Touteconscience est conscience de quelque chose. Husserl Edmund. citation. Tweet Share Share. Share. Toute conscience est conscience de quelque chose. Méditations cartésiennes (1931) Citations de Edmund Husserl Edmund Husserl. Autres citations. Octobre a toutes les colères, – Novembre a toutes les chansons – Des ruisseaux débordant d’eau claire, – E Gérard

La méditation est l’une des clés du développement spirituelle. crédit image Bpilgrim La conscience pure et l’identification à elle sont des étapes spirituelles très difficiles à cerner, mais que l’on ne peut pas ignorer lorsqu’on les atteint, tant elles sont puissantes, tant l’expérience qui en découle change à jamais les êtres qui l’ont connue. Pour beaucoup, ce ne seront que des buts jamais atteints mais vers lesquels cheminer pour s’améliorer sans cesse. Cela reste tout aussi noble et il serait dommage de s’en priver. La conscience pure, qu’est-ce que c’est ? La conscience pure, c’est la conscience de toute chose, sans l’idée d’avoir conscience. C’est l’expérience la plus directe à l’être. On voit, on sait, on sent, sans aucune barrière entre soi et l’expérience, sans que jamais ne s’interpose entre soi et l’objet l’idée que l’on observe, que l’on sent, que l’on voit, que l’on vit une expérience. Non, au contraire, l’on vit cette expérience d’une manière totale, on est tout à elle, on est elle. On dépasse son ego, sa personne, sa personnalité, pour accéder à la conscience des choses telles qu’elles sont véritablement, sans que nous ne les modifions par notre jugement, notre expérience, notre volonté, nos attentes et tout ce qui altère notre conscience et notre perception. Nous nous extirpons des stéréotypes qui modifient ce que nous percevons. Nous dépassons les sens et leurs imperfections pour accéder à la conscience objective de toute chose. C’est alors un stade supérieur de l’être auquel on accède, dépassant le plan matériel pour accéder à la vérité de tout. Une expérience de la réunion Pour la conscience pure, les divisions, les frontières, les différences apparentes n’existent pas, puisqu’elle s’identifie à tout et que tout est elle. C’est ainsi que l’on découvre un autre état de chaque chose, loin des jugements que sont les divisions, les différences. Grâce à la conscience pure, il est possible de voir au-delà de ces frontières et de ces limites qui nous servaient auparavant à établir des classification. On voit désormais comme chaque chose trouve sa place dans le tout, comme les évènements, les objets, les pensées… participent à construire ce tout. Soi-même, l’on se sent intégré à un tout, l’on dépasse ce que l’on pensait être notre personnalité pour trouver une place dans la totalité que l’on peut désormais cerner. Cesser de rendre personnel tout ce que l’on croise La conscience pure nous permet également de nous détacher de tout ce que l’on croise sur son chemin. Nous ne réduisons plus tout ce qui nous arrive à une expérience personnelle et à un fait que nos élaborations mentales façonnent d’une manière partielle et partiale. Nous dévoyons ce qui arrive en pensant que cela nous arrive, alors que cela ne fait que survenir. La conscience pure est un but que l’on doit travailler à atteindre, tout en restant suffisamment humble pour accepter de ne jamais l’atteindre. C’est en sachant ainsi que l’on ne pourra probablement jamais le faire que l’on dégage notre pratique d’une motivation néfaste. La conscience pure est la recherche d’une vie entière, mais chaque pas fait en sa direction vous apportera énormément. Sujets abordés dans cet article abolition des différences conscience pure étape spirituelle pure conscience Partagez notre article sur vos réseaux sociaux Vous pourriez également apprécier

Cetauteur tente de comprendre le sens de la relation que le sujet entretient avec le monde à l’aide de la notion husserlienne d’« intentionnalité » (selon laquelle « toute conscience est conscience de quelque chose », c’est-à-dire se dépasse en visant quelque chose d’extérieur à elle-même), ainsi que de l’analytique existentiale de Martin Heidegger, développée dans le
L'un des plus grands mystères de l'être humain est la conscience, même si c'est l'une des expériences les plus familières et quotidiennes que nous puissions vivre. Dans cet article, nous allons passer en revue les différents types qui conscience est un processus mental à travers lequel nous sommes capables de percevoir notre individualité avec ses pensées, ses sentiments, ses souvenirs, ses sensations et son environnement. Grâce à elle, nous sommes capables de reconnaître, comprendre et juger notre propre existence et celle des autres. Essentiellement, la conscience est l’expérience de nous-mêmes et du monde qui nous fur et à mesure que nous nous développons dans différents contextes, nos expériences et notre compréhension des autres et de nous-mêmes changent. Ces changements conduisent à l’apparition de différentes formes de conscience qui nous aident à nous connecter avec ce qui se passe dans la réalité, à la fois interne et externe. Nous allons ici examiner les types de de conscienceParmi les différents types de conscience qui existent chez l’être humain, nous pouvons retrouver 1. Conscience individuelleCe type de conscience est celle que chacun a de lui-même dans un contexte particulier. Grâce à elle, nous pouvons déterminer ce qui est bon et mauvais pour nous, en nous permettant d’orienter notre projet de vie. La conscience individuelle est ce qui favorise la reconnaissance de soi, d’être une personne particulière et différente des dans laquelle cette conscience nous plonge peut finir par nous aliéner du monde et des autres. Bien que cette forme de prise de conscience nous permette de nous connaître, elle peut provoquer ou exacerber le sentiment de Conscience socialeAu sein des types de conscience, la conscience sociale est celle qui nous permet de connaître les autres et la société. Grâce à elle, nous sommes capables de raisonner sur ce qui est le mieux ou le pire pour la société, et de nous comprendre en tant qu’êtres sociaux liés à une communauté qui nous à cette prise de conscience, nous pouvons reconnaître les problèmes et les besoins que les gens ont dans un groupe ou une communauté. Elle est importante pour lutter pour la transformation sociale, la libération, la justice et le bien-être cette prise de conscience est éclipsée par les modèles actuels de compétence individuelle, dans lesquels le lien entre l’être social et la conscience de sa propre existence se dilue Tum, 2012. 