuyer pendant l’attaque, l’action de la 162 Ăšme ou d’exploiter le succĂšs de celle-ci ». Le 33 Ăšme suivi par une compagnie du GĂ©nie de la Division, effectue son mouvement par la Rouelle, passerelle 18 ter, la Croix Blanche, lisiĂšre est de Beaurieux. Le 73 Ăšme, suivi par une autre compagnie du GĂ©nie passe par la piste Glennes, Moulin de Glennes, pont 19ter, piste passant l’Ouest de Beaurieux et de la route de Beaurieux –Moulin Rouge. Dans la nuit du 15 au 16, les de la et de l’ Infanterie Divisionnaire se transportent au de combat de l’ de la 162 Ăšme au Centre Nord du Carrefour qui est le Point de Rassemblement 1. Les RĂ©giments vont s’engager non pour poursuivre l’action engagĂ©e par la 162 Ăšme en exploitant le succĂšs obtenu mais en improvisant une tactique de substitution qui sera une vĂ©ritable hĂ©catombe parmi les soldats engagĂ©s. 16 avril 1917 L’attaque gĂ©nĂ©rale se dĂ©clenche Ă  6 heures. Devant le front de la 162 Ăšme les 2 RĂ©giments des ailes, 127Ăšme Ă  gauche et 43 Ăšme Ă  droite, progressent mais le RĂ©giment du centre, 327 Ăšme, est arrĂȘtĂ© devant la 2 Ăšme tranchĂ©e. Rapidement, les 3 RĂ©giments de la 162 Ăšme sont arrĂȘtĂ©s devant la rĂ©sistance allemande. Et le 33 Ăšme arrive sur les arriĂšres de ces RĂ©giments, le 73 Ăšme est laissĂ© en rĂ©serve. Le Lieutenant-Colonel Partiot qui commande le 33 Ăšme reçoit, comme tous, l’indication que l’heure H est fixĂ©e Ă  6 heures et la communique aux Chefs de Bataillon. Le tir de notre artillerie se fait trĂšs intense Ă  partir de 4h30. Les Allemands ripostent et envoient des obus sur l’ensemble des positions françaises. Ces tirs blessent les sous-lieutenants Salmon et Morel. Puis vers 6 heures, au moment de l’attaque, leurs tirs sur les batteries cessent complĂštement. A 7h40, le Colonel, conformĂ©ment au plan d’emploi de la du 12 avril complĂ©tĂ©es par les instructions du Colonel commandant l’ engage le RĂ©giment sur la piste pour gagner le second point de rassemblement Ă  la sortie Nord du bois. Le Commandant d’un groupe du 42 Ăšme d’artillerie apprend alors au Colonel que le plateau de Craonne n’est pas encore enlevĂ© et qu’une de ses batteries a Ă©tĂ© empĂȘchĂ©e par des tirs de mitrailleuses de se mettre en position. Vers 8h30, il paraĂźt certain que l’attaque ne peut se dĂ©velopper selon le plan arrĂȘtĂ© et les 2 rĂ©giments reçoivent l’ordre, expĂ©diĂ© Ă  8h45, de ne pas dĂ©passer sans nouvelles instructions, le 2 Ăšme lieu de rassemblement situĂ© au Centre Nord du Carrefour. Carte 8 Le Colonel rend compte de la situation Ă  l’ et signale d’avoir bien reçu l’ordre de gagner le second point de rassemblement mais de ne pas le dĂ©passer. A 10h10, message du 1 er prescrivant de suspendre la progression jusqu’à enlĂšvement de la 1 Ăšre position par la 162 Ăšme Les pentes sud du plateau Ă©taient couvertes de troupes du 43 Ăšme et du 273 Ăšme qui ne peuventdĂ©boucher. Le Colonel dĂ©cide de n’y envoyer que le 2 Ăšme Bataillon Corbeil qui se masse dans l’ancienne ligne française et dans les boyaux qui y conduisent. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre gagne la contre pente au sud du boyau Niger. Carte 8 Le 1 er Bataillon Vermeesch s’installe, en rĂ©serve, au camp de la Source. Carte 8 Ces dispositions sont approuvĂ©es par le Commandement Ă  11 heures. A 16h15, le Colonel reçoit l’ordre de se mettre avec 2 de ses bataillons Ă  la disposition du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1 Ăšre ; Il se rend aussitĂŽt au P .C de la 1 Ăšre Ă  la Tuilerie. Carte 8 Carte 8 Boyau Niger – Camp de la Source – PC de la Tuilerie – Centre de Carrefour Nord, Sud, Ouest On lui confirme l’ordre, Ă  16h45, de mettre Ă  disposition deux de ses 2 Ăšme et 3 Ăšme Bataillons. Le Bataillon de tĂȘte, Corbeil, s’établira sur le Pont Moulin de VauclĂšre, Blockhaus de VauclĂšre. A 17h45, attaquera entre la tranchĂ©e du Balcon et la tranchĂ©e des SapiniĂšres pour prendre Ă  revers, la dĂ©fense allemande de la tranchĂ©e du Balcon carte 4. Le Bataillon Corbeil n’a qu’une heure pour ĂȘtre prĂ©venu et prendre son dispositif pour attaquer et prendre le Moulin VauclĂšre qui est aux Allemands. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre en rĂ©serve de la 1 Ăšre s’échelonnera en profondeur dans les tranchĂ©es françaises sur la cĂŽte et l’ouvrage de Belfort. voir ligne de dĂ©part carte 3 et carte 4 Le Colonel regagne aussitĂŽt la tranchĂ©e Niger, communique les ordres aux Bataillons, se rend prĂšs du Commandant du 2 Ăšme Bataillon, fait rendre compte que le 2 Ăšme Bataillon Corbeil ne pourra ĂȘtre prĂ©venu Ă  temps. Situation Ă  17 heures 2 bataillons du 33 Ăšme Ă  disposition de la 1 Ăšre 1 Bataillon du 33 Ăšme , le 1 er Vermeesch, sur les pentes de Craonnelle. L’attaque est remise Ă  18h30. En raison d’un violent tir de barrage allemand parmi lequel se trouvaient des obus Ă  gaz. Le Bataillon Corbeil ne peut dĂ©boucher. Le 73 Ăšme reste au 2 Ăšme lieu de rassemblement situĂ© dans les tranchĂ©es françaises au Nord-Est d’Oulches Carte 7. Les opĂ©rations sont suspendues jusqu’au lendemain. Carte 9 Secteur d’attaque du 3Ăšme Bataillon CharriĂšre Carte 4 TranchĂ©es du Balcon et des SapiniĂšres et Carte 10 Secteur d’attaque du 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre 17 avril 1917 Comme la veille, le temps est trĂšs mauvais . Le temps est froid, pluie et neige mĂȘlĂ©s rendent le terrain glissant. Jusqu’au 20 avril, les prĂ©visions du service mĂ©tĂ©orologique aux armĂ©es seront trop optimistes. Elles prĂ©voient, certes, du froid et du mauvais temps, mais assez beau Ă  partir du 21. Pourtant, mĂȘme si le temps s’amĂ©liore lentement, les averses de pluie ou de neige ne cesseront en rĂ©alitĂ© complĂštement qu’à partir du 21 avril, et les tempĂ©ratures resteront infĂ©rieures Ă  la normale jusqu’au 29 avril. A 5h00, le dernier Bataillon du 33 Ăšme , le 2 Ăšme Bataillon, est mis Ă  la disposition du GĂ©nĂ©ral Commandant la 1 Ăšre L’ensemble du 33 Ăšme est mis en entier Ă  disposition de la 1 Ăšre Le 2 Ăšme Bataillon Corbeil est mis dans la matinĂ©e Ă  disposition du Colonel Mougin, commandant le 201 Ăšme et en reçoit l’ordre de se porter Ă  la tranchĂ©e du Balcon. Le mouvement s’effectue avec beaucoup de difficultĂ©s. Il y a mille mĂštres Ă  parcourir dans le feu