2juin 2018 - Le train de ma vie: « À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, Ă  une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage EtĂ© 2012, sur sa terrasse de Saint-Florent, en Corse, avec Jean-Marie Rouart. © Kasia Wandycz 22/09/2013 Ă  0845, Mis Ă  jour le 05/12/2017 Ă  0813 Le plus ouvert des patriarches de la littĂ©rature française Ă©tait aussi le plus secret. Pour son ami Jean-Marie Rouart, il avait tombĂ© le masque en 2013. Jean-Marie Rouart. Vous ĂȘtes un phĂ©nomĂšne atypique dans la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui, qui pourtant ne cesse de vous fĂȘter, alors que socialement, culturellement, politiquement vous incarnez l’élite de l’élite et semblez en rupture avec elle. Etes-vous une exception dans l’exception française ? Jean d’Ormesson. Je crois profondĂ©ment Ă  l’égalitĂ© entre les ĂȘtres humains. J’ai eu de la chance dans la vie. Quand j’étais jeune, le mot â€œĂ©lite” me faisait rire et le seul mot de “rĂ©ussite” me paraissait louche. Il me semblait qu’il y avait mieux Ă  faire que de “rĂ©ussir”. La rĂ©ussite m’a rattrapĂ©. J’y attache trĂšs peu d’importance. Ce qui compte, pour moi, ce sont les livres. Cette sociĂ©tĂ© actuelle vous l’aimez, bien qu’elle semble si diffĂ©rente de vous ? J’ai souvent enviĂ© le sort de ceux qui vivaient Ă  AthĂšnes au temps de PĂ©riclĂšs. Mais le siĂšcle de PĂ©riclĂšs, entourĂ© de tant de gĂ©nies, est aussi l’époque de l’effroyable guerre du PĂ©loponnĂšse. La sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui manque sans doute de hauteur, de grandeur et de sens du prochain. En France, surtout, et en Europe, nous ne vivons pas une grande Ă©poque de l’Histoire. Je m’arrange de ce temps qui, comme par un miracle toujours renouvelĂ© et en dĂ©pit de ce que nous appelons le “progrĂšs” – et je suis de ceux qui y croient –, n’est pas meilleur que les autres. Mais pas pire non plus. Une sorte de moyenne et de mĂ©diocritĂ©. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Qu’apprĂ©ciez-vous le moins en elle ? L’imposture, relayĂ©e le plus souvent par la mode et Ă©levĂ©e Ă  la hauteur d’un sport national. J’ai souvent le sentiment qu’en politique, en art, en littĂ©rature, dans la vie quotidienne, on veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Etes-vous favorable au mariage pour tous ? Je suis pour l’extension aux homosexuels de la quasi-totalitĂ© des droits civiques, moraux, matĂ©riels, financiers qu’ils rĂ©clament Ă  juste titre. Ma rĂ©serve Ă  l’égard du “mariage pour tous” – quelle formule ridicule ! – est purement grammaticale. Les mots ont un sens. Le terme “mariage” a un sens prĂ©cis. Il aurait fallu, comme en Allemagne, trouver un autre nom. ConsidĂ©rez-vous qu’il faille punir la Syrie ? Je crois qu’il est inutile et qu’il ne convient pas d’ajouter encore au malheur des Syriens. Je suis horrifiĂ© par Bachar El-Assad et, en mĂȘme temps, sceptique sur les forces qui pourraient le remplacer elles me paraissent trĂšs proches de celles que nous avons combattues en Afghanistan et au Mali. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Vous aimiez beaucoup Mitterrand, vous Ă©tiez trĂšs favorable Ă  Sarkozy. Que pensez-vous de Hollande ? Hollande a pour lui une faible majoritĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale et au SĂ©nat. Et il a contre lui une forte majoritĂ© de Français, excĂ©dĂ©s par les impĂŽts, par les promesses non tenues, par l’insĂ©curitĂ©, par le laxisme de la Place VendĂŽme et par l’incohĂ©rence et les perpĂ©tuels louvoiements du Ă©voquez votre famille dans votre dernier livre. Celui dont vous parlez le moins, c’est votre pĂšre