3. Conscience émotionnelleCe type de conscience fait référence à la capacité que nous avons à prendre conscience de nos propres émotions et de celles des autres. Elle se compose de trois éléments Bisquerra et Pérez, 2007 Prendre conscience de ses propres émotions capacité à percevoir avec justesse ses propres sentiments et émotions ; les identifier et les étiqueter. Nommer les émotions c’est l’efficacité dans l’utilisation d’un vocabulaire émotionnel approprié et des expressions disponibles dans un contexte culturel donné. Comprendre les émotions des autres la capacité de percevoir avec précision les émotions et les points de vue des autres et de s’engager avec empathie dans leurs expériences émotionnelles. 4. Conscience temporelleC’est la conscience que nous avons du temps qui passe. Ce type de conscience est aussi une conscience de nous-mêmes, puisque nous sommes le temps et que nous ne pouvons pas nous en temps n’est pas quelque chose sur lequel nous nous déplaçons, c’est quelque chose que nous sommes, qui nous constitue. Ainsi, toute conscience temporelle est une conscience de compréhension que le temps s’écoule du présent vers le futur est en grande partie due à notre conscience du temps. Nous percevoir dans cette chronologie est une propriété fondamentale de la conscience qui nous configure. De cette façon, nous finissons tous par être continuellement un passé qui a cessé d’exister et un futur qui n’existe pas encore Cox, 2020.5. Conscience psychologiqueCe type de conscience fait référence à la capacité de nous examiner et de mener une introspection à propos de notre situation dans le monde. La conscience psychologique se caractérise également par le fait de nous permettre de reconnaître le sens de nos actions et de celles des autres. Cela nous aide à comprendre les motifs et les intentions qui sous-tendent tout conscience psychologique est liée à la capacité à voir les relations entre les pensées, les sentiments et les actions afin d’apprendre les significations et les causes des expériences et des comportements Appelbaum, 1973.Ce type de conscience implique un processus de réflexion sur les processus psychologiques, les relations et les significations à travers les dimensions affectives et intellectuelles Hall, 1992.6. Conscience moraleC’est la conscience que nous avons des règles et des normes morales. Elle nous interpelle sur ce que nous devons faire, sur ce qui est correct et incorrect, sur le bien et le mal. Grâce à la conscience morale, nous pouvons faire une séparation entre ce qui est considéré comme bon, approprié et adéquat et ce qui est considéré comme mauvais, inapproprié ou conscience morale se base sur la raison et l’existence d’éléments externes qui permettent d’évaluer sa justesse Valderrama et López, 2011. Les jugements que nous émettons à partir d’elle sont présents dans chaque acte que nous accomplissons. La possibilité d’agir en conséquence correspond à une volonté d’être en cohérence avec nos croyances et nos conclure, nous avons passé en revue quelques types de conscience qui nous permettent d’affirmer que toute conscience émerge d’un processus relationnel, de l’interaction entre un sujet et un objet. C’est un processus intentionnel qui se rapporte à quelque chose, c’est-à-dire que la conscience est toujours conscience de quelque chose l’individu, la société, le temps, les émotions, l’esprit, la morale. Il n’y a pas de conscience isolée du monde au contraire, toute conscience lui est pourrait vous intéresser ... HUSSERL La conscience est nécessairement et intentionnellement conscience de quelque chose. Et, cette idée est précisément une des thèses centrales d’un courant philosophique qui s’appelle la phénoménologie, dont l’initiateur est Husserl. "La perception de cette table est, avant comme après, perception de cette table.

Il y a quelque chose d’étrange lorsqu’on y réfléchit un peu. Vous êtes tous conscients de lire les mots qui défilent actuellement sous vos yeux, mais si je vous demandais de décrire ce qui se passe dans votre tête, comment tout cela est possible, vous auriez presque tous une explication différente. À un point tel qu’il existe une vive polémique à la fois entre les chercheurs en neurosciences et entre les membres des disciplines qui s’y intéressent, que ce soient les philosophes, les spécialistes de la cognition, les chercheurs en intelligence artificielle et même les physiciens. Il faut l’affirmer très clairement, le défi est de taille. Les neurosciences ne veulent rien de moins que de localiser les régions du cerveau responsables de cet état et la façon dont ces régions communiquent entre elles pour donner ce résultat final, évanescent, qu’est l’expérience subjective de notre esprit. Bien des philosophes ne croient pas que cela soit possible, car au fond, la question est de savoir si le cerveau peut, par lui-même, comprendre comment il fonctionne. Qu’est-ce que la conscience ? Comme dirait le philosophe français André Comte-Sponville, la conscience est l’un des mots les plus difficiles à définir ». Je vous propose donc la plus simple et la plus générale des définitions la conscience est cette capacité de percevoir sa propre existence et celle du monde qui l’entoure. Je laisse bien sûr ici de côté la conscience dite morale ». Comme l’a démontré la réaction de nos lecteurs et lectrices à un récent article publié sur le site