des mitrailleuses et de l’artillerie. Beaucoup d’Hommes sont tuĂ©s pendant la progression. Le sous-lieutenant Montaufier qui est en tĂȘte du Bataillon gagne avec sa section l’entrĂ©e du Boyau Stauffen Ă  la droite du Plateau des Casemates et aussitĂŽt attaque Ă  la grenade la TranchĂ©e du Balcon. Son action, trĂšs Ă©nergiquement menĂ©e, fait reculer les Allemands et facilite le mouvement de tout le Bataillon. Le sous-lieutenant Mantaufier nettoie la tranchĂ©e du Balcon jusqu’à proximitĂ© du saillant du Jutland, tue un grand nombre d’Allemands et fait 80 prisonniers Carte 10. Mais contre-attaquĂ© violemment de trois cĂŽtĂ©s, notamment par des Allemands qui dĂ©bouchent d’un trou d’aĂ©ration d’un tunnel reliant la tranchĂ©e du Balcon Ă  la tranchĂ©e des SapiniĂšres et manquant de grenades, il est obligĂ© de se jeter hors de la tranchĂ©e du Balcon Ă  la tranchĂ©e des SapiniĂšres et doit de s’accrocher au terrain Ă  proximitĂ©. A 18h30, renforcĂ© par d’autres Ă©lĂ©ments de son Bataillon le 2 Ăšme , il reprend aussitĂŽt l’attaque et redevient maĂźtre de toute la tranchĂ©e du Balcon, Ă  l’exception du Fortin du carrefour 3415. Voir carte 4 Ă  l’Est de la TranchĂ©e Van Esel. La liaison est presque rĂ©alisĂ©e et effective avec le 1 er Les pertes se sont Ă©levĂ©es. Elles ne peuvent pas encore ĂȘtre comptabilisĂ©es. TuĂ© Sous-lieutenant RhuĂ© BlessĂ© griĂšvement, Capitaine Leroy A la fin de la journĂ©e, le 2 Ăšme Bataillon Corbeil reste en place dans la TranchĂ©e du Balcon. Le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre relĂšve la droite du 201 Ăšme, Ă  l’exception de la compagnie FourniĂ©, la 11 Ăšme, qui vient relever des Ă©lĂ©ments du 201 Ăšme Ă  l’ouest du Boyau de Stauffen. Le 3 Ăšme Bataillon est positionnĂ© pour procĂ©der Ă  l’enlĂšvement des organisations du Plateau de Californie. Le 1 er Bataillon Vermeesch remplace le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre dans les ouvrages de Belfort. Le du Colonel est installĂ© dans la premiĂšre ligne française au Nord de la cĂŽte Le 17, Ă  15 heures, le 201 Ăšme avait pour mission de prendre les SapiniĂšres mais les faibles Ă©lĂ©ments qui avaient pĂ©nĂ©trĂ© dans la tranchĂ©e en avaient Ă©tĂ© immĂ©diatement rejetĂ©s par une contre-attaque allemande. Le rĂ©giment relĂšve dans la nuit du 17 au 18, le 201 Ăšme dans le secteur compris entre le Boyau Stauffen et le boyau 3415. Dans la nuit du 17 au 18, le 73 Ăšme est portĂ© en rĂ©serve de Ă  proximitĂ© de Moulin Rouge. 18 avril 1917 Le 33 Ăšme a complĂštement relevĂ© le 201 Ăšme A 6 heures, Ă  la suite d’un violent combat Ă  la grenade, le fortin 3415 est enlevĂ© par la section du Sous-lieutenant Debaudringhin appuyĂ© par la 5 Ăšme compagnie et la liaison se fait dans la tranchĂ©e du Balcon avec le 1 er RĂ©giment d’Infanterie. Reception de l’ordre du 1 er n° 1408, transmis Ă  la 1 Ăšre remettant l’attaque projetĂ©e pour le 18 et reportĂ©e au 19 Ă  16 heures. Les bombardements reprennent des 2 cĂŽtĂ©s. 19 avril 1917 La nuit fut assez calme. En exĂ©cution de l’ordre 607/3 de la 1 Ăšre les 33 Ăšme et 1 er RĂ©giments d’Infanterie procĂšdent Ă  l’attaque des tranchĂ©es des SapiniĂšres et Hasloch et des agglomĂ©rations au Nord du village. Le 33 Ăšme est Ă  gauche, le 201 Ăšme Ă  droite. Le flanc droit du 1 er Ă©tant protĂ©gĂ© par le 233 Ăšme. A 16 heures, l’attaque se dĂ©clanche. Le RĂ©giment a pour objectif, la tranchĂ©e des SapiniĂšres et la tranchĂ©e de la Plaine Hasloch. L’action est menĂ©e par le 3 Ăšme Bataillon CharriĂšre qui a Ă©largi son front vers la gauche. La 9 Ăšme Ă  droite Lt Caille, la 11 Ăšme Ă  gauche Lt FourniĂ© sont compagnies d’attaque, soutenues par la 10 Ăšme compagnie Capitaine Chenu et le 2 Ăšme Bataillon. L’assaut est magnifique et force l’admiration des officiers Ă©trangers au RĂ©giment. » Tel est le commentaire que l’on peut lire sur le compte-rendu de l’attaque ! La 11 Ăšme compagnie est accueillie Ă  la crĂȘte par un tir violent de mitrailleuses et est arrĂȘtĂ© au pied des rĂ©seaux non dĂ©truits. La tranchĂ©e des SapiniĂšres et la tranchĂ©e de la Plaine sont atteintes sans grandes difficultĂ©s par la 9 Ăšme compagnie. Leur garnison trĂšs nombreuse n’a pas eu le temps de sortir de ses abris. Un petit nombre d’Allemands est fait prisonnier. Tout le reste est tuĂ© ou blessĂ© dans les abris. Le sous-lieutenant Debaudringhin Ă  la tĂȘte de sa section attaque le fortin 3417 carte 4. Il est blessĂ© mais continue nĂ©anmoins Ă  diriger l’opĂ©ration. Les mitrailleurs allemands se dĂ©fendent avec acharnement dans leurs abris. Ils sont tuĂ©s en place et leurs mitrailleuses dĂ©truites. A 16h30, les objectifs initiaux semblent ĂȘtre atteints, .mais Ă  17h, les Allemands exĂ©cutent aussitĂŽt un violent tir d’obus asphyxiants qui freine considĂ©rablement les hommes. A 17h10, avant que le nettoyage de la tranchĂ©e allemande ne soit achevĂ©, des Allemands sortent des tunnels faisant communiquer la tranchĂ©e des SapiniĂšres avec la celle du Balcon. Pendant que des Ă©lĂ©ments sont occupĂ©s Ă  lutter avec eux dans les tranchĂ©es, et avant que les renforts prĂ©vus aient eu le temps d’arriver, une contre-attaque d’au moins un Bataillon prĂ©cĂ©dĂ©e de grenadiers et de fusiliers trĂšs lĂ©gĂšrement Ă©quipĂ©s et Ă©videmment toute prĂȘte Ă  l’avance dĂ©bouche brusquement des pentes Nord du plateau. Il se prĂ©cipitent vers le Fortin 3417, refoulant les troupes françaises des tranchĂ©es qu’elles venaient de prendre sur le Plateau. La confusion est complĂšte ! La lutte corps Ă  corps s’engage. La 9 Ăšme compagnie du Lieutenant Caille, se dĂ©fend avec acharnement, mais les troupes de 1 Ăšre ligne ayant cĂ©dĂ© le terrain Ă  droite, elle commence Ă  ĂȘtre tournĂ©e et rĂ©gresse en cĂ©dant le terrain pied-Ă -pied. Le Capitaine CharriĂšre commandant le 3 Ăšme Bataillon est frappĂ© d’une balle Ă  bout portant en excitant ses hommes. L’attaque allemande Ă©tant trĂšs vive et menaçant la tranchĂ©e du Balcon, le Lieutenant Satori s’élance Ă  la tĂȘte des hommes qui l’entourent. Il abat Ă  coup de revolver plusieurs ennemis et tombe mortellement atteint, mais l’ennemi recule et notre ligne se rĂ©tablit Ă  environ 60 mĂštres au Nord de la tranchĂ©e du Balcon. Le 3 Ăšme Bataillon passe alors sous les ordres de l’Adjudant-Major Desaint suite aux