Selonune nouvelle Ă©tude, des chercheurs estiment que l’humain peut vivre jusqu’à 150 ans, grand maximum. Au-delĂ  de cet Ăąge limite, rester vivant relĂšverait d’un miracle. Les avancĂ©es INTERVIEW. - Pour sauver la planĂšte, ne faut-il pas d'abord ouvrir les yeux ? RĂ©enchanter notre rapport Ă  la nature ? Dans un livre fascinant 1, Estelle Zhong Mengual, normalienne et historienne de l'art, nous invite Ă  une rĂ©volution de l' crise Ă©cologique qui nous menace tous dĂ©pend de notre rĂ©ponse collective, mais savons-nous vraiment de qui on parle lorsqu'on Ă©voque l'effondrement de la biodiversitĂ© ? Si nous pouvions voir l'alouette ou la spiranthe d'Ă©tĂ© pour ce qu'elles sont, nous tisserions des relations fondĂ©es sur la gratitude et l'Ă©merveillement avec le vivant, et, nous sachant reliĂ©s, nous ferions tout pour prĂ©server nos parents Ă©loignĂ©s». C'est le pari d'Estelle Zhong Mengual, qui mise sur une mĂ©tamorphose de notre regard, et relate son propre apprentissage dans un essai original et envoĂ»tant. À fourrer illico dans tous les sacs Ă  dos avant de partir en promenade dĂ©couvrirSuri Cruise la petite fille gĂątĂ©e d'Hollywood, ou l'histoire d'une enfant diabolisĂ©e par les mĂ©diasMadame Figaro. –Apprendre Ă  voir, cela commence par la couverture de votre livre avec ce somptueux tableau de l'AmĂ©ricain Tom Uttech, une Ɠuvre sombre et surpeuplĂ©e ?Estelle Zhong Mengual. – Effectivement, c'est un tableau crĂ©pusculaire, mais, si vous regardez attentivement, vous verrez se lever des prĂ©sences, apparaĂźtre des loups, des ours et des Ă©lans qui vous regardent. Vous n'ĂȘtes plus seulement l'esthĂšte qui Ă©value ou admire le tableau, vous ĂȘtes vous-mĂȘme observĂ©. Ça me semblait ĂȘtre un bon point de dĂ©part pour ce renversement des points de vue, ce renversement de l'attention que j'explore et propose dans mon Ă  voir un paysage, une primevĂšre ou un lombric, bref, le vivant pour ce qu'il est, ni comme un dĂ©cor ni comme une ressource, ça suppose d'apprendre Ă  muscler son Ɠil, comme vous l'Ă©crivez avec humour ?Ça se travaille. On hĂ©rite d'un Ɠil forgĂ© par notre biographie et notre culture. Voir est aussi une maniĂšre d'attribuer de la valeur, de hiĂ©rarchiser, de sĂ©lectionner dans le champ de l'attention ; si l'on en prend conscience et qu'on opĂšre ce retour critique sur notre Ɠil, on pourra le transformer. J'ai compris il y a plusieurs annĂ©es que je n'y voyais rien ! Dans une prairie, je voyais des aplats de vert et de la couleur. Tous ces ĂȘtres que nous perdons du fait de la crise Ă©cologique et que nous pleurons, je ne les connaissais pas. Je suis alors partie Ă  leur est un truc complĂštement dingue ! Quoi que je fasse, un lien insĂ©cable existe entre moi et les autres ĂȘtres. Nous avons une ascendance Zhong MengualEt vous avez commencĂ© Ă  Ă©tudier les plantes, inspirĂ©e par la dĂ©marche d'extraordinaires femmes naturalistes du XIXe siĂšcle qui refusaient la vie molle et sĂ©dentaire » ?Il s'est passĂ© en Angleterre au XIXe siĂšcle quelque chose qui ne s'est pas produit en France une popularisation de la pratique naturaliste. Tout le monde voulait en ĂȘtre. Plus qu'une mode, ce fut un moment culturel ! On achetait des filets Ă  papillons, des terrariums, on partait en excursion, et, encore plus Ă©tonnant, de nombreuses femmes sont devenues naturalistes sans pouvoir intĂ©grer les sociĂ©tĂ©s savantes, en observant passionnĂ©ment et humblement insectes, plantes et champignons autour de chez elles. Leur vie tournait autour de cette activitĂ© qui leur a permis de s'Ă©manciper. Cette existence Ă©largie Ă  d'autres vies adoucissait un sentiment de rĂ©clusion et de limitation. Leurs travaux alliaient observation et poĂ©sie, science et sensibilitĂ©, et elles Ă©crivaient souvent Ă  la premiĂšre personne. Et puis, en observant Ă  quatre pattes, en marchant dans les collines, elles libĂ©raient leurs corps et leurs schĂ©mas corporels plutĂŽt atrophiĂ©s. Les vĂȘtements ont suivi, devenant plus adaptĂ© Ă  ces pratiques naturalistes ! Le corps des plantes a contribuĂ© Ă  Ă©manciper le corps de ces femmes !Vous citez l'une d'elles, Arabella Buckley 1840-1929 Si nous pouvions seulement tout connaĂźtre, les mille maniĂšres diffĂ©rentes qu'ont les ĂȘtres autour de nous de lutter et de vivre, nous serions submergĂ©s par l'Ă©merveillement.» Ces naturalistes, Arabella Buckley ou sa consƓur Frances Theodora Parsons, peuvent ĂȘtre des modĂšles pour nous toutes en 2022 ?Elles furent mes passeurs », et je suis certaine que nous avons besoin de mĂ©diateurs pour nous aider Ă  accorder pleinement notre attention au avouĂ© du livre d'Estelle Zhong Mengual “Aider Ă  rĂ©sister au dĂ©senchantement du monde.” Service presseQuel est l'objectif de votre livre, qui est un merveilleux objet d'Ă©rudition sur l'histoire naturelle et l'histoire de la peinture, ainsi qu'un vade-mecum Ă  emporter en balade pour y saisir une façon de voir et de connaĂźtre cette fleur du point de vue de l'abeille ?Aider Ă  rĂ©sister au dĂ©senchantement du monde, Ă  tisser savoirs scientifiques et sensibilitĂ© pour mieux tenir compte du vivant et le dĂ©fendre. Quand la crise Ă©cologique m'a secouĂ©e, j'ai tentĂ© de contribuer Ă  la rendre plus intelligible, mais Ă©tant en histoire de l'art, ça m'a semblĂ© la pire discipline pour le faire l'art et la nature traditionnellement se rencontrent peu. L'art, c'est important, mais en termes d'effectivitĂ© politique sur une crise universelle, c'est la derniĂšre roue du carrosse ! Et puis j'ai dĂ©couvert le concept proposĂ© par le philosophe Baptiste Morizot dans ManiĂšres d'ĂȘtre vivant Éditions Actes Sud penser la crise Ă©cologique comme une crise de la sensibilitĂ© au vivant. Ça m'a ouvert les votre enquĂȘte sur la sensibilitĂ© au vivant dont on hĂ©rite via l'histoire de l'art occidental ?Oui, j'ai voulu comprendre comment la peinture a construit notre Ɠil Ă  travers natures mortes et peintures de paysage. La nature y est un dĂ©cor ou