de L’actualité, la démonstration scientifique de la mécanique de la conscience est perçue comme réductionniste » par bien des philosophes, des religieux et des défenseurs de la spiritualité. L’humanité y réfléchit depuis si longtemps que l’approche scientifique, qui semble réduire l’état humain à un savant mélange de processus biochimiques, électriques et structurels, est souvent perçue comme un mauvais joueur qui vient perturber les consensus déjà existants. Pourtant, la méthode scientifique peut nous en apprendre beaucoup sur le sujet. Quelles régions du cerveau sont impliquées ? C’est vraiment dans les années 1990 que débute l’exploration du phénomène de la conscience par les neurosciences avec l’arrivée de nouveaux outils d’imagerie cérébrale — dont la résonance magnétique fonctionnelle — qui permettent d’isoler les régions du cerveau actives lorsque l’on exécute une tâche. Les chercheurs ont donc utilisé l’imagerie pour comparer l’activité du cerveau lorsque nous sommes conscients par rapport à des états de non-conscience comme le coma, le sommeil et les premiers moments de l’éveil. Après 30 ans de recherche, le seul constat auquel on arrive est que la conscience n’est pas générée dans une seule région du cerveau. Comme c’est souvent le cas en recherche, deux écoles » se sont constituées. Il y a d’abord ceux qui font l’hypothèse que la majorité des régions requises pour obtenir la conscience se situent à l’avant du cerveau, dans la région frontale. Et de l’autre côté, ceux qui postulent que tout cela se déroule dans des régions à arrière du cerveau, soit les lobes occipital et pariétal. Or, au fil des ans, la recherche tend de plus en plus à démontrer que toutes ces régions ont une importance dans l’ensemble des mécanismes menant à la conscience. Les principales régions impliquées dans la conscience seraient celles du cortex moteur, de la mémoire fonctionnelle et du langage situées à l’avant du cerveau, ainsi que celles de l’attention, de l’audition et de la vision situées à l’arrière. De plus, on découvre maintenant d’autres régions plus anciennes de notre cerveau dans le système limbique qui participent à cet état. Le thalamus, par exemple, situé au centre du cerveau pourrait jouer un rôle de coordinateur de l’activité cérébrale de toutes ces régions. Mais la véritable question est de savoir comment elles sont interreliées pour donner naissance à la conscience. Les trois théories des neurosciences Pour répondre à cette importante question, la recherche scientifique semble s’articuler autour de trois théories de la conscience. Il y a d’abord la théorie globale de l’espace de travail » qui postule que la conscience est un événement momentané, vécu de façon subjective, de notre mémoire de travail, celle que nous utilisons par exemple pour mémoriser un numéro de téléphone. Ceux qui la défendent utilisent la métaphore du cerveau comme étant une scène de théâtre. La conscience serait le projecteur qui se déplace dans le cerveau pour éclairer les régions utiles à notre survie à chaque instant. La deuxième théorie — celle de l’ intégration de l’information » — propose à l’inverse que la conscience émerge par une intégration constante entre toutes les différentes régions impliquées, quelle que soit la tâche que nous accomplissons entendre, voir ou lire, par exemple. Très critiquée dans le milieu, elle a toutefois une utilité clinique, puisqu’elle permet de construire des modèles mathématiques qui relient l’activité du cerveau dans différentes régions à un certain degré de conscience, par exemple un coma plus ou moins profond. Et la dernière — qui, je dois l’avouer, est d’une grande complexité — propose l’apport de la mécanique quantique » dans l’expression même de la conscience. La mécanique quantique est cette branche de la physique qui explique qu’au niveau de l’atome, la réalité est fort différente de la nôtre, et que la matière se comporte à la fois comme une onde et une particule. Cette réalité quantique » agirait sur des structures présentes dans toutes les cellules du cerveau, les microtubules, qui servent notamment à transporter des substances d’un endroit à un autre dans les neurones. Des chercheurs pensent que les microtubules adopteraient un comportement quantique à cause de la manière dont ils sont organisés, et que c’est ce phénomène qui donnerait naissance à la conscience. On a découvert cette piste en analysant, entre autres, comment certains agents anesthésiants, ayant des propriétés quantiques différentes de nos cellules, comme le xénon, nous font quitter momentanément le monde de la conscience. À quoi bon comprendre la conscience ? Sur le plan médical, une meilleure compréhension de la conscience serait un atout dans le traitement de nombreuses maladies, dont les accidents cérébraux, le syndrome du stress post-traumatique, la schizophrénie et même les phobies. Plusieurs équipes travaillent avec les résultats de la recherche scientifique sur la conscience pour appliquer ces savoirs à des thérapies efficaces. On n’en est qu’au début de ces applications des mécanismes de la conscience sur le traitement des maladies, mais c’est un domaine novateur et prometteur. Nous sommes à l’ère de l’interdisciplinarité et de la collaboration. Pour parvenir à intégrer à la fois les découvertes scientifiques, les grandes théories cognitives et philosophiques, il est certain que le partage, le débat et l’intégration des savoirs seront grandement plus utiles dans notre compréhension de la conscience que les querelles stériles. De toute façon, les neurosciences démontrent que les mécanismes à l’œuvre sont loin d’être réducteurs », mais bien d’une grande complexité. Trente ans d’exploration par les neurosciences, ce n’est rien comparé aux millénaires de réflexion pour définir et comprendre la conscience. Laissons la chance au coureur… De toute façon, rien ne presse pour élucider ce mystère qui perdure depuis que l’humain est conscient de lui-même.