blessures du Capitaine CharriĂšre. Le Bataillon est fortement Ă©prouvĂ© et n’a mĂȘme plus un Officier par compagnie. La 11 Ăšme compagnie du Lieutenant FourniĂ©, trĂšs rĂ©duite, privĂ©e de presque tous les cadres les 3 officiers tuĂ©s, et trĂšs en pointe se replie par ordre sur son ancienne position. AprĂšs 18 heures, les informations qui remontent des combats indiquent que les munitions, grenades et viennent Ă  manquer, tout comme le ravitaillement. Les troupes qui restent sur ce terrain boueux n’ont plus un moral de vainqueur. Vers 20h15, l’ennemi tente une nouvelle contre-attaque sur notre position mais arrĂȘtĂ©e par nos tirs de barrage et nos mitrailleuses ne peuvent aborder nos lignes. * Vivien BessiĂšres grenade Ă  fusil française 20 avril 1917 A 9 heures, rĂ©ception de la note 619/3 de la 1 Ăšre qui prescrit de s’accrocher au terrain et d’établir des communications par boyaux vers l’arriĂšre. Les rapports envoyĂ©s la veille par les Chefs de Corps des RĂ©giments ayant participĂ© aux combats pointent l’échec de l’offensive prĂ©vue. A 18h30, une contre-attaque allemande est envoyĂ©e sur les tranchĂ©es françaises mais elle est repoussĂ©e rapidement. Le Lieutenant-colonel de Duroy de Bruignac qui dirige le 1 er et qui est un ancien Chef de Bataillon du 33 Ăšme fait Ă©tat de la fatigue des troupes engagĂ©es et dont les effectifs valides deviennent de plus en plus maigres. Sur le plan tactique, il a pu constater que l’infanterie allemande a rĂ©ussi Ă  repousser nos attaques assez facilement en se servant seulement de grenades et de mitrailleuses. L’ensemble de ces rĂ©flexions amĂšnent la relĂšve des troupes de 1 Ăšre ligne par des Ă©lĂ©ments de rĂ©giments plus frais. La relĂšve du 1 er par le 18 Ăšme commencera dans la nuit du 20 au 21. Pour le 33 Ăšme , l’ensemble de la relĂšve sera terminĂ©e dans la nuit du 22 au 23. Le dĂ©part Ă  cette date du 33 Ăšme du front de l’attaque sur le Chemin des Dames, fera que le 33 Ăšme ne sera pas impliquĂ© dans les mutineries de juin 1917. Nous ne les aborderons pas. Les 20, 21 et 22 avril 1917 Le 1 er passe aux ordres de la X Ăšme ArmĂ©e. Le 33 Ăšme repasse sous le Commandement de la 51 Ăšme Le bilan des pertes du 33 Ăšme sera publiĂ© les jours suivants et l’impression de pertes Ă©normes sera confirmĂ©e. * Ordre GĂ©nĂ©ral Les unitĂ©s de la 51 Ăšme sont relevĂ©es par des Ă©lĂ©ments des 1 er et 18 Ăšme dans la nuit du 21 au 22. Ils viennent se regrouper autour de Romain oĂč ils rĂ©cupĂšrent le courrier postal du RĂ©giment. Le matĂ©riel que les unitĂ©s de la 51 Ăšme ne peuvent emporter est laissĂ© sur place et sera enlevĂ© ultĂ©rieurement par autos. » Pendant plusieurs jours, le 33 Ăšme retirĂ© du front va effectuer d’incessants mouvements. Ce que nous allons voir jusque la fin de l’article. La 51 Ăšme se regroupera le 21 avril Ă  Mareuil-en-Dole, Saint-Gilles, Villette, La Cour, Magneux, Romain. Ces journĂ©es sont occupĂ©es Ă  rĂ©organiser les positions nouvelles. Le sous-lieutenant DeverchĂšre venant du 162 Ăšme est affectĂ© au 33 Ăšme. Dans la nuit du 22 au 23, le RĂ©giment est relevĂ© par le 57 Ăšme pour les Batailons Corbeil et Vermeersch et par le 49 Ăšme RI pour le Bataillon Desaint. Le RĂ©giment se transporte Ă  Romain. Le Lieutenant Guillon de Perranos du 127 Ăšme et le Sous-Lieutenant Lemaire du 102 Ăšme sont affectĂ©s au 33 le 22. Pertes Officiers 5 tuĂ©s 10 blessĂ©s 1 disparu Troupe 99 tuĂ©s 262 blessĂ©s 64 disparus. Soit un total de 441 hommes perdus en 5 jours Le rapporteur de la 51 Ăšme signale que dans ce dĂ©compte, il y a des hommes victimes d’accidents de grenades survenus pendant la marche du 15 au 16. L’ensemble de la 51 Ăšme a eu 10 officiers tuĂ©s. 17 officiers blessĂ©s. 1 officier disparu. 170 hommes tuĂ©s. 578 hommes blessĂ©s. 148 disparus. Soit 924 pertes d’hommes dont 180 tuĂ©s en 5 jours. L’assaut magnifique qui avait rempli d’admiration les officiers d’autres unitĂ©s Ă©tait pour le moins un propos indĂ©licat » ! Le sous-lieutenant Cornu, prend le commandement de la 9 Ăšme compagnie. Le Lieutenant Carton celui de la 11 Ăšme compagnie. Le Lieutenant Mac Corkell celui de la 3 Ăšme compagnie. * 24 avril 1917 Suite aux instructions de l’Ordre GĂ©nĂ©ral du 23 Le RĂ©giment fait mouvement et va Ă  ChĂ©ry-Chartreuse. DĂ©part Ă  7h30 en passant par Courlandon et Fismes. L’Etat-Major s’installe Ă  Chartreuse. Les 3 Bataillons , la CHR dans es baraquements prĂšs de ChĂ©ry. Le Capitaine Chenu, rentrĂ© de blessure, reprend le commandement de la 11 Ăšme compagnie. Le Sous-lieutenant Amalric y reste affectĂ© come chef de section. Le Commandant Ducamp, rentrĂ© de convalescence reprend le commandement du 2 Ăšme Bataillon. Ordre GĂ©nĂ©ral du 24 La 51 Ăšme fera mouvement les 25 et 26 et repos le 27 Le 33 Ăšme dĂ©marrera Ă  6h30 avec pour itinĂ©raire Mareuil-en-DĂŽle, FerĂ©-en-Tardennois’ BruyĂšres pour arriver Ă  Nanteuil-Notre-Dame. 25 avril 1917 Le RĂ©giment fait mouvement et va cantonner Ă  Nanteuil-Notre-Dame, ArmentiĂšres-sur-Ourcq, Breny. L’ CHR et 1 er Bataillon Ă  ArmentiĂšres. 3 Ăšme Bataillon Ă  Breny. Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Nanteuil-Notre-Dame. Ordre GĂ©nĂ©ral du 25 33 Ăšme , dĂ©part 7h30, itinĂ©raire BrĂ©ny, Nanteuil-sur-Ourcq, Vichel-Nanteuil. 26 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă  Neuilly-saint-Front 3 Ăšme Bataillon Ă  Monnes Le 1er Bataillon Ă  Marizy-Saint-Mard , Montron-Macogny Ordre GĂ©nĂ©ral du 26 ItinĂ©raire 8 heures, embranchement Ferme Essart Ă  Monnes, Dammard, ChĂ©zy-en-Orxois, Brumetz, Bremoiselle, Hervilliers. 27 avril 1917 Sans changement. 28 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et les 1 er et 3 Ăšme Bataillon Ă  Crouy-sur-Ourcq Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Fussy Crotigny et Certigny 29 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et 3 Ăšme Bataillon Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre. Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Saint-Martin – Maurette. Le 1 er Bataillon Ă  Ussy-sur-Marne. 