un papier peint, le symbole ou le miroir de nos Ă©motions humaines. Une tulipe reprĂ©sente la fugacitĂ© de la vie dans une vanitĂ© de Philippe de Champaigne, la mer reflĂšte la solitude dans un tableau de Caspar David Friedrich, etc. La nature reprĂ©sentĂ©e pour autre chose qu'elle-mĂȘme. Je me suis demandĂ© comment on pouvait poser de nouvelles questions Ă  des Ɠuvres anciennes, dans notre hĂ©ritage naturaliste, en faisant le pari qu'on pouvait faire Ă©merger une autre sensibilitĂ© au vivant Ă  partir de ces Ɠuvres podcast de la rĂ©dactionTisser d'autres relations, plus riches, plus intenses, avec le vivant, c'est prendre conscience, par exemple, de notre parentĂ© avec les fougĂšres, comme le firent ces naturalistes anglaises du XIXe siĂšcle ?Oui, la parentĂ© depuis Charles Darwin est double elle est fondĂ©e sur la ressemblance, comme dans les familles humaines, mais aussi sur l'altĂ©ritĂ©. Ma parentalitĂ© avec la fougĂšre remonte Ă  deux milliards d'annĂ©es. L'histoire de l'Ă©volution nous lie et nous relie au vivant dans une parentĂ© fĂ©erique, une parentĂ© alien ».De quoi s'Ă©merveiller, pour reprendre le terme de la naturaliste anglaise Arabella Buckley ?Oui. Un Ă©merveillement renouvelĂ© devant un prodige surnaturel incarnĂ© dans chaque forme naturelle ! L'Ă©volution est un truc complĂštement dingue ! Quoi que je fasse, un lien insĂ©cable existe entre moi et les autres ĂȘtres. Nous avons une ascendance commune. ConnaĂźtre nos parents alien», une mousse ou une grive musicienne, voilĂ  de quoi nous Ă©merveiller durablement et agir pour ce vivant en consĂ©quence !1 Apprendre Ă  voir. Le point de vue du vivant, d'Estelle Zhong Mengual, Éditions Actes Sud, 256 pages, 29 €.
Depar sa richesse en huile de pépin de grenade bio, huile de noyau d'abricot et beurre de karité bio, ce lait retarde les effets du vieillissement cutané. Sa composition active le renouvellement cellulaire et protÚge des radicaux libres. La peau gagne en élasticité et en fermeté ; elle est souple, douce et régénérée. Les huiles
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 1532 Le thĂšme du corps Le corps trouve son expression avec l’Humanisme renaissant contre le mutisme mĂ©diĂ©val Ă  son Ă©gard. Il est l’objet de la cĂ©lĂ©bration des humanistes, de l’étude des mĂ©decins et des artistes. Alors qu’il Ă©tait considĂ©rĂ© comme un objet Ă  rejeter, Ɠuvre de corruption et de dĂ©tournement de Dieu au Moyen Age, il est cĂ©lĂ©brĂ© au XVIe siĂšcle comme le centre du monde. L’homme de Vitruve n’est-il pas au centre du cosmos, lien entre le Ciel et la terre ? Le corps prend avec l’humanisme quatre dimensions c’est tout d’abord le corps mĂ©dical, celui que l’on explore Ă  la suite de la mĂ©decine antique. C’est ensuite le corps divin, l’homme Ă©tant Ă  l’image de Dieu corps suppliciĂ© du christ et des saints, corps en gloire. Le corps au XVIe siĂšcle ne peut ĂȘtre envisagĂ© en dehors de sa dimension religieuse. C’est ensuite le corps profane, cĂ©lĂ©brĂ© dans sa force vitale par les peintres de la Renaissance. C’est enfin le corps de la femme, exhibĂ©, magnifiĂ©, et prĂ©sentĂ© dans sa sensualitĂ©. Nous verrons que dans Gargantua la perception du corps est tout d’abord celle d’un auteur mĂ©decin. C’est de cette perception mĂ©dicale que dĂ©coulent les diffĂ©rentes fonctions du corps dans l’Ɠuvre. On verra Ă©galement le rapport du corps profane au sacrĂ© dans l’Ɠuvre. On verra ensuite la cĂ©lĂ©bration du corps profane, dans ses plaisirs mais aussi dans ses souffrances et ses angoisses, reflet d’une Ă©poque optimiste mais aussi inquiĂšte. I – Une approche mĂ©dicale des personnages et de l’ĂȘtre humain A / Une fonction dramatique 1 La construction des personnages Le thĂšme du corps entre directement dans la construction des personnages. Il faut comprendre la personnalitĂ© des personnages dans leur rapport avec la mĂ©decine. Le caractĂšre des personnages est ainsi fondĂ© sur leur organisation physiologique. Cette façon de concevoir l’ĂȘtre humain vient d’Hippocrate, de Claude Galien et est reprise par Ambroise ParĂ©. Le tempĂ©rament est la consĂ©quence de la proportion relative des humeurs le sang, le phlegme ou pituite, la cholĂšre ou bile jaune, la mĂ©lancolie ou bile noire. Gargantua est ainsi dominĂ© par le phlegme ce qui explique son appĂ©tit insatiable, sa paresse, sa vie passĂ©e Ă  dormir, boire et manger, comme on le voit dans les chapitres sur son enfance et son adolescence. Cela explique aussi l’insistance sur son incapacitĂ© Ă  maĂźtriser l’excrĂ©tion. Ces caractĂ©ristiques psychologiques et physiques ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©es dĂšs le chapitre de la naissance ce phlegme vient de son contact trop important avec les matiĂšres fĂ©cales. Le narrateur suggĂšre les effets nĂ©fastes de cette complexion physique et psychologique pour un futur roi. Ainsi, l’organisation mĂ©dicale du personnage dĂ©termine aussi pour une part le programme d’éducation de Gargantua. L’éducation des sophistes ne peut que renforcer la complexion flegmatique du personnage et explique sa dĂ©bilitĂ© de corps et d’esprit charcuterie, sommeil, hygiĂšne approximative. L’éducation de Ponocrates au contraire est avant tout une diĂšte pour restaurer l’équilibre des humeurs il faut rĂ©duire l’action du phlegme dans la lignĂ©e du canon mĂ©dical et des idĂ©es de Marsile Ficin. D’ailleurs, Gargantua devient travailleur, endurant et modĂ©rĂ©. 