Toute conscience est conscience de quelque chose” car il n'y a pas de pensée de "rien" = la conscience "contient" toujours des objets = Toute conscience, toute pensée contient un cogitatum la conscience n’est pas réduite à "je pense"
Peut-on définir l'homme par la conscience ? Introduction qu'est-ce qu'un sujet ? → Texte d'introduction Louis Althusser, Idéologie et appareils idéologiques d'État, in Positions, Éditions sociales, pp. 111-113. → Texte de Russell, Science et religion, Folio essais, pp. 103-105. Pour retracer la généalogie complète du concept de "Sujet" et partant de la "Subjectivité", il faut partir de l'hupokeimenon grec qui signifie littéralement "couché en dessous". Traduit en latin par "subjectum", participe passé de "subjicere" jeter dessous, il est synonyme de "substantia", dérivé de "substare" se tenir dessous et désigne le substrat ou la chose même dont on parle et à laquelle on attribue des qualités. En ce sens, le sujet est bien ce qu'il faut supposer en-dessous pour pouvoir dire quelque chose dessus ou à son sujet. D'où la définition célèbre d'Aristote "Le sujet, c'est ce dont tout le reste est affirmé, et qui n'est plus lui-même affirmé d'autre chose". Rappelons aussi qu'au couple substance/accident ainsi formé répond l'opposition logique sujet/prédicat, tout aussi classique. Bref le sujet est ce dont il est question, la référence fondamentale. N'oublions pas enfin que l' "ancien" sujet substantiel est susceptible d'objectivation scientifique le "patient" du chirurgien et d'assujettissement politique le "sujet du roi". Au plan psychologique, l'expression "être sujet au vertige" par exemple révèle toute l'ambiguïté sémantique du mot cette duplicité sujet/subjectivité que l'on retrouvera partout ce qui est bien "subjectif" c'est de faire l'expérience personnelle du vertige comme la nausée, cela ne se partage pas ; mais je suis également "sujet" parmi d'autres au sens de subjectum lorsque le vertige est chez moi une disposition permanente, de sorte que je lui sert passivement de terrain ou de support. → c'est le sujet au sens grammatical du terme qui a ensuite été élargi. Pourtant, au sens moderne, le "sujet de la subjectivité" si l'on ose dire n'est pas tant celui dont on parle que celui qui parle. → c'est le sujet entendu comme personne, individu. Loin d'évoquer la passivité d'un support ou d'un substrat, le mot est plutôt synonyme d'action et de liberté, de conscience, d'individualité et d'originalité, etc. Avec Michel Foucault on définira plus précisément la subjectivité par une forme commune et invariante comme telle à travers ses phases et ses figures, en l'occurrence la forme du rapport à soi. Connotant peut-être davantage vers l' "intériorité", on peut aussi proposer des formules comme "expérience en première personne" ou "expérience de soi". Il n'y a plus d'un côté le sujet et de l'autre les qualités qu'il supporte, il y a un sujet capable d' "auto-référence", capable de se référer à soi et de dire par exemple "je suis moi" ou "je suis celui-là même qui dit "je". Capable donc, grammaticalement, de se dédoubler en un "je" et un "moi". La subjectivité "vraie" n'est pas dans l'une ou l'autre de ces deux instances, mais dans leur duplicité ou leur circularité même, la circularité étant ce qui caractérise et identifie sujet et subjectivité. Revenons aux sens premiers de ces termes. En commençant par le sujet. Si l'on dit que toute propriété est propriété de quelque chose, ce quelque chose qu'on appelle sujet pourrait-il exister "en soi" en dehors de toutes ses propriétés ? Il n'y a pas de sujet pur, mais d'emblée une dualité nécessaire sujet/attribut. Et surtout, ne faut-il pas supposer quelqu'un - un sujet mais cette fois au sens de subjectivité - pour décider, prendre "sur lui" d'attribuer ces qualités au premier sujet ? Inversement, la subjectivité où "je" fais l'expérience de "moi" ne fait-elle pas précisément de ce "moi" un sujet au sens de substrat ? quelque chose qui "réside là en-dessous" et qu'il m'est loisible par exemple d'examiner, d'étudier, de peindre ou de plaindre ? D'ailleurs la substantification du sujet peut se produire au niveau du "moi" comme au niveau du "je". C'est aussi bien et d'abord leur unité classique, leur confusion dans le cogito à titre de "chose pensante", qui assume à tout le moins cette fonction d'invariance. C'est le philosophe anglais Locke qui invente en 1690 le terme de "consciousness", distinct de la conscience morale, pour définir ce qui fait l'unité de la personne "qui peut se considérer soi-même comme une même chose pensante en différents temps et lieux."[1] → Texte d'introduction Locke, Essai philosophique concernant l'entendement humain, Livre II, Ch. 27, p. 264. Ni une chose, ni un ordinateur, ni même un animal ne peuvent se dire "C'est moi qui suis en train de lire cette page". Seul un sujet peut le faire. Mais quels sont les attributs qui permettent de dire d'un être qu'il est un sujet ? Le terme "sujet" se définit par opposition à celui d' "objet", lequel signifie dans son sens premier tout ce qui affecte les sens, et plus particulièrement ce qui est présenté à la vue. L'objet, c'est donc ce qui est perçu par l'intermédiaire de la sensibilité, et parallèlement, le sujet serait donc cet être capable de percevoir des "objets", c'est-à-dire autre chose que lui-même cela implique donc qu'il y ait distinction entre le soi et le non-soi cf. la question de l'identité biologique, par exemple en immunologie. Mais, dans ce cas, il nous faudrait revenir sur notre première affirmation. En effet, un animal n'est-il pas capable d'opérer la distinction entre un monde d'objets ce qui n'est pas lui, et son propre corps ? Pourtant, et ce malgré la tendance de certains biologistes contemporains, il nous est difficile d'assimiler l'animal à un sujet, et encore moins l'ensemble des êtres vivants. La réflexion philosophique ne nous a-t-elle pas en effet légué une conception plus spécifique du sujet ? Ainsi,pour être sujet, il faut d'abord être doté d'une conscience. Le mot "conscience" vient du latin cum scientia qui signifie "accompagné de savoir". On peut toutefois distinguer au moins trois sens de ce mot conscience d'un point de vue strictement psychologique perdre conscience, être inconscient au sens d'avoir perdu connaissance. Ces expressions renvoient à la conscience comme à une chose qu'on possède et qu'on peut perdre. conscience comme la connaissance de quelque chose prendre conscience de quelque chose, être conscient d'une chose, avoir conscience de telle ou telle chose, soit en soi, soit en dehors de soi. Dans ces expressions, avoir conscience signifie connaître ou penser. {C}3.