30 avril 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  6h30, itinĂ©raire Route la FertĂ©-sous-Jouarre, BussiĂšres. L’ CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă  BussiĂšres Les Cabarets Le 1 er Bataillon Ă  Boitron sauf la 2 Ăšme compagnie qui va Ă  Petit Villiers Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Hondevilliers Le Sous-lieutenant BĂ©thencourt est mutĂ© au 33 Ăšme. Le RĂ©giment y trouve son cantonnement dĂ©finitif et ne bougera plus durant plusieurs jours et va se reconstituer une nouvelle fois et se consacrer Ă  l’instruction. Le 1 er passe sous les ordres de la 1 Ăšre ArmĂ©e. mais de la IVĂšme pour le ravitaillement. Le 01 mai 1917 Le Lieutenant Vallon est affectĂ© au 33 Ăšme. Le 02 mai 1917 Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 Ăšme compagnie est mutĂ© Ă  la 3 Ăšme compagnie de mitrailleuses. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le 03 mai 1917 Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 Ăšme Bataillon. Le Lieutenant Gaillot prend le Commandement de la 1 Ăšre Compagnie de Mitrailleurs. Le 04 mai 1917 Sans changement. Le 05 mai 1917 Sans changement. Le Capitaine de la D .D est affectĂ© Ă  la 9 Ăšme compagnie et en prend le commandement Le Lieutenant Vallon du est affectĂ© Ă  la 2 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Lemaire est affectĂ© Ă  la 3 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Sonier est affectĂ© Ă  la 7 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant BĂ©thencourt est affectĂ© Ă  la 9 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant DeverchĂšre est affectĂ© Ă  la 10 Ăšme compagnie Le Sous-lieutenant Daval est affectĂ© Ă  la 11 Ăšme compagnie Le DĂ©pĂŽt Divisionnaire du RĂ©giment est rĂ©organisĂ© par note de service n°859 du 04 mai 4 Ăšme compagnie dirigĂ©e par le Lieutenant de PĂ©naros secondĂ© par le Sous-lieutenant Delignes 8 Ăšme compagnie commandĂ©e par le Sous-lieutenant Bec 12 Ăšme compagnie dirigĂ©e par le Sous-Lieutenant Desquand secondĂ© par le Sous-lieutenant Berland Le 06 mai 1917 Sans changement. Le 07 mai 1917 Sans changement. Le Commandant Ducamp prend le commandement du DĂ©pĂŽt Divisionnaire pendant l’absence du Capitaine Delloye. Le Sous-lieutenant FrĂ©maux, rentrĂ© de l’hĂŽpital est affectĂ© Ă  la 10 Ăšme compagnie. Le 08 mai 1917 Sans changement. Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 Ăšme compagnie de mitrailleuses est mutĂ© Ă  la 1 Ăšre compagnie de mitrailleuses. Le 09 mai 1917 Nouveau mouvement. L’ , CHR et le 1 er Bataillon Ă  Artonges. Les 2 Ăšme Bataillon et 3 Ăšme Bataillon Ă  Villemoyenne, Fontenelle en Brie. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine au Corps. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le Sous-lieutenant Montaufier est promu Lieutenant Les Adjudants Quimbre de l’active et Waechter de la rĂ©serve sont promus Sous-lieutenants Ces promotions sont Ă  titre provisoire selon la dĂ©cision du GĂ©nĂ©ral commandant en chef du 05 mai 1917. Le chef de musique Beaumont en traitement Ă  l’hĂŽpital complĂ©mentaire 46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’ArmĂ©e du 02 mai 1917. Le Sous-lieutenant Roze en traitement Ă  l’hĂŽpital complĂ©mentaire n°31 Ă  ChĂąteau-Thierry maintenu au corps. Note de l’ArmĂ©e du 05 mai 1917. Le Sous-lieutenant ClĂ©ment en traitement Ă  l’hĂŽpital complĂ©mentaire n°46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’ArmĂ©e du 02 mai 1917. Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner. Le 10 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement, dĂ©part Ă  6 heures 30 d’ Artonges en voitures pour certains Ă©lĂ©ments et par chemins de terre pour l’ensemble et va cantonner Ă  L’ , CHR et 3 Ăšme Bataillon Ă  Orbais-l’Abbaye. Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Margny. Le 1 er Bataillon Ă  Corrobert. Lors de ce dĂ©placement, le RĂ©giment met en application les points relatifs Ă  l’instruction sur les conditions de la marche service de suretĂ©, liaisons, rassemblements articulĂ©s
 Le 11 mai 1917 Sans changement pour l’ la CHR et le 3 Ăšme Bataillon. Les 2 Ăšme et 1 er Bataillons font mouvement et vont cantonner Ă  Mareuil-en-Brie. Le 12 mai 1917 Sans changement. Le 13 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR 1 er et 2 Ăšme Bataillon Ă  BergĂšre-lĂšs-Vertus Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Coligny L’Officier d’Administration de 2 Ăšme classe Carton est promu Capitaine au Corps par dĂ©cision du GĂ©nĂ©ral en chef du 13 mai 1917. Le Chef de Musique Beaumont remis Ă  la disposition du ministre en vue de sa mise en retraite devra ĂȘtre dirigĂ© vers le dĂ©pĂŽt du corps Ă  sa sortie de l’hĂŽpital. Le 14 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR 1 er et 3 Ăšme Bataillon Ă  LenharrĂ©e Le 2 Ăšme Bataillon Ă  NormĂ©e Le 15 mai 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  Trouan-le-Grand et Trouan-le-Petit, au sud de Mailly. Le 16 mai 1917 La 51 Ăšme occupera le 16, en fin de marche, son stationnement dĂ©finitif. Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner au camp de Sainte-Tanche Ă  2km au Nord-Est de LhuĂźtre , Ă  25 km au Nord de Troyes oĂč il est baraquĂ©. Il y restera jusqu’au 10 juin. Il se consacre Ă  l’instruction et au cantonnement. Le 24 mai 1917 Les Sous-lieutenants de rĂ©serve Ă  titre temporaire Roze et Debaudringhien sont promus Ă  titre dĂ©finitif par dĂ©cret du 18 mai 1917 pour prendre rang au premier mai 1917. du 21 mai 1917. Le 26 mai 1917 Le Chef de Bataillon Grandjon venant du 17 Ăšme RĂ©giment d’Infanterie est nommĂ© au Commandement du 1 er Bataillon par note du 1 er du 27 mai 1917 n°6446/1, alors que le Chef de Bataillon Vermeesch passe au 208 Ăšme Le Lieutenant-Colonel brevetĂ© Partiot Ă  titre temporaire est nommĂ© Ă  titre dĂ©finitif Ă  dater du 24 mai 1917 ; Paru au du 25 mai 1917. Le 28 mai 1917 Le MĂ©decin-Major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve Margerin venant de la œ du GĂ©nie est affectĂ© au 1 er Bataillon du RĂ©giment Le MĂ©decin-Major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve BoĂ« venant de la 1/52 du GĂ©nie est affectĂ© au 3 Ăšme Bataillon du RĂ©giment Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 Ăšme Bataillon en remplacement du Capitaine CharriĂšre Le Sous-lieutenant Daubert, revenant de convalescence, passe de la 7 Ăšme Ă  la 8 Ăšme compagnie Le 30 mai 1917 Le Capitaine CharriĂšre est nommĂ© Officier de la LĂ©gion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Les Sous-lieutenants