2 Un rĂŽle dans l’action L’approche mĂ©dicale des personnages explique en partie l’organisation du rĂ©cit. Ainsi, la composition flegmatique de Gargantua conditionne pour une part, nous l’avons vu, l’opposition entre les deux types d’éducation proposĂ©s par Rabelais. C’est aussi l’opposition entre la bile noire de Picrochole et la sagesse et la retenue de grandgousier qui dĂ©termine la guerre picrocholine. B / Une fonction symbolique 1 La prĂ©sence de la mĂ©decine Le narrateur se plaĂźt Ă  rappeler l’organisation du corps humain, comme lors de la naissance de Gargantua qui traverse le corps de sa mĂšre, ou lors de la guerre picrocholine. L’approche de l’ĂȘtre humain est essentiellement mĂ©dicale et on sent un Rabelais prenant fait et cause pour les Ă©tudes mĂ©dicales. La narration est ainsi marquĂ©e par les dissections dans la geste de FrĂšre Jean ou par l’amplification systĂ©matique des blessures. On peut y voir un acte de libertĂ© et d’opposition Ă  la ligne doctrinale de l’Eglise c’est aussi le plaisir du mĂ©decin Ă  dissĂ©quer sur le papier des corps dont l’Eglise interdit l’exploration. 2 Le refus des interdits moraux et religieux Le corps s’exhibe dans Gargantua dans son impudicitĂ© et toutes ses fonctions, sexuelles comme scatologiques. Rabelais se plaĂźt Ă  insister sur les parties du corps – le bas-corporel » - sur lesquelles rĂšgne un mutisme, un interdit civil et religieux. Le corps profane est ainsi cĂ©lĂ©brĂ© dans ses fonctions et ses plaisirs, en toute libertĂ©, pour l’homme comme pour la femme. De fait, Rabelais refuse la fidĂ©litĂ© servile Ă  une ligne doctrinale et sĂ©pare le corps naissant de Gargantua de la nativitĂ© du Christ. Le corps profane doit pouvoir ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ© sans passer pour blasphĂ©matoire Ă  l’égard de la vĂ©ritĂ© sainte. 3 Corps et Salut Pourtant, le propos de Rabelais ressort d’une problĂ©matique religieuse. Ainsi, la guerre picrocholine trouve son origine dans le corps de Picrochole et dans sa complexion mĂ©dicale il est dominĂ© par la bile jaune, ie la bile amĂšre. Il est en ce sens la figure de l’hybris et du dĂ©sĂ©quilibre. A travers l’opposition de Picrochole et de Grandgousier puis Gargantua, Rabelais oppose l’homme soumis Ă  ses passions, Ă  l’influence des astres, promis Ă  la dĂ©chĂ©ance, et l’homme juste et tempĂ©rĂ© qui trouvera son repos en Dieu. De la complexion mĂ©dicale et du degrĂ© de maĂźtrise de cette complexion et de libertĂ© de l’homme naĂźt aussi le Salut dans l’au-delĂ . L’approche mĂ©dicale des corps dĂ©termine la construction physique et psychologique des personnages. Elle entre aussi dans la dĂ©fense de la mĂ©decine contre les interdictions de l’Eglise tout en justifiant de façon inattendue la conviction religieuse de Rabelais sur le Salut. II – Le corps jouissant une cĂ©lĂ©bration humaniste de la vie A / La cĂ©lĂ©bration de l’homme et de la vie 1 La cĂ©lĂ©bration du corps jouissant Gargantua est une fĂȘte Ă©norme du corps les chapitres abondent en ripailles, dĂ©bauches du ventre et du sexe. Toute l’Ɠuvre est parcourue par une ivresse dionysiaque. C’est aussi la joie du corps jeune, actif, qui se dĂ©pense, comme dans les jeux physiques de Gargantua enfant et adolescent, qui font penser Ă  l’ Education d’Achille » dans la galerie de François Ier Ă  Fontainebleau. L’usage d’une chronique gigantale ne fait que renforcer cette cĂ©lĂ©bration hyperbolique du corps humain. La stature imposante du gĂ©ant donne ainsi lieu Ă  une multiplication des adjectifs numĂ©raux indicateurs de quantitĂ©, dans un effet comique et impressionnant. Il en est ainsi des 17900 vaches de Pantille et de Brehemond destinĂ©es Ă  l’allaitement et des dimensions de la livrĂ©e de Gargantua. 2 La cĂ©lĂ©bration de la vie des ĂȘtres humains Cette cĂ©lĂ©bration du corps est aussi une cĂ©lĂ©bration heureuse de la vie, dans toutes ses dimensions, psychologiques mais aussi physiques. Au chap. 3, le narrateur cĂ©lĂšbre les natures heureuses et les plaisirs de la vie. L’alimentation de Grandgousier laisse entrevoir un personnage solide, ouvert Ă  l’amitiĂ©, plein de sel » et de sollicitude cf. surabondance de nourriture salĂ©es. Gargamelle elle aussi aime les plaisirs de la vie, des banquets et du sexe, sans fausse pudeur, dans une acceptation du corps. Fille des Parpaillons, elle symbolise un naturel en contradiction avec les prĂ©ceptes de l’Eglise. C’est aussi pour cette raison que Rabelais insiste sur les parties du corps sur lesquelles rĂšgne ordinairement un interdit religieux son Ɠuvre est une acceptation du ventre et de ses fonctions, et du sexe. 3 La mĂ©taphore de l’envie de vivre Les nombreuses scĂšnes de beuverie, prises dans l’évolution de l’Ɠuvre cf. sĂ©ance 3 sont aussi Ă  comprendre de façon mĂ©taphorique. Ainsi la soif est aussi la mĂ©taphore de la soif de la vie. Boire, c’est accepter ses besoins humains, accomplir son humanitĂ©. Mais c’est aussi, de plus en plus dans l’Ɠuvre, boire la vĂ©ritĂ©. Cette soif de vie et de savoir s’exprime diversement au chapitre 3 Je bois pour les soifs de demain » ou dans le dernier mot de JĂ©sus sur la croix, rappelant aussi son humanitĂ©, et son attachement, malgrĂ© tout, Ă  la vie terrestre J’ai soif ». Manger permet aussi d’accomplir son humanitĂ© c’est un besoin naturel et lĂ©gitime de l’homme, et en ce sens, c’est le souhait final de frĂšre Jean Et grand chĂšre ! ». Mais c’est aussi la volontĂ© de connaissances humanistes sur l’homme, le monde et la vie qui est figurĂ© dans l’acte de manger, comme pour le chien de Socrate suçant la substantifique mƓlle ». 4 Une cĂ©lĂ©bration du langage La cĂ©lĂ©bration du corps est en mĂȘme temps une cĂ©lĂ©bration du langage qui le dit, en contradiction avec les prĂ©ceptes de l’Eglise et les avertissements de la Sorbonne. Les scĂšnes mettant en jeu le corps sont aussi des fĂȘtes verbales de la nomination et de l’énumĂ©ration, dans un jaillissement et des cascades de mots ininterrompus. La parole se dĂ©ploie dans sa richesse, dans sa polysĂ©mie, et la grossiĂšretĂ© et l’obscĂ©nitĂ© sont aussi une fĂȘte du langage pour dire diversement les parties du corps sur lesquelles pĂšse l’interdit langagier. Le sexe est ainsi prĂ©sent en paroles, pas en acte ! et donne lieu Ă  divers noms, surnoms pour dĂ©signer et dire les qualitĂ©s du membre viril. L’hyperbole de la braguette dans la livrĂ©e de Gargantua fait sauteur plaisamment les interdits langagiers sur le sexe. Ce n’est pas un hasard si la partie la plus cĂ©lĂ©brĂ©e de Gargantua d’oĂč