 J’ai beaucoup parlĂ© de mon pĂšre, rĂ©publicain, dĂ©mocrate, jansĂ©niste, dans mes livres prĂ©cĂ©dents. Nos relations Ă©taient tendres et confiantes. Mais mon pĂšre est mort persuadĂ© que j’étais un voyou. Ma conduite, l’idĂ©e que je me faisais des plaisirs de l’existence et des moyens pour y parvenir et, surtout, un Ă©pisode de ma vie sentimentale l’ont dĂ©sespĂ©rĂ©. C’est un remords dont j’ai parlĂ© dans “Qu’ai-je donc fait”. Avez-vous reçu des gifles ? Des fessĂ©es ? Les fessĂ©es m’étaient donnĂ©es – dans les cas les plus graves, avec une brosse Ă  cheveux – par ma gouvernante allemande que j’adorais et qui s’appelait Lala. Ni mon pĂšre ni ma mĂšre n’ont jamais levĂ© un doigt contre moi. Une fois, pourtant, j’ai reçu une gifle – assez douce – de mon pĂšre. C’est mon souvenir le plus ancien. Je dois avoir 6 ans. Je suis au balcon de la lĂ©gation de France Ă  Munich lorsque je vois passer, sous des drapeaux rouges frappĂ©s d’une sorte de croix noire et bizarre sur un centre blanc, un cortĂšge de jeunes gens qui chantent – trĂšs bien – sous les applaudissements de la foule. Je me mets Ă  applaudir moi-mĂȘme. Et mon pĂšre me flanque une claque. En avez-vous donnĂ© Ă  votre fille, HĂ©loĂŻse ? Avez-vous Ă©tĂ© un bon pĂšre ? Ai-je Ă©tĂ© un bon pĂšre ? J’ai pour ma fille une tendre affection septembre et mĂȘme de l’admiration. Mais je crains d’avoir Ă©tĂ© un pĂšre guettĂ© par le narcissisme et plus prĂ©occupĂ© de mes manuscrits que de ma fille, entiĂšrement Ă©levĂ©e par une mĂšre digne de tous les Ă©loges. Je n’ai Ă©videmment jamais donnĂ© de fessĂ©e Ă  ma fille. Dans votre livre, vous Ă©voquez le chĂąteau de Saint-Fargeau. Vous-mĂȘme, vous sentez-vous aristocrate ? La gĂ©nĂ©alogie, les quartiers de noblesse, ça vous intĂ©resse ? La rĂ©ponse aux deux questions est non. Cela dit, je suis fier de ma famille. Il s’agit simplement, dans les limites du possible, de ne pas en ĂȘtre trop image, votre lĂ©gende, c’est le bonheur, un insolent bonheur. Pourtant, vous avez bien dĂ» connaĂźtre des moments douloureux. “Il est indigne des grandes Ăąmes de faire part des troubles qu’elles Ă©prouvent.” Je ne suis pas une “grande Ăąme”, mais je pense sur ce point comme Vauvenargues."L’idĂ©e de la mort ne m’occupe pas tout entier. Je l’ attends avec une humble espĂ©rance" De Gaulle a connu plusieurs fois la tentation du suicide. Et vous ? Je fais profession d’aimer la vie. Merci pour les roses et merci pour les Ă©pines. Avez-vous eu le sentiment d’ĂȘtre trahi ? Quand ? A quelle occasion ? Je n’ai jamais eu le sentiment d’ĂȘtre trahi par qui que ce soit. Ou alors, j’ai oubliĂ©. Vous ĂȘtes-vous jamais senti coupable ? Je passe la moitiĂ© de mon temps Ă  me sentir coupable. Et l’autre moitiĂ© Ă  oublier que je le suis. Vous avez la rĂ©putation d’ĂȘtre oecumĂ©nique et gentil. Vous est-il arrivĂ© d’ĂȘtre cruel ? MĂȘme les gentils ont leurs cruautĂ©s. Ne jamais souffrir ou rarement, n’est-ce pas ĂȘtre armĂ© pour faire souffrir les autres ? Je dĂ©teste la souffrance. Pour les autres comme pour moi. J’essaie de lutter – souvent sans succĂšs – contre l’égoĂŻsme et le narcissisme frĂ©quents chez les Ă©crivains. Pensez-vous Ă  la postĂ©ritĂ© ? Je vis au prĂ©sent. Demain est un autre jour. Je ne sais plus qui disait “Pourquoi ferais-je quelque chose pour la postĂ©ritĂ© ? Elle n’a rien fait pour