Debaudringhien et Sartori sont nommĂ©s Chevaliers de La LĂ©gion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Le 02 juin 1917 Les RĂ©giments de l’ infanterie divisionnaire, dont le 33 Ăšme , participent Ă  une revue passĂ©e au camp Est de la Ferme de Laval-le-Comte Ă  8 km Ă  l’Est de Trouans par le GĂ©nĂ©ral Lacapelle* Commandant le 1 er Corps d’ArmĂ©e de tous les Ă©lĂ©ments du *Le GĂ©nĂ©ral Lacapelle remplace le 19 avril le GĂ©nĂ©ral Muteau qui est mis en disponibilitĂ©. Le 03 juin 1917 La 2 Ăšme compagnie du 33 Ăšme est dirigĂ©e Ă  Troyes pour y assurer un service de garde. Elle y restera jusqu’au jour de dĂ©part de l’ pour une autre destination. Le 05 juin 1917 Le MĂ©decin- aide-major de 2 Ăšme classe de rĂ©serve Fournier est affectĂ© provisoirement Ă  l’ambulance 3/51 par dĂ©cision du Commandant de la 51 Ăšme Division. Le 06 juin 1917 Le RĂ©giment est au repos pour une vaccination anti-typhoĂŻdique. Le 08 juin 1917 Les rĂ©giments de la 51 Ăšme prennent part Ă  des manƓuvres qui durent 2 jours et qui comporte une manƓuvre avec caches » sous la direction du GĂ©nĂ©ral Commandant le 1 er Cette manƓuvre qui a lieu le 8 juin rassemble les au complet Les officiers jusqu’aux Commandants des compagnies inclus. Les compagnies Ă©tant reprĂ©sentĂ©es par leurs 4 chefs de section et le personnel de liaison. Le 09 juin 1917 Le Sous-lieutenant Debaudringhien rentrĂ© de convalescence est affectĂ© Ă  la 9 Ăšme Compagnie. A leur tour, ce sont l’ensemble des troupes des rĂ©giments, en tenue d’assaut, qui participent Ă  des manƓuvres. Le 12 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement par l’itinĂ©raire Lhuitre, rive gauche de Luitrelle, Aubigny, Ramerupt, Nogent-sur-Aube et va cantonner aux environs de Longsols. L’ , CHR et 2 Ăšme Bataillon Ă  Vanne. Les 1 er et 3 Ăšme Bataillons Ă  Saint-Benoist-sur-Vanne. La 2 Ăšme compagnie dĂ©tachĂ©e Ă  Troyes, rejoint le RĂ©giment. Le 13 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et le 1 er Bataillon Ă  Dierrey-Saint-Pierre Le 2 Ăšme Bataillon Ă  Faux-Villecerf Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Villecerf Le 15 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ , CHR et le 2 Ăšme Bataillon Ă  Trancault-le Repos Le 1 er Bataillon Ă  Bourdenay Le 3 Ăšme Bataillon Ă  Lasnerey Le 16 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner Ă  L’ CHR et le 3 Ăšme Bataillon Ă  Fontaine-Fourches Le 2Ăšme Bataillon Ă  Baby Le 1 er Bataillon Ă  Villuis Le 17 juin 1917 Le RĂ©giment fait Ă  nouveau mouvement et va cantonner dans sa zone dĂ©finitive de cantonnement Ă  L’ CHR et le 3 Ăšme Bataillon Ă  Egligny prĂšs des Ă©carts* de l’Abbaye de Preuilly Les 1 er et 2 Ăšme Bataillons Ă  ChĂątenay-sur-Seine Ils y resteront jusqu’au 1er Juillet. *AgglomĂ©ration secondaire d’une commune, formant souvent un hameau. DĂšs leur arrivĂ©e dans cette zone, les troupes sont mises au repos complet pour une durĂ©e de 4 Ă  5 jours. Pendant ce temps, elles se consacrent au nettoyage des effets. La reprise de l’instruction s’échelonne dĂšs le 23 juin. Le travail reste modĂ©rĂ© selon les instructions donnĂ©es. Le 25 juin 1917 Le sous-lieutenant Deligne du DĂ©pĂŽt Divisionnaire passe au 9 Ăšme Colonial. Le Capitaine de RĂ©serve Ă  titre provisoire Duprez est admis dans le cadre actif par dĂ©cret du 07 juin 1917. Le 01 juillet 1917 Le RĂ©giment fait mouvement par voie de fer. Il embarque par 4 trains, direction Gare de Bergues
 dans le Nord. Le 33 Ăšme va dĂ©couvrir un nouveau secteur dans Les Flandres. De Juillet Ă  DĂ©cembre 1917. Partager la publication "Le chemin des Dames du 15 avril au 1er juillet 1917" FacebookTwitter Ilne s'agit ni d'une indication routiĂšre ni d'une incitation touristique : la distance Ă  laquelle on se trouve de ce lieu vague n'est pas prĂ©cisĂ©e, ni la sortie qui permettrait de l'atteindre ; son nom n'est plus mentionnĂ©. Il s'agit d'une information synthĂ©tique de substitution : ce que le contact avec le "pays" aurait pu nous enseigner - que l'on y cultive des mombrins, et que les

Chemin des Dames PrĂšs de Braye-en-Laonnois Information Pays France Localisation 49° 26â€Č 35″ N 3° 42â€Č 37″ E modifier Le Chemin des Dames se situe dans le dĂ©partement de l'Aisne. Comprendre[modifier] Le Chemin des Dames doit son nom aux Ă©lĂ©gantes filles de Louis XV qui le parcouraient autrefois. Elles ne pouvaient imaginer qu'en 1917, il serait le lieu d'une incroyable et inutile boucherie due Ă  l'Ă©chec de l'offensive du gĂ©nĂ©ral Nivelle. Cette petite route suit la crĂȘte calcaire qui sĂ©pare la vallĂ©e de l'Aisne de celle de l'Ailette entre Chavignon et Craonne, elle est jalonnĂ©e de monuments et de stĂšles qui perpĂ©tuent la mĂ©moire des rĂ©giments de poilus qui ont Ă©tĂ© fauchĂ©s par les mitrailleuses allemandes en avril-mai 1917. Aller[modifier] En voiture[modifier] de Soissons prendre la RN2 en direction de Laon, tourner Ă  droite Ă  3 km avant Chavignon. de Laon prendre la RN2 en direction de Soissons, tourner Ă  gauche Ă  3 km aprĂšs Chavignon. de Reims prendre la RN44 en direction de Laon, un kimomĂštre aprĂšs Berry-au-Bac tourner Ă  gauche pour Pontavert puis Craonne Circuler[modifier] Le revĂȘtement de la route est trĂšs bon et la visibilitĂ© relativement bonne. Attention en garant son vĂ©hicule sur le bas cĂŽtĂ©, prĂ©fĂ©rer les stationnements amĂ©nagĂ©s. Rouler lentement Ă  proximitĂ© des groupes de visiteurs. Voir[modifier] Nombreux points de vue amĂ©nagĂ©s et panneaux d'information permettant de resituer la bataille dans le paysage. Les photos exposĂ©es montrent l'incroyable bouleversement du terrain aprĂšs les bombardements Sculpture de HaĂŻm Kern. "Ils n'ont pas choisi leur sĂ©pulture". Cette Ɠuvre rend hommage aux combattants dont les corps restent enfouis dans la terre du plateau de Californie. Sculpture en bronze de 1,6 t et de 4 m de haut volĂ©e le 12 aoĂ»t 2014. Faire[modifier] À proximitĂ© 9 sculptures gĂ©antes en hommage aux Tirailleurs sĂ©nĂ©galais, 1 La Constellation de la douleur de Christian Lapie. Se loger[modifier] Aux environs[modifier] Liste complĂšte des autres articles de la rĂ©gion Aisne

Savoircomment aller a Le chemin des dames, oĂč il se trouve et que voir dans les environs de Le chemin des dames. DĂ©couvrez les lieux proches sur la carte de monnuage.