{C}La conscience comme conscience morale avoir mauvaise conscience, avoir un problème ou un cas de conscience, agir en son âme et conscience, être consciencieux, avoir la conscience tranquille. Et dans le même ordre d'idée, être inconscient, c'est-à-dire agir au mépris de la prudence, dans l'ignorance des risques qu'on court ou fait courir aux autres… Les deux premiers sens constituent ce que l'on pourrait appeler la "conscience théorique" ou psychologique. Celle-ci peut être définie comme la perception que nous avons de nous-même et du monde extérieur. Lalande la définit ainsi dans son dictionnaire philosophique "La conscience est la connaissance plus ou moins claire qu’un sujet possède de ses états, de ses pensées et de lui-même." Ou comme le précise Popper "Pour définir brièvement la conscience de soi, on pourrait dire que c'est la perception intérieure de l'être vivant non seulement dans son monde, ce qui correspondrait à la simple conscience, mais aussi vis-à-vis du monde. Par la conscience de soi, l'individu fait l'expérience du monde et en même temps de lui-même en tant qu'objet de ce monde, il est conscient à la fois de son expérience subjective et de sa propre existence, autrement dit, réflexion double, mode d'expérience duelle de l'existence une et indivisible de l'individu"[2]. Ainsi définie, la conscience peut-être scindée en deux, dans la mesure où l'on peut distinguer une conscience "directe" ou "immédiate", et une conscience "réfléchie". Gerald M. Edelman, parle quant à lui de conscience primaire et de conscience d'ordre supérieur. Conscience immédiate ou primaire C'est l'état qui permet de se rendre compte de la présence des choses dans le monde, d'avoir des images mentales dans le présent. Conscience réfléchie ou supérieure Elle fait appel à la reconnaissance par un sujet pensant de ses propres actes et affects. Elle dénote une conscience directe – la conscience immédiate, non réfléchie de l'existence d'épisodes mentaux, sans aucune intervention des organes récepteurs ou sensoriels. Nous sommes ainsi conscients d'être conscients. La conscience réfléchie est donc d'abord un redoublement faire et savoir que l'on fait, percevoir et savoir que l'on perçoit, penser et savoir que l'on pense. On peut ainsi distinguer différents "règnes" dans le monde = pas de conscience = pas de conscience, mais capacité à sentir le monde extérieur. = les situations sont variées, on peut dire que certains animaux possèdent une conscience primaire mammifères, oiseaux, reptiles. Ils possèderaient ainsi un sentiment de soi, et non une conscience de soi au sens de conscience réfléchie. On pourrait comparer la situation de l'animal à celle d'un somnambule qui est capable de percevoir, d'agir efficacement, et qui pourtant n'a pas conscience de ce qu'il fait. {C}4.{C}humain + certains grands singes présence d'une conscience d'ordre supérieur. Si on suit William James, qui analysa les propriétés de la conscience, on peut considérer que possède au moins 4 caractéristiques {C}-{C}elle est personnelle elle appartient à l'individu, au moi.Par sa conscience, un sujet a directement accès à son propre monde intérieur "je peux savoir que j'ai soif". En conséquence, il se représente lui-même ce qu'il vit, à la première personne. {C}-{C}elle est changeante mais continue c'est ce qui permet la construction d'une identité dans le temps C'est pour ces deux premières raisons qu'un sujet s'appréhende comme une identité singulière identité, parce qu'il reste le même à travers ses différents états, singulière parce qu'un sujet est un être unique et distinct des autres. -elle a affaire à des objets qui sont indépendants d'elle. Cela signifie que la conscience est intentionnelle ; nous sommes conscients des choses et des événements eux-mêmes, ou encore de choses ou d'événements les concernant. -elle est sélective dans le temps, autrement dit, elle n'épuise pas tous les aspects des objets auxquels elle a affaire. On n'a pas conscience de tout ce qui nous entoure ou de tout ce qui passe en nous. Lorsque que nous nous concentrons par exemple, la conscience est active, et se focalise sur une partie de la réalité, ce qui nous fait perdre la conscience du reste. Par ailleurs, la conscience est aussi, dans une certaine mesure, liée à la volonté. Pour être sujet en effet,il faut qu'on soit l'auteur de ses actes "je décide de continuer à lire". Parce que l'homme a conscience de ce qui se passe en lui, il peut aussi décider de ce qu'il va faire. Par exemple, lorsque j'ai peur, je sais aussi que j'ai peur, et je peux décider de ma réaction. Définir l'homme par la conscience, c'est donc faire de lui un sujet maître de ses actes. En résumé Un sujet est un être qui a conscience de ce qu'il vit, de ce qu'il fait, et de ce qu'il est. Mais un tel sujet existe t-il réellement ? La question se pose, en particulier depuis que cette idée de l'homme comme être transparent à lui-même, maître de ses pensées et de ses actes, et d'une identité homogène, a été remise en cause par la découverte de l'inconscient, c'est-à-dire par l'existence en l'homme de pensées et de forces auxquelles sa conscience n'a pas accès. Autrement dit, peut-on définir l'homme par la conscience ? Chaque sujet est dès lors amené à se poser les questions suivantes "Ne suis-je pas victime d'une illusion quand je prétends me connaître, alors que certaines pensées sont telles que je ne peux pas y accéder ?", "Suis-je encore l'auteur responsable de mes actes, si une incertitude plane sur la maîtrise que je peux avoir de moi-même ?", "Suis-je même certain d'avoir une identité définie, stable et homogène ?", "Si l'on prend en compte la séparation de notre psychisme entre conscience et inconscient, l'idée de l'homme comme sujet est-elle toujours légitime ?". {C}I.{C}Conscience, identité, liberté. {C}1.