moi.” De temps en temps, je rĂȘve d’un jeune homme ou d’une jeune fille qui, trente ans aprĂšs ma mort, tomberait sur un de mes livres. Vous avez eu un ancĂȘtre rĂ©volutionnaire, Lepeletier de Saint- Fargeau, qui a votĂ© la mort de Louis XVI ; quelle est votre part rĂ©volutionnaire ? Il y a Ă©videmment des liens entre littĂ©rature et rĂ©volution. Tout livre digne de ce nom est, en un sens, une rĂ©bellion. Lepeletier a Ă©tĂ© au PanthĂ©on. Et vous, en 2250, souhaiteriez-vous y ĂȘtre ? En 2250, en dĂ©pit de la formule de Barbey d’Aurevilly “Pour le climat, je prĂ©fĂšre le ciel ; mais pour la compagnie, je prĂ©fĂšre l’enfer”, je souhaiterais ĂȘtre au paradis. Qui, selon vous, dans les Ă©crivains vivants, mĂ©rite d’y entrer ? Il m’est impossible de parler des vivants le temps seul jugera. Mais je m’intĂ©resserai Ă  ce temple le jour oĂč les cendres de PĂ©guy, catholique et socialiste, dreyfusard, mort pour la France et pour la RĂ©publique, Ă©crivain de gĂ©nie, y seront enfin dĂ©posĂ©es. Vous parlez beaucoup de Dieu. Vous sentez-vous plus catholique ou plus chrĂ©tien ? Je respecte et j’admire la religion catholique. J’espĂšre mourir dans son sein, en croyant ravagĂ© par le doute. Mais je me sens d’abord chrĂ©tien. Vous avez Ă©crit que de tous les faux dieux, c’est le soleil que vous auriez pu adorer. Il y a un peu de paĂŻen chez vous ? J’aime le plaisir, le soleil, la lumiĂšre, la Toscane, les Pouilles, les Ăźles grecques, la cĂŽte turque et les corps – y compris le mien. Je crois aussi que la vie n’est pas seulement une fĂȘte et qu’il y a au-dessus de nous quelque chose de sacrĂ©. Votre dernier livre a pourtant des accents testamentaires vivez-vous dans la conscience de la mort ? Je n’ai pas ressenti mon livre comme un testament. L’idĂ©e de la mort inĂ©luctable est trĂšs loin de m’occuper tout entier. Je l’attends sans impatience et avec une humble espĂ©rance. La vie est peut-ĂȘtre faite pour apprendre Ă  mourir, mais il faut d’abord la vivre. Dans votre roman, vous crĂ©ez un beau personnage de femme, Marie. C’est aussi un livre qui vĂ©hicule beaucoup d’idĂ©es. Ce qui fait vivre les romans, ce sont les personnages Gargantua, Don Quichotte, Julien Sorel, Anna Karenine, le baron de Charlus, AurĂ©lien – et mĂȘme ArsĂšne Lupin. Mais le roman moderne est en train de s’essouffler et de chercher des voies nouvelles. Je ne suis pas un romancier classique. Je ne suis peut-ĂȘtre mĂȘme pas tout Ă  fait un romancier. J’essaie de garder l’élan, l’impatience, l’attente fiĂ©vreuse du roman – qui manquaient tant dans le nouveau roman – et d’ouvrir d’autres chemins. Vous donnez le sentiment de n’avoir jamais souffert, d’ĂȘtre bĂ©ni des dieux. Pourtant, vous avez connu rĂ©cemment la maladie, la souffrance. Cela a-t-il changĂ© votre vision des choses ? Bernard Frank, qui avait beaucoup de talent, m’a dit un jour “Tu ne seras jamais un grand Ă©crivain parce que tu n’as pas assez souffert.” J’ai connu la souffrance, ces six ou sept derniers mois. Je ne suis pas sĂ»r que la dose ait Ă©tĂ© suffisante pour me permettre d’accĂ©der Ă  la dignitĂ© redoutable de “grand Ă©crivain” ! Comment imaginez-vous la France dans cent ans ? Je ne lis pas dans le marc de cafĂ©. Toujours l’inattendu arrive. Une chose est sĂ»re il y aura dans l’avenir des catastrophes inouĂŻes – mais aussi, j’espĂšre, encore un peu de bonheur. Nous avons le choix, dans l’avenir, entre une nouvelle renaissance fondĂ©e sur une science balisĂ©e par l’éthique et un retour Ă  une sorte de Moyen Age en miettes, avec ses clans et sa brutalitĂ© et sans ses cathĂ©drales. Il n’est pas impossible que nous entrions dans un temps d’affrontement et de violence. Mais le pire n’est pas toujours sĂ»r. Je souhaite, dans cent ans, une France rĂ©conciliĂ©e dans une Europe unie et puissante.