son nom est le gosier fonction alimentaire certes, le bĂ©bĂ© rĂ©clamant immĂ©diatement Ă  boire, mais aussi fonction vocale il parle immĂ©diatement !. Le chapitre 21 cĂ©lĂšbre d’ailleurs les exercices vocaux du personnage ! B / Le problĂšme du corps fĂ©minin La femme n’est pas vraiment abordĂ©e dans l’Ɠuvre, au demeurant pas du tout fĂ©ministe. Rabelais semble avoir Ă©tĂ© totalement indiffĂ©rent Ă  la promotion de la femme dans la littĂ©rature courtoise les codes de la fin’amor mĂ©diĂ©vale. Les femmes de l’abbaye de ThĂ©lĂšme ne diffĂšrent guĂšre des hommes, et les deux sont assortis par des codes de couleurs. Gargamelle est tout Ă  fait identique Ă  son mari pour l’appĂ©tit et l’appĂ©tit sexuel. Lui boit et elle mange des tripes. Le corps de Gargamelle est l’objet de deux lectures contradictoires. D’une part le ventre fĂ©minin est l’objet d’une inversion des valeurs il n’est pas celui qui donne la vie mais celui qui se vide de merde, l’enfant sortant par l’oreille gauche. D’autre part, toutefois, Ă  une Ă©poque de mutisme sur le dĂ©sir fĂ©minin et de soumission de la femme au dĂ©sir masculin, Gargamelle assume librement et ouvertement l’envie du sexe de son mari et plaisante aussi librement que Grandgousier. En exprimant sa libertĂ©, la femme finit dans l’Ɠuvre par perdre les spĂ©cificitĂ©s de sa condition et par ressembler aux hommes ! La cĂ©lĂ©bration du corps entre dans la cĂ©lĂ©bration humaniste de l’homme et de la vie humaine, dans une acceptation des besoins, des habitudes de l’homme, et dans une cĂ©lĂ©bration du langage qui s’affranchit des interdits moraux et religieux. III – Le corps souffrant Cette cĂ©lĂ©bration humaniste du corps est cependant aussi le lieu de l’angoisse, et est en ce sens aussi le reflet de l’époque de Gargantua. 1 Le corps souffrant MalgrĂ© l’atmosphĂšre euphorique du dĂ©but de l’Ɠuvre, le corps apparaĂźt aussi comme un corps souffrant la naissance de Gargantua, qui donne lieu au parcours du corps de la mĂšre est une vĂ©ritable torture pour Gargamelle. D’ailleurs, on remarque une inversion des valeurs ordinairement attribuĂ©es au ventre fĂ©minin par le ventre de Gargamelle sort la merde symbole de mort, tandis que la vie lui sort par l’oreille gauche. Le ventre n’est donc pas celui qui donne la vie mais une absurde mĂ©canique qui s’emplit et se vide. Le ventre de Gargamelle prĂ©figure dans l’Ɠuvre le ventre triste de Gargantua sous l’éducation des sophistes qui se vide comme il le peut Le sexe est en tout premier lieu associĂ© Ă  l’angoisse. Dans les souffrances de l’enfantement, Gargamelle maudit le sexe de Grandgousier qui peut la faire mourir l’angoisse du sexe est une angoisse de mort chapitre 5. 2 La prĂ©sence de la mort La prĂ©sence de la mort est de plus en plus forte dans l’Ɠuvre frĂšre Jean assĂšne du bĂąton de sa croix des coups violents sur des tĂȘtes et des membres. Les moinetons achĂšvent les blessĂ©s avec raffinement en les Ă©gorgetant » de leurs petits couteaux Dans les boyaux d’un paysan s’empĂȘtre le pied du cheval d’EudĂ©mon Chapitre 44, un archer a le cou rompu et la tĂȘte lui pend par la peau sur les Ă©paules, et d’un autre archer on voit les mĂ©ninges et les ventricules. La narration dĂ©taille Ă  l’envie tout ce que frĂšre Jean a tranchĂ©. 3 Le reflet d’une Ă©poque Le XVIe siĂšcle est marquĂ© par l’inquiĂ©tude liĂ©e aux persĂ©cutions religieuses, aux guerres et aux famines. La guerre picrocholine est marquĂ©e par des descriptions empruntes de sadisme, de terreur et rappelant les reprĂ©sentations de l’Apocalypse. De fait, l’Ɠuvre ne s’achĂšve pas sur la note heureuse de l’abbaye de ThĂ©lĂšme la fin du texte prĂ©dit les persĂ©cutions et l’Apocalypse prochaine. En ce sens, les plaisirs de la vie, du manger et de la boisson, doivent ĂȘtre compris en cette Ă©poque comme un dĂ©rivatif Ă  la peur de mourir cf. Ă  la peur de la guerre et des grandes persĂ©cutions. Le corps sert de construction physique et psychologique des personnages on sent l’écriture d’un Ă©crivain mĂ©decin. Il est aussi une cĂ©lĂ©bration de l’homme, de ses besoins naturels, dans une acceptation et une connaissance de soi-mĂȘme et de toutes les dimensions de la vie humaine. Rabelais demande la connaissance de soi, la responsabilitĂ©, mais aussi la gĂ©nĂ©rositĂ©, la foi en Dieu et en l’amitiĂ© humaine, dans une vision humaniste de l’homme. C’est qu’il s’inscrit contre les interdits moraux et religieux concernant le corps, contre la guerre et les persĂ©cutions. Dans un contexte angoissant, le corps reprĂ©sente une promesse de vie et un oubli au moins temporaire des peurs. Published by cirilbonare - dans Rabelais Épicure(en grec áŒ˜Ï€ÎŻÎșÎżÏ…ÏÎżÏ‚ / EpĂ­kouros) est un philosophe grec, nĂ© Ă  la fin de l'annĂ©e 342 av. J.-C. ou au dĂ©but de l'annĂ©e 341 av. J.-C. et mort en 270 av. J.-C. Il est le fondateur, en 306 av. J.-C., de l'Ă©picurisme, l'une des plus importantes Ă©coles philosophiques de l'AntiquitĂ©, et mixte Ă  son origine.. En physique, il soutient que la Nature entiĂšre est composĂ©e de
AprĂšs la naissance de se premiĂšre fille, il y a 17 ans, Caroline a changĂ© complĂštement de vie. Une immense crise et un Ă©veil de la Kundalini l’a faite basculer d’une femme mentale et analytique, vers une femme pleines d’émotions, de sensibilitĂ© et de connexion Ă  plus grand que soi. Un tsunami intĂ©rieur et extĂ©rieur non contrĂŽlĂ© a tout dĂ©construit ce qui ne lui appartenait pas et l’a conduit pas Ă  pas sur le chemin de sa nature perdue. AprĂšs avoir explorĂ© ses blessures et ombres les plus profondes, elle a pu suivre l’élan de son cƓur et de sa terre intĂ©rieure. Elle est donc passĂ©e d’un statut de femme docteur en Ă©conomie, puis cadre et salariĂ©e, Ă  la crĂ©ation de sa propre activitĂ© et s'est lancĂ©e en parallĂšle dans l’écriture de roman et de poĂšmes. Son Roman initiatique “Au Nom du Corps” est devenu Best Seller Ă  sa grande stupĂ©faction. Elle l'ai Ă©crit d’un seul jet comme si il devait s’expulser tout seul.