ï»żSituĂ© dans le dĂ©partement de l'Aisne, entre Laon et Soissons, le Chemin des Dames est surtout cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© un théùtre de combats importants pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Ce nom original lui vient des " Dames de France ", les filles de Louis XV. Mais ce chemin est en rĂ©alitĂ© une route dĂ©partementale, la RD 18 CD, d'une longueur de 25,9 km entre l'Ailette au nord et l'Aisne au sud. Le long du Chemin des Dames, se trouvent de nombreux monuments Ă  la mĂ©moire des anciens combattants comme le monument des Marie-Louise Ă  la mĂ©moire des jeunes recrues ou encore le monument des Basques qui rend hommage aux rĂ©giments du Sud-Ouest. D'autres sites importants du patrimoine se trouvent sur le Chemin des Dames... La constellation de la Douleur est une sculpture de Christian Lapie qui rend hommage aux soldats venus d'Afrique occidentale, alors française ; l'Ă©glise Art dĂ©co de Saint-Martin symbolise bien le renouveau de l'art sacrĂ© dans les annĂ©es 1920 ; le fort de Malmaison, construit en 1877, et Ă  vocation dĂ©fensive. Plus d'une trentaine de randonnĂ©es sont aussi rĂ©alisables sur le Chemin des Dames, ou aux alentours, ce qui est une bonne façon de se familiariser avec ces lieux chargĂ©s en histoire. Enfin, il ne faut pas manquer de visiter la caverne du dragon, mĂȘlant galeries souterraines et scĂ©nographie contemporaine, qui, Ă  travers une sĂ©rie d'images d'archives et vidĂ©os, plonge le visiteur dans la vie quotidienne des soldats, les fameux poilus.
Lechemin des Dames. Que cette hécatombe de mùles français et allemands dans son plus célÚbre théùtre des opérations, se perpétua au
Agriculteur Ă  Cormoz Ain, il a Ă©tĂ© mobilisĂ© au 99e RIA RĂ©giment d’Infanterie Alpine, qui fait partie avec son semblable, le 97e RIA, de la 28e Division alpine, une unitĂ© de sĂ©rie A, c’est-Ă -dire parmi les meilleures de l’ArmĂ©e française. C’est ce qui explique qu’aprĂšs avoir passĂ© la drĂŽle de guerre dans le nord du Bas-Rhin, en avant de la ligne Maginot, cette division soit envoyĂ©e en urgence, par voie ferrĂ©e, Ă  la mi-mai, sur le front de l’Aisne. Le 2Ăšme Bataillon, celui de Lucien Germain, dĂ©barque Ă  Ciry-Sermoise, Ă  l’est de Soissons, le 17 mai Ă  l’aube, et gagne Missy, oĂč l’on voit les premiĂšres colonnes de rĂ©fugiĂ©s », puis les bois de la ferme Gerlaux. Le 19, on assiste Ă  un grand combat aĂ©rien oĂč trois avions sont descendus » amis ou ennemis, on ne sait. Le lendemain soir, sa compagnie, la 7Ăšme, prend position en avant du Chemin des Dames », Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps que les Allemands atteignent l’Ailette affluent de l’Aisne. ActivitĂ© de patrouille sur un terrain marquĂ© par l’histoire Le Chemin des Dames, cette crĂȘte du plateau sĂ©parant les vallĂ©es de l’Aisne au sud et de l’Ailette au nord ! Il n’est pas possible que Lucien Germain ne soit pas conscient que s’est dĂ©roulĂ©e justement lĂ  une bataille particuliĂšrement sanglante, exactement vingt-trois ans auparavant. D’une certaine façon, il pourrait considĂ©rer que c’est une sorte d’honneur d’ĂȘtre appelĂ© Ă  combattre prĂ©cisĂ©ment sur ce terrain. Pourtant, dans son parti-pris de n’énoncer que les faits, sans trace d’émotion ou de commentaire, il n’y fait pas la moindre allusion ! Le 21 mai, premiĂšres victimes au bataillon, deux morts, quatre blessĂ©s ». Pour la section, premiĂšre mission l’aprĂšs-midi, ravitailler la 5Ăšme compagnie en munitions sur le tunnel du canal de l’Ailette », donc sur le versant nord. Au cours de la nuit, il s’agit cette fois de la protection de tĂ©lĂ©phonistes qui installent une ligne. On se perd dans le bois oĂč rĂŽdent des Allemands [
], un tĂ©lĂ©phoniste tire un coup de mousqueton dans notre direction ». Deux fois encore, la mĂȘme nuit, il aura Ă  essuyer des tirs amis À minuit, on trouve le poste de la 5Ăšme [Cie], oĂč l’on est accueillis par des rafales de deux fusils mitrailleurs qui nous tirent Ă  30 mĂštres, mais personne n’est touchĂ© ». Enfin, sur le chemin du retour, aprĂšs avoir Ă©tĂ© poser des mines prĂšs d’un poste allemand », en passant prĂšs de la position d’une autre unitĂ©, nous sommes tirĂ©s Ă  la mitrailleuse et par miracle [