Letrain de ma vie (Jean d’Ormesson) 23 fĂ©vrier 2021. by Sylvie Hurel. « A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, Ă  une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage. Au fur et Ă  mesure que le temps passe, d
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,1 71 notes dont 9 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis L'existence de Jean d'Ormesson ressemble Ă  un roman. Un roman solaire. Au soir de sa vie, l'Ă©crivain se demande pourtant s'il a Ă©crit le chef-d'Ɠuvre qu'il portait en lui. Pour combler ce doute, il Ă©crit sans rĂ©pit. La derniĂšre ligne posĂ©e, le livre achevĂ©, son esprit vagabonde dĂ©jĂ  Ă  l'idĂ©e d'une nouvelle source d'inspiration. Un livre, encore un. Peut-ĂȘtre, le dernier. L'Ă©criture n'est plus une fin, c'est un moyen. Une fuite en avant contre le temps. "MONSIEUR" est le rĂ©cit d’un crĂ©puscule, celui d’un homme, d’un monde. Une quĂȘte d’éternitĂ©. Bande-annonce 153 DerniĂšres news 8 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse L'Express La Croix Le Figaro Le Point Ouest France TĂ©lĂ© 7 Jours Franceinfo Culture Le Journal du Dimanche Le Parisien PremiĂšre TĂ©lĂ© Loisirs Bande Ă  part L'Obs Positif Cahiers du CinĂ©ma Le Monde Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 16 articles de presse Critiques Spectateurs superbe film sur un mec extraordinaire qui aurait juste pu se contenter d'ĂȘtre bien Ă©crivain et un homme d'exception. un homme de convicion qui a aimĂ© la vie le soleil et les femmes entrĂ© de son vivant dans la pleiade et acadĂ©micien qui recevait avec brio Madame chose que ces youtubeur rappeur et consort. La seule fois ou j'ai vu d'ormesson Ă  la tv dans une Ă©mission il avait eu tres clairement des propos d'extreme droite ce qui ne me l'avait pas vraiment rendu sympathique et donc pas trop envie d'en savoir plus sur lui!!!!!! TrĂšs dĂ©cevant, pour ma part. Nous entrons, en partie, dans l'intimitĂ© de Jean d'Ormesson. Mais sans profondeur et de façon latente et peu savoureuse. Je n'ai ressentie aucune Ă©motion, aucune passion, aucune envie, rien. Le film est creux et sans histoire. Pourtant, son personnage principal aurait de quoi nous accrocher davantage qu'avec deux-trois petites phrases. Vu et avis le 20181210 Le film m’a bien plu. Il peut dĂ©sarçonner car, je pense, il Ă©pouse la forme du badinage et c est quelque chose d un peu perdu sous cette forme. . C est une vision un peu personnelle mais pour moi le badinage est le fait de faire passer des idĂ©es sans en avoir l air, noyĂ©es au milieu de propos plus ou moins insignifiants. Badinage car je ne connais pas d autre mot pour dire sĂ©rieux sous couvert d ... Lire plus 9 Critiques Spectateurs Photos 13 Photos Secrets de tournage Note d'intention du rĂ©alisateur "Fait rare, Jean d’Ormesson fait partie des Grands » consacrĂ©s avant leur mort. C’était un mythe social vivant ». L’incarnation de l’esprit français. Tout du moins, d’une certaine France. Plus encore, Jean est le reflet d'une Ă©poque, celle du XXe siĂšcle et de ses contradictions, et d’une rupture, celle d’un monde rĂ©volu et du nĂŽtre. Un pied dans le passĂ©, l’autre dans le prĂ©sent, ses yeux Ă©taient pourtant