Livre"Au Nom du Corps" Vivre Sa Nature - 76 - Mai 2022 - MAG SPÉCIAL . Recevez votre mag gratuit en pdf par mail ainsi que tous les prĂ©cĂ©dents mag depuis 2017 TĂ©lĂ©chargez le magazine. Les prĂ©cĂ©dentes parutions. Vivre Sa Nature - 78 - Juillet / AoĂ»t 2022. Lire le magazine. Vivre Sa Nature - 77 - Juin 2022. Lire le magazine. Vivre Sa Nature - 76 - Mai
1N°71 - DÉCEMBRE 2021 LE MAGAZINE QUI RECONNECTE AUX SENS, AU CORPS ET AU COEUR Vivre sa Nature Au Nom du Corps 2Sommaire 12 16 4 30 20 TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR PARCOURS DE VIE PLUS D'INFOS POÈME P 4."Ne vous contentez pas de briller, rayonnez" par Anne Morice P 12. "Alma!" par Martine Luce Blot P 16. "La mort, cette inconnue" par Marie RUSSIER P 30. P20. "Aimer la dualitĂ©" par Caroline GAUTHIER 34"NE VOUS CONTENTEZ PAS DE BRILLER, RAYONNEZ ! " par ANNE MORICE Osez aller sur son chemin... briller. Toute une histoire Merci Anne de nous rĂ©vĂ©ler cette route PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 4 - 5PARCOURS DE VIE J’ai alors dĂ©cidĂ© de partir en voyage, un voyage Ă  la dĂ©couverte de ce qui vivait en moi, au-delĂ  de mes motivations conscientes et de mes habitudes mentales. Pour me rapprocher de mon centre, lĂ  oĂč nait la source de tout ce qui se joue d'essentiel dans notre vie. Au cours de ce voyage initiatique, j’ai pu dĂ©couvrir le plaisir de me rencontrer, j’ai vĂ©cu en toute authenticitĂ© la reconnexion avec mon essence profonde et depuis mon intĂ©rioritĂ©, je me suis rĂ©alignĂ©e Ă  mon unicitĂ©. Parce que chacun de nous est UNIQUE et que c’est ici mĂȘme que rĂ©side notre super pouvoir ! Ce voyage m’a permis de passer du bien-ĂȘtre Ă  ĂȘtre bien avec moi, qui est Ă  mon sens fondamental, car il s’agit bien lĂ  d’une question d’écologie intĂ©rieure, de prĂ©sence Ă  soi immuable Ă  partir de laquelle nous sommes et nous agissons en conscience. Aller puiser de plus en plus profond Ă  l’intĂ©rieur pour renaĂźtre Ă  l’extĂ©rieur. Ne plus se contenter de reflĂ©ter la Ne plus se contenter de reflĂ©ter la lumiĂšre des autres, permet Ă  sa lumiĂšre des autres, permet Ă  sa propre lumiĂšre d’émaner depuis les propre lumiĂšre d’émaner depuis les trĂ©fonds de son Ăąme et d’assoir sa trĂ©fonds de son Ăąme et d’assoir sa couleur unique dans un couleur unique dans un rayonnement inspirant. rayonnement inspirant. N’est-ce pas lĂ  la plus belle N’est-ce pas lĂ  la plus belle contribution possible Ă  ce monde? contribution possible Ă  ce monde? C'est sans doute ce qui, un jour, m'a dĂ©cidĂ© Ă  faire le grand saut, et Ă  oser enfin aller sur mon chemin. Comme pour beaucoup d’entre nous, j’avais tendance Ă  laisser le quotidien m’empĂȘcher de me connecter Ă  ma magie intĂ©rieure, qui ne nous quitte pourtant jamais
 Jusqu’au jour oĂč l’appel de mon Ăąme, qui m’invitait Ă  accueillir tout ce que j’étais, a Ă©tĂ© plus fort que tout. J’ai ressenti trĂšs fort cet appel profond Ă  lĂącher toutes les rĂ©sistances pour me connecter au cƓur de mon Ăąme. Le meilleur cadeau que nous pouvons donner au monde est notre propre transformation » - Lao Tseu - Au Nom du Corps - N°71 - Page 5 - 6Je ne leur serai jamais assez reconnaissante pour tout ce qu’ils m’ont permis de mettre en lumiĂšre. La vie est semblable Ă  une composition musicale, une symphonie. Et nous avons tous une vibration qui nous est propre, nous avons tous une partition unique Ă  jouer, qu’il est indispensable de connaitre, car si nous voulons que la symphonie soit harmonieuse, il est nĂ©cessaire que chaque note, sur chaque plan physique, Ă©nergĂ©tique, Ă©motionnel, mental et spirituel, soit accordĂ©e. GrĂące au Human Design, j’ai dĂ©couvert ma vibration spĂ©cifique, ma propre note de musique, mon propre accord. Vous savez, cette signature Ă©nergĂ©tique unique qui fait de notre vie une symphonie quand tout y est alignĂ©! Le Human Design, kĂ©zako ? C’est un systĂšme unique en son genre, encore assez peu connu en France mais qui commence de plus en plus Ă  faire parler de lui... Plus nous accĂ©dons Ă  la connaissance de celle ou de celui que nous sommes depuis l’intĂ©rieur, plus nous sommes capables d’expanser notre vibration et d’avoir une Ă©coute vibrationnelle de ce qu’il se passe Ă  l’intĂ©rieur de nous. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qui nous permet de vibrer notre signature Ă©nergĂ©tique, notre vibration unique. Et c’est alors tout un cercle vertueux qui se met en place ; on sait qui on est, on trouve sa place en soi-mĂȘme, et tout devient fluide, pour soi et pour les autres. Parce que quand notre vibration sonne juste, on s’accorde avec l’extĂ©rieur, on matĂ©rialise ce que l’on souhaite. Le Human Design, la NumĂ©rologie et l’ÉnergĂ©tique ont Ă©tĂ© mes guides sur le chemin de mon initiation personnelle. Ils m’ont aussi Ă©normĂ©ment Ă©clairĂ©e sur tous les challenges que j’avais Ă  relever et m’ont donnĂ© les clĂ©s pour les dĂ©passer. PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 6 - 7Un outil de dĂ©veloppement personnel, de connaissance de soi, scientifique et spirituel, un systĂšme Ă©nergĂ©tique dans lequel Science et SpiritualitĂ© se rencontrent, qui combine plusieurs sources d’enseignements issus des sciences traditionnelles et modernes. Le Human Design permet de dresser son blueprint», la cartographie extrĂȘmement complĂšte et dĂ©taillĂ©e