] personne n’est touchĂ© ». DĂ©cidĂ©ment, tout le monde est bien nerveux. Le 22, aprĂšs un bombardement, un camarade perd la raison et est Ă©vacuĂ© ». Le 23 aprĂšs-midi, on va prendre de nouvelles positions au ravin des Vaumaires, oĂč le corps franc du 1er Bataillon vient d’avoir des pertes sĂ©rieuses ». La compagnie se trouve donc Ă  nouveau sur le versant de la vallĂ©e de l’Ailette, Ă  proximitĂ© de l’entrĂ©e du tunnel du canal. Au cours de l’approche, on rencontre une patrouille allemande vive fusillade ». Le 24 Vers 11 heures, violent bombardement par des percutants qui explosent dans le bois Ă  2 ou 3 mĂštres de hauteur. Trois Ă©clatent Ă  moins de 10 mĂštres de moi. Je suis couvert de terre et de branches, ma baĂŻonnette est coupĂ©e, mes Ă©quipements, qui sont sur le bord de la tranchĂ©e, sont hachĂ©s par les Ă©clats ». Une tranchĂ©e ? Mais il n’a pas Ă©tĂ© question d’en creuser. Peut-ĂȘtre s’agit-il d’un vestige de l’autre guerre ? Germain note les noms de ceux qui ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  ce moment-lĂ  un commandant, un capitaine, un lieutenant, et un de ses camarades de la mĂȘme section. Dans la nuit, attaque allemande qui dure jusqu’au matin. Nous sommes encerclĂ©s, notre fusil-mitrailleur est enrayĂ©, on se voit perdus, et comme par enchantement les Allemands se trouvent partis au lever du jour ». Le lendemain 25, deux nouvelles attaques, deux tuĂ©s dans la section, mais l’ennemi est repoussĂ©. S’ensuivent plusieurs jours de relative tranquillitĂ©. Et, dans la nuit du 3 au 4 juin, on est relevĂ© et on revient Ă  la ferme Gerlaux. PoussĂ©e irrĂ©sistible des Allemands C’est le 5 juin Ă  4 heures du matin que l’attaque gĂ©nĂ©rale se dĂ©clenche. Tirs d’artillerie et bombardements aĂ©riens. Les lĂ©gionnaires ont lĂąchĂ© pied. L’infanterie allemande a une forte supĂ©rioritĂ© numĂ©rique. À noter qu’à aucun moment il n’est question de blindĂ©s, sans doute parce que le terrain ne s’y prĂȘte pas. Nous avons ici, semble-t-il, une pure bataille d’infanterie. L’unitĂ© de Germain reprend position sur la crĂȘte, dans la nuit du 5 au 6, pour protĂ©ger le repli du 97e RIA, Ă  court de munitions. De loin, il voit des Français tenter, Ă  travers les tirs de barrage, de s’échapper de la ferme de la RoyĂšre. Puis une nuĂ©e d’hommes dĂ©bouche de la lisiĂšre du bois qui se trouve Ă  mĂštres de nous. Les Allemands avancent en poussant devant eux des Ă©lĂ©ments du 97e pour nous empĂȘcher de tirer ». Germain ne commente pas davantage ce qui est en fait un crime de guerre. La 2Ăšme section, se trouvant Ă  notre droite, [est] anĂ©antie, ce qui permet aux Allemands de nous dĂ©passer pour nous encercler ». L’ordre est de se replier, sous le feu des mitrailleuses. La section a deux morts, dont un sergent, un disparu, et des blessĂ©s. Dans la nuit du 6 au 7, on se replie encore sur Vailly 4 km plus au sud et on repasse l’Aisne pour aller prendre position sur le canal latĂ©ral. À midi, on reçoit l’ordre de revenir sur la rive de l’Aisne. Mais, le lendemain 8 juin aprĂšs-midi, quand il s’agit de se replier Ă  nouveau, le pont est occupĂ© par l’ennemi. C’est en jetant une passerelle de fortune des peupliers abattus Ă  travers le canal qu’on arrive Ă  s’ouvrir un chemin vers le sud et Ă  parvenir jusqu’à la Vesle. Mais l’ennemi a atteint Ă©galement cet affluent de l’Aisne. La petite troupe tourne un peu en rond et plusieurs sont faits prisonniers, mais en faisant un grand dĂ©tour, Ă  l’aube du 9, la section retrouve le RĂ©giment Ă  Sainte-Restitue, continue sur Oulchy-le-chĂąteau, passe l’Ourcq, puis, le soir du mĂȘme jour, la Marne, Ă  ChĂąteau-Thierry toujours dans l’Aisne, aprĂšs avoir fait de 65 Ă  70 km Ă  pieds en 19 heures ». Du 10 au 18, la retraite se poursuit de ChĂąteau-Thierry Ă  Sancerre, par Montmirail, Provins, Nemours, Montargis, Ă  pieds d’abord, puis, Ă  partir de Nemours, gĂ©nĂ©ralement en camions, mais Ă  travers les embouteillages. On franchit successivement la Seine, l’Yonne, puis la Loire Ă  Bonny. À Sancerre, le RĂ©giment se reforme quelque peu et nous enterrons 14 victimes du bombardement de la veille ». Du 19 au 22, en empruntant de petites routes Ă  travers le Cher et l’Indre, on atteint enfin BĂ©nĂ©vent l’Abbaye Creuse, et une ferme, oĂč l’on s’installe et oĂč l’on reprend haleine. Il y aura le 29 juin, comme point d’orgue de la campagne, une prise d’armes Ă  Saint-LĂ©onard-de-Noblat Haute-Vienne, en prĂ©sence du gĂ©nĂ©ral Weygand. Lucien GERMAIN 1913-1992, Souvenirs de la guerre de 1939-40 [APA 3587] – Carnet Ă  petits carreaux de format 8,5 X 14 cm. Notations journaliĂšres sommaires de septembre 1939 Ă  mai 1940. Plus dĂ©taillĂ©es pour la partie 15 mai-22 juin, p. 17-55. Quelques traces de rĂ©daction aprĂšs coup, mais le tout semble avoir Ă©tĂ© Ă©crit gĂ©nĂ©ralement au plus prĂšs des Ă©vĂ©nements.
Épisode7/28 : Empreinte sur le chemin des Dames. Jeudi 9 novembre 2017. Écouter (59 min) CHEMIN DES DAMES 2017. Des dizaines de petits sentiers humides mĂšnent Ă  la ligne de front. Il furent empruntĂ©s, Ă  6 heures, dans la brume et la peur, par les 100.000 premiers attaquants du 16 avril 1917. - Jean - Marie Porcher / DR.