toujours tournĂ©s vers l’avenir. C’est Lire plus Un parcours hors normes Le prĂ©sentateur d'Un jour, un destin Ă©tait trĂšs proche de Jean d'Ormesson, disparu en dĂ©cembre 2017 Ă  l'Ăąge de 92 ans. L'Ă©crivain, membre de l'AcadĂ©mie française, fut directeur gĂ©nĂ©ral du Figaro dans les annĂ©es 70. Il signa plus d'une quarantaine de romans et fut Officier de l'ordre national du MĂ©rite ainsi que Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres. Au cinĂ©ma, on avait pu le croiser dans Éloge de l'amour de&n Lire plus Comprendre qui est Jean d’Ormesson Monsieur rĂ©sulte d’une envie comprendre qui est Jean d’Ormesson. Qui se cache derriĂšre l'un des plus grands esprits français de notre Ă©poque ? Quid de l'aristocrate, de l'Ă©crivain du bonheur, du sĂ©ducteur invĂ©tĂ©rĂ© ? Ce sont les failles et les faux-semblants du personnage qui ont confirmĂ© l'envie de Laurent Delahousse de rĂ©aliser ce film. Il explique "Observer cet homme au crĂ©puscule de son existence avec toute la gravitĂ© et la fragi Lire plus 6 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© France Distributeur Mars Films AnnĂ©e de production 2018 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD - Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 6 anecdotes Box Office France 6 512 entrĂ©es Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 148473 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires Jeand’Ormesson : faits marquants de sa vie À ses dĂ©buts. Jean d’Ormesson, de son vrai nom Jean Bruno Wladimir François de Paule LefĂšvre d’Ormesson, est nĂ© le 16 juin 1925 Ă  Paris (VI). Son pĂšre AndrĂ© d’Ormesson est un ambassadeur de France et sa mĂšre s’appelle Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron. Faisant partie de la
Je vous invite Ă  lire ce magnifique texte de Jean d’ Ormesson qui nous invite Ă  aller Ă  l’essentiel, vivre au prĂ©sent, choisir la paix, exprimer notre gratitude, pardonner et apprĂ©cier celles et ceux qui voyagent avec nous dans le train de la vie. A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, Ă  une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage
 Au fur et Ă  mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants notre fratrie, amis, enfants, mĂȘme l’amour de notre vie. Beaucoup dĂ©missionneront mĂȘme l’amour de notre vie et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne rĂ©alisera pas qu’ils ont quittĂ© leurs siĂšges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au-revoirs et d’adieux. Le succĂšs est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mĂȘmes. On ne sait pas Ă  quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons ! Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage
 Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’ĂȘtre un des passagers de mon train. Et si je dois descendre Ă  la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec toi ! Jean d’ Ormesson
TraducciĂłnde 'Le train de ma vie' de Jean d'Ormesson del FrancĂ©s al InglĂ©s Deutsch English Español Français Hungarian Italiano Nederlands Polski PortuguĂȘs (Brasil) RomĂąnă Svenska TĂŒrkçe ΕλληΜÎčÎșÎŹ БългарсĐșĐž РуссĐșĐžĐč СрпсĐșĐž Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© ÙŰ§Ű±ŰłÛŒ æ—„æœŹèȘž 한ꔭ얎