de qui nous sommes, et de comment nous sommes censĂ©s fonctionner Ă  travers la lecture de notre champ Ă©nergĂ©tique et de notre code gĂ©nĂ©tique. Mais ce n'est pas qu'un "simple" outil "technique"; c'est un guide de vie, un puissant outil de transformation de haute frĂ©quence vibratoire qui nous apporte notre mode d’emploi au niveau Ă©nergĂ©tique, physique, Ă©motionnel, psychologique, lequel est aussi unique que nos empreintes digitales. Un mode d'emploi qui nous indique comment nous sommes gĂ©nĂ©tiquement conçus pour nous engager dans le monde et comment fonctionne notre propre systĂšme de guidance intĂ©rieure. Et en apprenant Ă  dĂ©coder notre signature Ă©nergĂ©tique, nous sommes alors en capacitĂ©, entre bien d’autres choses, de prendre conscience de tous nos conditionnements et de se rĂ©approprier notre essence vĂ©ritable pour avancer sur notre chemin de vie de façon alignĂ©e et avec une grande fluiditĂ©, dans le flow. PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 7 - 8sur l’ñme pour la rĂ©vĂ©ler. Alors si je devais me dĂ©finir ? Je trouve que c’est toujours un exercice un peu dĂ©licat car se dĂ©finir revient Ă  se mettre une Ă©tiquette et, qu’en fait, nous sommes tous bien plus que cette Ă©tiquette que l’on se met ou que l’on nous met d’ailleurs
 Alors oui, je pourrais dire que je suis ThĂ©rapeute Ă©nergĂ©tique, Coach Human Design et NumĂ©rologue. Mais je prĂ©fĂšre me prĂ©senter plus largement comme une Passeuse d'Ăąmes du 21Ăšme siĂšcle » pour reprendre le terme de ValĂ©rie JESPERE, qui accompagne le Passage des caps de vie, pour permettre de passer de nouvelles portes vibratoires et de se rĂ©aligner Ă  ces nouvelles vibrations. Aujourd’hui, j’accompagne mes clients sur leur propre chemin et je leur permets de faire leurs propres pas. Je suis lĂ  pour ouvrir le champ des possibles et montrer que devant soi, il y a beaucoup plus de possibles qu’on ne le croit
 Quand j’ai plongĂ© dans mon Design, j’ai vraiment commencĂ© Ă  expĂ©rimenter ce que signifiait se reconnecter Ă  sa magie intĂ©rieure ». Je suis alors entrĂ©e dans un processus de mise Ă  jour de mes cellules pour faire l'expĂ©rience de ma vraie nature, sans filtre
 Vivre et incarner son design, c’est un vĂ©ritable voyage d’éveil ! GrĂące Ă  la NumĂ©rologie, j’ai osĂ© me prendre plus largement en main et Ă  assumer consciemment mes choix sur le chemin d'Ă©volution qui est le mien. Je me suis autorisĂ©e Ă  rencontrer davantage mon monde intĂ©rieur, Ă  mieux l'Ă©couter. J’ai osĂ© changer, osĂ© transformer ce qui me limitait, Ă  aller plus sereinement Ă  la rencontre de mes dĂ©sirs profonds, Ă  mieux connaĂźtre mes vrais besoins et Ă  devenir la magicienne de ma vie. Et aujourd’hui, Ă  mon tour, il me tient Ă  cƓur de permettre Ă  de se reconnecter Ă  sa magie intĂ©rieure, de se connecter Ă  sa vibration interne, sa boussole intĂ©rieure, en mettant un coup de projecteur sur PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°7 - Page 8 - 9PARCOURS DE VIE Et que c’est vraiment LE moment d’ĂȘtre avec qui nous sommes fondamentalement pour ÊTRE et crĂ©er notre prĂ©sent et notre futur et prendre notre juste place dans ce monde en transition. Il est temps d’oser ĂȘtre soi pour afficher sa couleur d’ñme unique et personnelle, en apprenant Ă  se rencontrer, se connaĂźtre, se reconnaitre et se comprendre ! Et si vous osiez vraiment prendre votre place dans ce monde en pleine transition ? Et si vous vous autorisiez Ă  faire des choix de cƓur, alignĂ©s avec vos aspirations et votre essence profonde ? Et si vous dĂ©couvriez et osiez incarner votre zone de brillance ? Fermez les yeux un instant et imaginez que vous ĂȘtes dĂ©jĂ  cette personne rayonnant de tout son ĂȘtre. Comment vous sentez-vous ? ANNE MORICEANNE MORICE Retrouvez Anne sur son site Retrouvez Anne sur son site Ma mission, c’est vraiment d’ouvrir des portes sur de nouveaux chemins vers soi-mĂȘme et d’amener tout un chacun Ă  se reconnecter Ă  sa lumiĂšre intĂ©rieure, celle qui permet de rayonner avec un grand R ! Rayonner, c'est trouver sa source de lumiĂšre Ă  l’intĂ©rieur de soi, c’est se connecter Ă  son Ăąme, c’est libĂ©rer son soleil intĂ©rieur. Cette part de soi, aussi belle que vulnĂ©rable, qui est la pure expression de notre Ăąme. Et il me semble essentiel que chacun dĂ©couvre et incarne sa zone de brillance, et retrouve la foi et le courage de suivre son cƓur et son intuition. C’est vraiment une mission de cƓur, qui me tient d’autant plus Ă  cƓur que nous sommes tous aujourd’hui appelĂ©s Ă  passer dans un autre champ vibratoire, comme l’ùre du verseau nous y invite, avec le Passage Ă  la 5D. - Au Nom du Corps - N°71 - Page 9 - 101112"ALMA!" par MARTINE LUCE BLOT Le conte comme un moyen de se dĂ©couvrir Martine-Luce nous rĂ©vĂšle ici cet art magique TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR - Au Nom du Corps - N°71 - Page 12 - 13TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR Dans ce conte, j'essaie de traduire une expĂ©rience vĂ©cue plusieurs fois dans mon corps et hors de mon corps. Un moment vĂ©cu hors du temps et de l'espace comme propulsĂ©e dans un infini de mondes. Les sensations et les limites du corps disparaissent. Les battements de mon cƓur s'unissent Ă  un cƓur immense, comme Ă  une source infinie. Un voyage Ă  la vitesse de la LumiĂšre. Cela peut