{C}Le cogito cartésien Le cogito cartésien, pure apparition de la subjectivité à elle-même, intervient dans le contexte d'une refondation métaphysique. C'est après s'être aperçu de la fausseté de nombre des opinions qu'il avait reçues jusqu'alors comme véritables, ainsi que de la fragilité des principes sur lesquels il s'était jusqu'ici appuyé, que Descartes décide de se défaire de tout ce qu'il a pu prendre pour vrai, et de "commencer de nouveau dès les fondements" afin d' "établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences"[3]. Descartes a besoin d'une vérité qui ne peut être remise en doute, afin de construire une connaissance certaine. Il faut donc douter de tout, et chercher quelque chose qui résiste au doute, quelque chose qui ne peut pas ne pas être vraie. Ainsi, dans le Discours de la méthode cf. texte de la 4e partie, Descartes passe par trois étapes de remise en cause Il arrive que les sens nous trompent. Par conséquent, il est impossible de leur faire entièrement confiance → il faut rejeter les connaissances acquises par les sens provisoirement du moins, car le monde qu'ils nous montrent n'est peut-être qu'un trompe l'œil. Il arrive que l'on se trompe en raisonnant par exemple en faisant des mathématiques. Par conséquent, il est impossible de se fier avec certitude à sa faculté de penser. → il faut rejeter toutes les démonstrations que l'on prenait jusque là pour vraies. Il arrive qu'en dormant, je croie à la réalité de mes rêves sans que cela soit vrai néanmoins. Par conséquent, qu'est-ce qui m'affirme que je ne vis pas un rêve perpétuel, et que la réalité n'est qu'illusion ? → il faut rejeter l'existence même du monde. Une fois arrivé à cette étape du doute, Descartes prend conscience qu'il faut nécessairement que lui soit quelque chose lorsqu'il doute, quand bien même il douterait de tout. Autrement dit, dans l'effondrement général et méthodiquement orchestré des certitudes, c'est une "vérité certaine" qui est trouvée "Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps ; ne me suis-je donc pas persuadé que je n'étais point ? Non, certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé, ou seulement si j'ai pensé quelque chose{C}[4]{C}". Ainsi donc, "l'être ou l'existence de la pensée" constitue "le premier principe de la métaphysique". "Je suis", cette évidence tient dans le simple fait de penser quelque chose, qui recèle en lui ce fait qui est celui de le pensée. Mais attention, il ne faut pas entendre le "je pense" de Descartes comme synonyme de "je réfléchis". Si tel était le cas, sa phrase perdait en effet tout son sens. Par pensée, Descartes entend en effet tout ce qui relève de la conscience ce que je sens "Malgré tout, il me semble voir, il me semble entendre, il me semble avoir chaud, cela ne peut être faux ; cela est, au sens propre, ce qui en moi s'appelle sentir ; et cela, considéré dans ces limites précises, n'est rien d'autre que penser"{C}[5]{C}. "Par le mot de penser j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes ; c'est pourquoi non seulement entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir, est la même chose ici que penser"{C}[6]{C}. Descartes constate alors qu'à travers les différentes formes de pensée, c'est toujours le même être qui pense. C'est "moi" qui doute, qui affirme, qui nie, qui veut. C'est donc toujours le même "sujet" qui subsiste à travers les différentes expériences de pensée. → Cf. texte de Descartes, Méditations métaphysiques 1641, "Méditation seconde", § 9. Ainsi, on peut dire que pour Descartes, la conscience que le sujet a de lui-même est la première des vérités. Mais qu'est-ce que cette conscience ? Remarque pour Damasio, à l'inverse de Descartes, "le fait d'exister a précédé celui de penser"{C}{C}[7]{C}. Pour lui, nous sommes, et ensuite nous pensons, et nous ne pensons que dans la mesure où nous sommes, puisque la pensée découle, en fait, de la structure et du fonctionnement de l'organisme. conscience est conscience de quelque chose Il arrive que l'on dise que l'on ne pense à rien. Pourtant, en disant cela, on pense encore à quelque chose. Par définition en effet, la conscience est, sous peine de cesser d'être, conscience de quelque chose. Elle n'a rien à savoir en particulier pour être une conscience, mais elle ne peut pas n'avoir conscience de rien. Car comme l'énonce Husserl[8] "Toute conscience est toujours conscience de quelque chose". → Cf. texte de Husserl, Méditations cartésiennes, II, 14 ou André Dartigues, Qu'est-ce que la phénoménologie ?, p. 23-24. Toute conscience est en réalité "objectivation" de quelque chose, car la conscience a nécessairement un objet. Il y a dans toute conscience une "intentionnalité"{C}[9]{C}, c'est-à-dire que toute conscience est visée de quelque chose ; toute conscience se projette vers quelque chose. La conscience n'estdonc pas passive mais toujours active. La conscience est un effort d'attention qui se concentre autour d'un objet. → la conscience est conscience des objets qu'elle vise. Cette concentration est structurée par l'expérience ou par des catégories a priori de l'entendement, structures que l'on considère parfois comme les fondements de toute connaissance du monde extérieur. Autrement dit, à la question de savoir quelles relations la conscience entretient avec la réalité en général, une description phénoménologique répond que celle-ci a une structure spatiale et temporelle, structure qui est une organisation des concepts qui concernent notre expérience du monde et nous-mêmes en tant qu'acteurs de ce monde. Cette idée que la conscience est avant tout visée va amener Sartre à critiquer la notion d'identité. {C}3.