C’est un joli nom que celui de Chemin des Dames. Un nom oĂč flotte un parfum de camĂ©lia blanc, une ombrelle en Ă©tĂ©, la fine poussiĂšre d’un attelage, des villages paisibles, une route ensoleillĂ©e sous la fraĂźcheur des arbres
 Oui, un joli nom pour une tragĂ©die. Un chemin dans l’enfer de la Grande Guerre La bataille victorieuse de Craonne de NapolĂ©on 1er, le 7 mars 1814, va laisser place 100 ans plus tard Ă  un conflit d’une ampleur et d’une fĂ©rocitĂ© inĂ©dites. DĂšs 1914, ce plateau si prĂ©cieux va devenir l’enjeu de combats acharnĂ©s. Inhumains. Difficile en effet d’imaginer aujourd’hui quand on regarde cette campagne si verdoyante, si paisible, qu’un jour les arbres sont devenus des piquets chemins ombragĂ©s des trouĂ©es de boue, de morts, de dĂ©solation. Les paysages, des amas de ruines, de tranchĂ©es ensevelies, de barbelĂ©s
 Une crĂȘte sans horizon sinon celui de l’enfer. La grande guerre s’est jouĂ©e lĂ . Dans cette intimitĂ© Ă©perdue des combattants que l’Histoire dĂ©signe comme vainqueurs et vaincus. Et pourtant, aujourd’hui, la petite route qui serpente doucement est une belle idĂ©e de balade. Un voyage au cƓur de l’Aisne, au cƓur de coteaux et de vallons magnifiques. Au cƓur Ă©galement des destins Ă©clatĂ©s d’écrivains, poĂštes philosophes engagĂ©s eux aussi sur le front. Citons notamment Jean Giono, Louis Aragon, Guillaume Appolinaire, blessĂ© au Bois des Buttes le 17 mars 1916. Mais pourquoi le nom de Chemin des Dames ? Nous sommes alors sous le rĂšgne de Louis XV. Deux de ses filles il en aura 8, AdelaĂŻde et Victoire peinte ici par Nattier sont invitĂ©es par Françoise de Narbonne-Lara, dame d’honneur Ă  la cour, Ă  venir au chĂąteau de la BĂŽve, dans la commune de Bouconville-Vauclair. Pour faciliter leur voyage, elle demande aux Ponts et ChaussĂ©es d’élargir et amĂ©liorer le chemin qui relie l’Ange-Gardien Ă  Corbeny. Les travaux commencent Ă  l’étĂ© 1784. Ils permettent aux princesses royales que l’étiquette appelle Dames » de se rendre au chĂąteau Ă  l’automne de la mĂȘme annĂ©e. La petite route ainsi tracĂ©e en gardera le nom. Une route de mĂ©moire et de lieux Ă  la fois Ă©mouvants et magnifiques Le centenaire de l’armistice de la Grande Guerre a mis en lumiĂšre les grands sites mĂ©moriels dont le Chemin des Dames. Mais, contrairement Ă  Verdun ou Ă  Vimy, les champs de bataille ont Ă©tĂ© remis en culture; les villages pour la plupart rebĂątis; les forĂȘts reboisĂ©es; les tranchĂ©es rebouchĂ©es. La dĂ©solation a laissĂ© peu Ă  peu place Ă  une succession de coteaux, de crĂȘtes, de vignes, de superbes panoramas balayant les vallĂ©es de l’Ailette et de l’Aisne. Et des champs de coquelicots Ă  perte de vue
 Rares fleurs avec les bleuets Ă  pousser sur des terres retournĂ©es par les bombes. Raison pour laquelle l’un deviendra la fleur du souvenirs des poilus. La seconde, arborĂ©e le 11 novembre pour le Poppy Day », dans les pays du Commonwealth. Cette magnifique petite route, la D 18 CD, serpente sur plus de 25 km entre Corbeny et le lieu-dit Vauxrains, Ă  hauteur d’Aizy-Jouy. Le Chemin des Dames se faufile ainsi le long des crĂȘtes au rythme de lieux Ă©mouvants, insolites et charmants. En voici notamment quelques-uns qui mĂ©ritent un dĂ©tour. NORD DECOUVERTE VOUS SUGGERE ÉGALEMENT SUR LE CHEMIN DES DAMES Dans l’antre de la caverne du Dragon Descendez Ă  plus de 14 mĂštres sous terre et entrez dans un univers absolument Ă©tonnant. Les dĂ©dales et les salles de cette ancienne carriĂšre souterraine ont servi de caserne pendant tout le conflit. Ce mĂ©morial compte parmi les plus importants de la Guerre 14-18. Il offre un cadre de visite et de dĂ©couverte vraiment passionnant. La Caverne du Dragon, MusĂ©e du Chemin des Dames, RD 18 CD, 02160 Oulches-la-VallĂ©e-Foulon. AccĂšs payant. TĂ©l. 07 85 57 51 65 PLus d’infos sur le site du mĂ©morial La Constellation de la Douleur, une Ɠuvre saisissante Neuf silhouettes se dressent, immenses, immobiles aux abords de la Caverne du Dragon. Neuf Ɠuvres d’art, inaugurĂ©es en 2007 et signĂ©es du sculpteur contemporain Christian Lapie. Une constellation en mĂ©moire aux milliers de combattants africains du bataillon des Tirailleurs SĂ©nĂ©galais tombĂ©s sur le Chemin des Dames. Chacune d’elles, rĂ©alisĂ©e en bois brut de chĂȘne calcinĂ© mesure plus de 6 m de haut. AccĂšs libre – D 18 CD – La Caverne du Dragon – Accessible handicap Le village troglodyte de Paissy, Ă  l’ombre des creutes Parmi les villages pittoresques et fleuris oĂč musarder tranquillement, arrĂȘtez-vous Ă  Paissy. Paissy et ses creutes creusĂ©es dans la falaise dont l’une d’elles servit mĂȘme d’école et de chapelle. Une pensĂ©e aussi pour le philosophe Alain qui rĂ©sida souvent ici en villĂ©giature. Sans oublier la curieuse fontaine pĂ©trifiante Ă  l’ombre de laquelle pique-niquer
 DĂ©couvrez-en davantage sur Paissy Les ruines de l’abbaye de Vauclair, entre jardin et voie verte DĂ©couvrez le magnifique site de l’ancienne abbaye de Vauclair. Cette abbaye cistercienne fondĂ©e au XIIe siĂšcle par Saint Bernard va entrer, elle aussi dans la tourmente de la Grande Guerre. SauvĂ©e d’une disparition totale, le visiteur dĂ©couvre aujourd’hui des vestiges grandioses agrĂ©mentĂ©s d’un jardin de plantes mĂ©dicinales et du joli petit Ă©tang aux moines. Un lieu de promenade exceptionnel, en accĂšs libre, Ă  faire aussi avec votre toutou. C’est Ă©galement le point de dĂ©part ou d’arrivĂ©e rĂȘvĂ© pour parcourir la Voie Verte de l’Ailette 17 km, une belle piste cyclable qui relie Monampteuil Ă  Vauclair. Belle mais pentue avec des dĂ©nivelĂ©s qui devraient ravir les amateurs d’effort. Vous allez devoir dĂ©passer les 100 m d’altitude Ă  certains endroits. Courage ! Localisation D 886, 02860 Bouconville-Vauclair. Tout autour aussi les nombreux sentiers de promenade de la forĂȘt Domaniale de Vauclair. Envie de vous dĂ©tendre sur une plage ? Direction la base de loisirs d’Axo Plage de Monampteuil, au lieu dit le moulinet 02000. Vous ĂȘtes davantage voile et bateau ? Vous avez rendez-vous Ă  la base nautique de Cap-Aisne au lac de l’Ailette. Sous le regard de l’empereur, le monument NapolĂ©on InaugurĂ©e en 1974, la statue de NapolĂ©on juchĂ©e au sommet d’un tertre rappelle un autre Ă©pisode historique du Chemin des Dames, une autre bataille de Craonne, napolĂ©onienne, celle-lĂ . Le 7 mars 1814, les troupes de l’empereur 40 000 hommes env. se lancent Ă  l’assaut des forces russes et prussiennes 50 000 hommes env. commandĂ©es par le MarĂ©chal BlĂŒcher. Cette victoire française s’inscrit dans l’ultime phase de la campagne de France commencĂ©e en dĂ©cembre 1813. Campagne oĂč NapolĂ©on tente en vain de repousser les forces coalisĂ©es Russie, Prusse, Royaume-Uni, Autriche, SuĂšde
 qui envahissent la France. Il devra pourtant abdiquer, un mois plus tard, le 6 avril 1814 et part en exil Ă  l’Île d’Elbe. Le monument occupe l’emplacement de l’ancien Moulin Vauclerc, qui servit de poste d’observatoire Ă  l’empereur. AccĂšs libre, RD 18, 02160 Bouconville-Vauclair . 709 683 691 511 214 686 529 743

ou se trouve le chemin des dames