prendre la forme du "sans forme". Et cela est aussi comme un voyage de la mĂ©moire dans la matiĂšre. Cela se vit comme un surgissement dans l'ĂȘtre. D'un seul coup, je traverse les dĂ©cors et plus rien de ce que je connais ne subsiste et, lĂ , l'infini des mondes s'ouvre. Le conte nous amĂšne dans ce moment de l'annĂ©e oĂč la lumiĂšre et l'obscuritĂ© s'Ă©quilibrent. Depuis l'enfance, je cherche Ă  comprendre l'horloge du monde et ce qui anime l'humain. Ces recherches m'ont amenĂ©e vers la psychologie, la philosophie, la sociologie et l'anthropologie. J'ai travaillĂ© dans le soin, dans une vision holistique et universelle de l'humain. Dans ma relation Ă  l'autre, le temps et l'espace disparaissent pour laisser place Ă  la rencontre des ĂȘtres. L'univers de l'enfance m'accompagne au fil des jours, avec la joie toujours renouvelĂ©e de l'Ă©merveillement. Dans tous les Ăąges de la vie, une dimension tout autre s'invite dans la rencontre. Et j'imagine la vie des passants, avec des dĂ©tails plus rĂ©els que la rĂ©alitĂ©. Parfois je frĂŽle la rĂ©alitĂ©, parfois je navigue en pleine fiction. Raconter, imaginer, dessiner et peindre constituent ma panoplie crĂ©ative. Et aujourd'hui c'est pour l'Ă©dition d'un conte symbolique que je viens vous solliciter. - Au Nom du Corps - N°71 - Page 13 - 14Retrouvez le conte de MartineRetrouvez le conte de Martine sursur La fin de dĂ©cembre, ce moment oĂč nous cĂ©lĂ©brons la naissance de JĂ©sus dans la tradition occidentale comme un Ă©vĂšnement extĂ©rieur. Or cette naissance, cette reconnexion Ă  l'intĂ©rieur de l'intĂ©rieur de notre ĂȘtre le plus profond, dans l'Ă©table de notre cƓur nous est proposĂ© de nombreuses fois dans nos vies. Et lorsque cela se rĂ©alise, il y a reconnaissance de l'identitĂ© premiĂšre qui est hors temps et espace. Et c'est comme une source d'eau vive, un Ă©claboussement de joie qui prend place Ă  l'intĂ©rieur de notre cƓur. Ce conte est une invitation Ă  cette vibration de l'origine. TrĂšs heureuse de vous prĂ©senter le livre annoncĂ© ! ALMA!, illustrĂ© par l'artiste peintre Jenny de Hooghe. MARTINE LUCE-BLOT MARTINE LUCE-BLOT TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR - Au Nom du Corps - N°71 - Page 14 - 1516"LA MORT, CETTE INCONNUE" par MARIE RUSSIER Le chemin le moins frĂ©quentĂ© mais trĂšs riche rĂ©vĂ©lĂ© ici par Marie. PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 16 - 17PARCOURS DE VIE Quelques annĂ©es plus tard, je suis devenue infirmiĂšre, et ce n’est Ă©videmment pas le fruit du hasard ! TrĂšs vite dans ce beau mĂ©tier, je me suis sentie frustrĂ©e
 pas le temps d’accompagner les personnes en fin de vie. La nuit, seule avec une aide-soignante pour 35 patients, il nous Ă©tait impossible de s’arrĂȘter et d’écouter, de prendre la main, de s’asseoir Ă  cĂŽtĂ© de celle ou de celui qui s’éteignait. J’ai alors commencĂ© Ă  chercher comment mieux accompagner, j’ai fait des formations sur les soins palliatifs, sur l’accompagnement du mourant, sur la bienveillance. Mais tout cela ne m’apportait pas de rĂ©ponse, ne m’aidait pas concrĂštement dans mon quotidien de soignante. Et surtout, ces approches ne me donnaient pas le sens de la vie, ni celui de la mort. Et puis la Vie est revenue me bousculer et m’a offert de vivre une expĂ©rience fabuleuse, douloureuse mais si riche en enseignements. J’ai Ă  cƓur de donner une formation sur l’accompagnement de la fin de la vie. Mais qu’est-ce qui me pousse Ă  faire cela ? D’oĂč vient ce besoin, cette envie ? Pour moi, depuis longtemps, depuis l’enfance, je sais, je sens que cela est capital. Se pencher sur le sens de la mort pour mieux dĂ©couvrir celui de la vie. A l’adolescence, ma mĂšre dĂ©cĂšde, j’ai 14 ans. Je me revois Ă  cĂŽtĂ© d’elle quelques jours avant sa mort. Elle Ă©tait dans le coma mais semblait simplement dormir. Je me disais qu’en criant trĂšs fort Maman» elle allait se rĂ©veiller, qu’il n’était pas possible qu’elle ne me rĂ©ponde pas. Mais j’ai eu beau l’appeler ou lui chuchoter Ă  l’oreille Maman, Maman
 » rien n’a bougĂ©, pas mĂȘme un cil. Mais oĂč Ă©tait-elle donc passĂ©e pour ne pas pouvoir me rĂ©pondre ? Son corps immobile Ă©tait lĂ , mais elle me semblait si absente dĂ©jĂ . “ - Au Nom du Corps - N°71 - Page 17 - 18GrĂące Ă  la mĂ©decine mais aussi grĂące Ă  l’accompagnement dont j’ai bĂ©nĂ©ficiĂ© elle est revenue du cĂŽtĂ© des vivants. Par cette expĂ©rience de vie, il m’a semblĂ© comprendre que ce que je cherchais, ce sens profond que porte les Ă©vĂšnements de l’existence, ne se trouvait peut-ĂȘtre pas dans des concepts, ni dans la science, ni dans la religion mais dans la spiritualitĂ© ? Dans le Souffle ? Ce souffle qui donne vie dans le premier cri et qui s’éteint au bout de l’existence terrestre ? Et c’est finalement en moi, dans mon for intĂ©rieur, guidĂ©e par des lectures de tĂ©moignages de vie, par l’accompagnement que j’ai trouvĂ© dans divers lieux de dĂ©veloppement personnel que, peu Ă  peu, des rĂ©ponses se sont faites en moi. Lorsque je me suis enfin reconnectĂ©e Ă  mon essence Divine, reconnectĂ©e au Souffle Universel. Il y a 33 ans, j’ai accouchĂ© d’une enfant souffrant d’une malformation hĂ©patique, qui a nĂ©cessitĂ© une transplantation. Ce fĂ»t un parcours long et difficile de plusieurs annĂ©es, avec souvent au rendez-vous le risque de la perdre. Mais ce chemin m’a