{C}La critique sartrienne de l'identité. Selon Sartre, l'homme est cet "Être qui est ce qu’il n’est pas et qui n’est pas ce qu’il est"{C}{C}[10]{C}{C}. L'homme est ce qu'il n'est pas son projet donc ce qu'il n'est pas encore, et il n'est pas ce qu'il est, parce qu'il s'en sépare en en prenant conscience. Autrement dit, la conscience nous prive d'identité. Par exemple, un homme qui a fait du mal et qui se perçoit comme méchant est-il méchant ? On peut dire qu'à la fois il l'est et ne l'est pas. Il l'est dans la mesure où il a effectivement commis certains actes, eu certaines intentions. Mais il ne l'est pas dans la mesure où il objective cette méchanceté, c'est-à-dire qu'il la met à distance de lui ; il montre qu'il ne s'identifie pas à elle. Autrement dit, par la conscience, nous sommes toujours autre que ce nous sommes et dans l'ambiguïté quant à ce que nous sommes. Pour Sartre, la conscience n'est pas ce qu'elle est et est ce qu'elle n'est pas dans la mesure où elle se choisit constamment. L'homme est ce qu'il a conscience d'être, mais "L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait"[11]. → l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être ≠ voudra être L'homme est ce qu'il veut, et ce que l'on veut s'exprime dans ce que nous faisons. "Seuls les actes décident de ce qu'on a voulu"[12]. On peut donc dire qu'avec Sartre, nous sommes ce que nous faisons. Notre être se confond avec nos actes. Cf. texte tiré de Huis-clos, scène 5, Folio, p. 89-90 Étant ce qu'il a projeté d'être, l'homme est donc responsable de ce qu'il est. C'est pourquoi selon Sartre, l'homme est condamné à être libre. Il est entièrement responsable de ce qu'il fait. → la conscience signifie la liberté. Le sujet est par définition un sujet libre. Refuser sa liberté, nier celle-ci, c'est en fait fuir ses responsabilités,c'est être un "lâche" et ne pas assumer sa condition d'être humain. Ainsi, Sartre analyse la perte de conscience comme une évasion du sujet. Perdre conscience, c'est un moyen de ne pas avoir à faire face. Définir l'homme par la conscience, c'est faire de lui un être libre et responsable de ce qu'il fait. Toutefois, Freud va remettre en cause la maîtrise de l'homme sur lui-même en montrant que l'homme est gouverné dans ses actions par des pensées, des désirs dont il n'a pas conscience. [1] Essai sur l'entendement humain, II, 27, 9. {C}[2]{C} Karl Popper, L'avenir est ouvert 1983, trad. J. Étoré, Champs Flammarion, 1995, p. 102. [3] Première méditation. [4] Méditations métaphysiques, Seconde méditation [5] Méditations métaphysiques, Seconde méditation [6] Les principes de la philosophie, Première partie, § 9. [7] L'erreur de Descartes, p. 335. {C}[8]{C} Déjà Mansel exprimait cette idée en 1858 dans Limites de la pensée religieuse cité par Spencer dans ses Premiers principes, Chap. 3 Relativité de toute connaissance "La conception même de la conscience, quel que soit son mode de manifestation, implique nécessairement la distinction entre un objet et un autre objet. Pour être conscients, il faut que nous soyons conscients de quelque chose et ce quelque chose ne peut être connu comme ce qu'il est, qu'en étant distingué de ce qu'il n'est pas.[…] Une seconde caractéristique de la conscience, c'est qu'elle est seulement possible sous forme de relation. Il faut qu'il y ait un sujet ou personne consciente et un objet ou chose dont le sujet est conscient. Il ne peut pas y avoir conscience sans l'union de ces deux facteurs et, de cette union, chacun d'eux n'existe que comme étant en rapport avec l'autre. Le sujet n'est sujet qu'en tant qu'il est conscient d'un objet ; l'objet n'est objet qu'en tant qu'il est perçu par un sujet la destruction de l'un ou de l'autre est la destruction de la conscience elle-même". p. 53 On peut même remonter à Leibniz, lequel écrit dans ses Animadversiones… ad § 7, G. IV, p. 357 "Je ne suis pas seulement conscient de moi comme pensant, mais aussi du contenu de mes pensées, et il n'est pas plus certain que je pense, qu'il ne l'est que ceci ou cela fait l'objet de mes pensées." Ou encore "Toute pensée est pensée de quelque chose" in Annotation à une lettre d'Eckhardt, mai 1677, G. I, p. 237. {C}[9]{C} En fait, c'est Franz Brentano 1858-1917 qui a repris le concept d'intentionnalité aux scolastiques, et l'a remis sur le devant de la scène. {C}[10]{C} L'Être et le néant, NRF, Gallimard, p. 287. {C}[11]{C} L'existentialisme est un humanisme, pp. 29-30. {C}[12] Huis-clos, scène 5, Folio, pp. 89-90 Date de création 05/07/2010 1529 Dernière modification 01/07/2014 1454 Catégorie Page lue 19662 fois Imprimer l'article
SelonHusserl, qui a repris le terme de son maître Brentano, la structure centrale de l'expérience est son intentionnalité, de son être dirigé vers quelque chose. Une expérience est dirigée vers un objet en vertu de son contenu ou le sens (ce qui représente l'objet) : « toute conscience est conscience de quelque chose »
Message d’ÉliosNous Vous amenons à être de plus en plus en Conscience de ce que Vous Êtes, mais il Vous faut accepter de lâcher tout ce que Vous cherchez pour comprendre certaines données dans lesquelles, de toute façon, Vous ne Vous retrouverez pas. Il Vous faut lâcher votre mode penser » et être présents à Vous, être présents en l’ réalité, mes Amis, est l’expression de ce que Vous émettez et c’est en cela qu’il Vous faut être conscients de tout ce que Vous émettez en l’instant. Maintenant, Vous avez traversé tant de choses, Vous avez été impactés par tout ce que l’on a fait de Vous, par bien des croyances, par bien des peurs effectives, qu’il Vous faut maintenant Vous retrouver et aller au-delà de tous les conditionnements et de tout ce que Vous avez cru qu’était cette réalité telle que l’on Vous a amené à la que Vous Êtes est une Conscience élevée, c’est une Puissance dans l’Amour, c’est quelque chose qui Vous amène de plus en plus à concevoir la vie différemment, autrement que tout ce que l’on Vous a amenés à vivre, et c’est ainsi que Vous allez ressentir de plus en plus la réalité de ce que Vous êtes de plus en plus en Conscience et pourtant Vous avez peur de vivre la réalité de ce que Vous Êtes parce que Vous êtes très attachés à tout ce que Vous avez été, et en même temps Vous comprenez combien tout n’est pas la réalité et combien tout ne Vous amène pas à vivre pleinement ce que Vous Êtes, ce qui Vous amène des controverses et à ne pas être pleinement en Conscience de ce que Vous Vous faut alors décider de ressentir que Vous puissiez véritablement vivre une autre réalité que celle que Vous vivez, mais sans ne plus Vous identifier à quoi que ce soit ou à Qui que ce soit et de Vous permettre d’être Vous en Vous en l’instant et de dépasser tout ce que Vous n’avez plus à Amis, Vous avez à comprendre que Vous Vous retrouvez et que graduellement Vous êtes à même de ressentir que tout ce que Vous Êtes va Vous amener à vivre une autre réalité, car Vous serez alors en résonance avec la réalité qui est ce que Vous cela demande une véritable expression en Soi pour aller au-delà de tout ce qui peut se créer dans la non-conscience d’Être, et bien sûr de ne plus être