Click here to load readerTRANSCRIPTLe train de la vieIl y a quelque temps, j'ai lu un livre o la vie tait compare un voyage dans un lecture trs vie est comme un voyage dans un train on monte et on descend , il y a des accidents, certains arrts il y a des surprises et d'autres il y a une profonde tristesse. Wenn wir geboren werden und in den Zug einsteigen, treffen wir Menschen, von denen wir gauben, dass sie uns whrend unserer ganzen Reise begleiten werden unsere Eltern. Quand on nat et qu'on monte dans le train, nous rencontrons des personnes et nous croyons qu'elles resteront avec nous pendant toute le voyage ce sont nos parents ! Malheureusement la vrit est toute autre. Eux ils descendent dans une gare et ils nous laissent sans leur amour et leur affection, sans leur amiti et leur tous cas, il y a d'autres personnes qui montent dans le train et qui seront pour nous trs sont nos frres et nos soeurs, nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous considrent le voyage comme un petite ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage. Il y a d'autres personnes toujours prsentes et toujours prtes aider ceux qui en ont besoin. Certains, quand ils descendent, laissent une nostalgie pour toujours. D'autres montent et descendent tout de suite et nous avons tout juste le temps de les croiserNous sommes surpris que certains passagers que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon et que pendant ce temps nous laissent voyager personne peut nous empcher de les chercher partout dans le malheureusement nous ne pouvons pas nous asseoir ct d'eux car la place est dj n'est pas gravele voyage est comme a plein de dfis, de rves, d'espoirs, d' sans retour. Essayons de faire le voyage de la meilleure faon de comprendre nos voisins de voyage et cherchons le meilleur en chacun d'entre qu' chaque moment du voyage un de nos compagnons peut vaciller et peut avoir besoin de notre aussi pouvons vaciller et il y aura toujours quelqu'un pour nous grand mystre du voyage est que nous ne savons pas quand on descendra du train pour toujours. Nous ne savons pas non plus quand nos compagnons de voyage feront la mme chose. Mme pas celui qui est assis juste cte de je pense que je serai triste de quitter le suis sr!La sparation davec tous les amis que j'ai rencontrs dans le train sera douloureuse. Laisser mes proches seuls sera trs triste. Mais je suis sr qu'un jour ou l'autre j'arriverai la gare centrale et je les reverrai tous arriver avec un bagage qu'ils n'avaient pas quand il sont monts dans le contre, je serai heureux d'avoir contribu a augmenter et enrichir leur bagage. Nous tous mes amis, faisons tout le possible pour faire un bon voyage et essayons de laisser un bon souvenir de nous au moment o nous descendrons du train. A ceux qui font partie de mon train, je souhaite unBONVOYAGE!Dautres sur site des meilleurs diaporamas humoristiques[Attention le passage du pointeur de souris dans ce cadre dclenche un lien vers le site]
LĂ©crivain Jean d’Ormesson, disparu dans la nuit du 4 au 5 dĂ©cembre 2017, Ă  l'Ăąge de 92 ans, aimait la vie et parlait de la mort qui est au bout "grĂące Ă  Dieu". "Il semblait fait pour donner aux mĂ©lancoliques le goĂ»t de vivre", a dit Emmanuel Macron pendant l’hommage national qui lui a Ă©tĂ© rendu aux Invalides.

Jeand'Ormesson est capable de participer Ă  la mĂ©ditation du chemin de croix, que l’on ote la vie Ă  des enfants innocents ou que l’on aide en l’occurence par une loi des personnes Ă  le faire. Le commencement et la fin de la vie n’appartiennent qu’à Dieu. Connectez-vous pour pouvoir rĂ©pondre . HV 18 mars 2010, 21 h 06 min La rĂ©fĂ©rence au

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jean d ormesson le train de la vie