aspirés dans tout ce qui est émis par toutes les forces de l’ombre quelles que soient ces forces. Vous êtes à la fois une Conscience qui confère à l’Humain d’être ce qu’Il est et Vous avez une interaction avec ce qui est votre Conscience élevée, en sachant que Vous êtes à même de vivre ce que Vous Êtes en étant dans cette réalité, mais sans ne plus Vous identifier à tout ce que l’on a voulu que Vous soyez, mais bien de ressentir combien Vous pouvez vivre ce que Vous êtes à même de ressentir au-delà de tout ce qui a programmé votre Conscience êtes à même de pouvoir comprendre et ressentir que tout ce que Vous allez vivre est maintenant une réalité dans laquelle Vous allez pouvoir émettre bien des choses, mais plus comme Vous le faisiez, mais bien plus en corrélation avec ce que ce Monde est à même de vivre dans la magnificence de tout ce qui peut amener des Êtres à vivre ce qu’Ils ont véritablement envie de créer, et surtout de ne plus jamais être aux prises avec tout ce qui n’est pas la Puissance en Elle-même, de tout ce qui n’est pas la réalité engendrant de puissantes réalisations pour une vie de parfaites créations englobant tous les Êtres où qu’Ils c’est en cela que Vous ne Vous rendez pas compte de l’importance de tout ce que Vous émettez qui, encore une fois, contrairement à ce que Vous croyez, n’est pas la réalité que Vous devez chercher, mais bien d’être Vous en Vous en Conscience et en l’instant. Chacune de vos pensées est une émission qui se manifeste, et qu’en cela Vous vivez l’exacte réalité de ce que Vous émettez, et il va être important que Vous n’émettiez que ce que Vous-mêmes désirez vivre sans ne plus Vous référer à tout un processus dans lequel on Vous a amenés pour que Vous pensiez comme on veut que Vous allez comprendre qu’en réalité Vous êtes à même de vivre ici, tout en sachant que Vous avez la possibilité d’Être et de vivre à la fois ce que votre Conscience humaine peut émettre dans ce que Vous avez à vivre en quelque sorte certaines réalités liées à cette vie terrestre, tout en étant en parfaite corrélation avec votre Conscience Supérieure avec Laquelle Vous pouvez créer votre réalité sans qu’aucune interférence ne puisse s’interposer dans ce qui est votre véritable Conscience d’ Conscience d’Être Vous ramène toujours à Vous-mêmes en l’instant, et c’est ce qui fait que tout peut être transcendé en l’instant, que tout peut être dépassé sans que Vous ne Vous perdiez dans ce qui émerge et que Vous êtes à même de dépasser. La Conscience d’Être c’est la Puissance ressentie où à chaque instant Vous pouvez ressentir que tout peut être vécu autrement que ce que Vous vivez. C’est ainsi que graduellement les choses se manifestent, c’est ainsi que Vous pouvez Vous exprimer dans la pure expression et ressentir que tout peut être vécu en l’instant dans ce que Vous êtes à même de en Conscience ne permet plus des interactions par Vous-mêmes au niveau de l’Humain, par Vous-mêmes dans vos façons d’être, par Vous-mêmes dans votre façon de Vous exprimer, mais Vous amène à ressentir les choses à bien d’autres niveaux et surtout à ressentir ce qui Vous est impulsé, ce qui dans l’Amour peut être exprimé pour que chaque Être ressente ce qui est déployé à travers Vous. Lorsqu’un Être agit par Lui-même et que rien n’est ressenti par Ceux qu’Il côtoie ou par Ceux qui viennent à Lui, cela veut dire que l’Être n’est pas en Conscience et qu’Il agit par Lui-même, cela veut dire que rien ne s’effectue à des niveaux être en Conscience d’Être c’est aussi ne plus se retourner, c’est ne plus vouloir maintenir quoi que ce soit dans cette réalité humaine telle que Vous l’avez vécue, telle que Vous perdurez à vouloir la maintenir comme si c’était ce que Vous croyez qu’est votre est la compréhension que tout se vit en l’instant dans la Puissance déployée, dans l’exacte réalité qui Vous correspond, dans l’exacte réalité qui est la vôtre, sans ne plus rechercher quoi que ce soit en Qui que ce pure Conscience ne peut être entachée par tout ce qui Vous a impactés dans l’Humain, il Vous faut donc prendre conscience de Vous permettre d’Être et de ressentir ce que Vous Vous êtes à même d’Être. Vous êtes à même de vivre l’instant dans la réalité que Vous Êtes, Vous êtes à même de ressentir qu’en étant Vous en Vous en l’instant, Vous puissiez ressentir que Vous pouvez être Vous, Vous en cet instant, Vous sans Vous Conscience d’Être c’est être Vous en Vous et graduellement Vous acheminer dans la Puissance où Vous ressentirez que Vous êtes bien autre chose que tout ce que Vous avez cru Amis, Vous êtes à même de vivre ce que Vous Êtes et Vous devez décider de Vous retrouver et vivre en Conscience ce que Vous Êtes, vivre en Conscience que Vous êtes en réalité des Êtres qui avez la faculté de créer dans la Puissance qui en Vous Vous amène à ressentir que tout peut se vivre dans la pure expression, dans l’Amour, dans l’intégrité et dans la joie d’ c’est par YawaehPartagé par de votre faisant un don, vous aidez à maintenir ce site en ligne et ainsi, vous contribuez à l'élévation de la Conscience personnel et planétaire. Avec tout mon Amour... 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avoirconscience de quelque chose, ou ( et ) être une conscience. Elle devient quelque chose en moi, ou quelque chose qui est moi, une sorte d’entité dont il faudrait percer les mystères. Elle serait le siège de la pensée et de la personnalité des individus. C’est ce deuxième sens qui, à partir de Descartes, intéresse avant
toute conscience est conscience de quelque chose dissertation toute conscience est conscience de quelque chose dissertation Director Miguel Ferro Meneses Redacção Ana Penim; André Ribeirinho; Carmo Miranda Machado; Conceição Xavier; Diogo Freire de Andrade; Miguel Soares; Paulo Andrade; João Bernardino; João Catalão; José Teles Baltazar; Pedro Gaspar; Rita de Carvalho; Sara Andrade; Sónia Ferreira Fotografia Miguel Ferro Meneses Direcção Comercial Bruno Oliveira Directo - 966 556 342 Revisora Maria de Lurdes Meneses Produção Central Park Impressão GRAFEDISPORT Impressão e Artes Gráficas, SA Tiragem Exemplares Proprietário Central Park Sede Social Passeio do Levante - Lote 4 - Torre Sul 1990 -503 LISBOA Nr. de Registo ICS 123 919 Depósito Legal nº. 190972/03 Email geral
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