appris Ă  lĂącher les peurs, Ă  faire confiance Ă  plus grand que moi et a Ă©clairĂ© les voies possibles pour trouver la paix, l’énergie, et le sens de ce qui nous Ă©tait donnĂ© de vivre. Pour cela, il m’a fallu apprendre l’humilitĂ©, apprendre Ă  demander de l’aide, Ă  oser mes faiblesses. Il m’a fallu accepter d’ĂȘtre accompagnĂ©e. Car il est illusoire de croire que l’on peut, seul, parvenir Ă  surmonter l’épreuve sans se dĂ©truire au- dedans. Par la mort possible de mon enfant, j’ai dĂ» emprunter un chemin pour tenter de la ramener vers nous, et ce chemin m’a transformĂ©e. PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 18 - 19Alors animĂ©e plus que jamais par cette envie essentielle d’accompagner les malades en conscience, et riche de ce que j’ai pu approcher dans mes dĂ©couvertes, je me suis spĂ©cialisĂ©e, en tant que soignante, dans les soins palliatifs et, devenue cadre de santĂ©, j ai ouvert une maison expĂ©rimentale d’accompagnement de fin de vie. Cette aventure dense m’a permis de mesurer le dĂ©sarroi de tous et toutes, malades et familles, face Ă  l’échĂ©ance inĂ©luctable. Apaiser les angoisses, Ă©couter et accueillir ce qui ne s’est jamais dit et qui se libĂšre au seuil de l’existence, aider les mots Ă  venir, rassurer, comprendre
 Le vĂ©cu dans cette maison fĂ»t fort, intense et m’a mise devant des perceptions hors de l’ordinaire. Il m’est apparu dans le travail auprĂšs des patients de cette maison qu’apprendre Ă  s’aimer soi-mĂȘme Ă©tait une chose essentielle pour pouvoir accompagner l’Autre. Car comment comprendre, entendre celui qui souffre si je ne sais pas moi-mĂȘme me comprendre et entendre ce qui se dit en moi ? Comment accueillir l’Autre si je ne sais pas m’accueillir moi-mĂȘme, si je me juge en permanence ? Comment rassurer l’Autre si je porte encore en moi les blessures du passĂ© ? Comment apaiser l’Autre s’il subsiste encore en moi des guerres et des colĂšres ? PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 19 - 20Tout confirme que ce j’ai vĂ©cu dans l’accompagnement des mourants n’était pas illusion. Et aujourd’hui j’ai envie de transmettre, de sensibiliser, de tĂ©moigner de tout ce que j’ai pu apprendre, comprendre tout au long de ce vĂ©cu. Envie d’apporter ma petite participation Ă  la Vie pour que grandisse la Conscience et donc
 l’AMOUR. La mort donne sens Ă  l’existence terrestre
 Si nous comprenons que la Vie est Ă©ternelle mais que l’existence est limitĂ©e
 peut-ĂȘtre arrĂȘterons-nous alors de la vivre inconsciemment ? Peut-ĂȘtre alors y mettrons-nous plus de solidaritĂ©, de joie ? Albert Einstein disait La vie, c’est de l’énergie, l’énergie ne meurt jamais
 elle se transforme. Et si nous commencions par transformer notre existence terrestre par plus de conscience, plus d’Amour?... Et comment tĂ©moigner du Souffle de l’Amour Universel si moi-mĂȘme je ne sais pas le rejoindre par des instants de silence, d’immobilitĂ©, oserai-je dire par des moments de priĂšres ? C’est par cet accompagnement fidĂšle, aimant, attentif que j’ai pu trouver ma force intĂ©rieure. L’accompagnement de cet enfant malade et l’accompagnement dont j’ai bĂ©nĂ©ficiĂ© moi-mĂȘme m’a fait grandir, m’a apaisĂ©, m’a enseignĂ©. Sur ce chemin de vie qui est le mien, entre les mourants et cet enfant malade, j’ai peu Ă  peu mieux perçu le sens de la vie, le sens de la mort. Et si le but de l’existence Ă©tait de grandir en conscience ? Mais qu’est-ce que la conscience ? N’est-elle que cĂ©rĂ©brale ? Existe-t-il une conscience universelle? Je me passionne pour les dĂ©couvertes actuelles, les expĂ©riences comme celles que propose le Docteur JJ Charbonnier, les tĂ©moignages des recherches comme le livre de Sonia Barkallah. PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 20 - 2122Le mĂ©decin et Ami qui animera avec moi la formation RĂ©guliĂšrement le mĂ©decin que je suis a Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  la mort de personnes que j’essayais d’accompagner dans leur cheminement de santĂ©. Et puis, par une maladie du cƓur, j’ai Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  ma propre mort possible. Ce qui m’a aidĂ© Ă  regarder cette mort possible en face, ce sont les annĂ©es de chemin intĂ©rieur que j’avais menĂ©es depuis plus de deux dĂ©cennies. Et je me suis retrouvĂ© devant de nouvelles questions. J’avais dĂ©jĂ  fondĂ© une approche du soin et du prendre soin au service des malades, en les aidant Ă  accĂ©der au sens de leurs maladies et en en tirant un enseignement, mais je n’avais pas encore vĂ©cu la maladie Ă  ce point et avec la possibilitĂ© de ma propre mort. Dans cette formation 5 weekends de janvier Ă  juin, nous visiterons le voyage de la vie de la conception Ă  la naissance, nous dĂ©couvrirons ce que peut ĂȘtre la nature humaine vu de la vie intĂ©rieure, nous aborderons nos blessures et nos traumatismes, nous apprendrons comment les soulager, nous ferons l’expĂ©rience du silence, de l’écoute. Enfin par des exercices corporels simples, par notre voix, nous explorerons la force de l’énergie qui circule en nous. MARIE RUSSIER MARIE RUSSIER Retrouvez Marie sur Retrouvez Marie sur - son site cabinetpsy- - son site cabinetpsy- - son livre "StratĂ©gies du Destin" - son livre "StratĂ©gies du Destin" PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 22 - 23PARCOURS DE VIE La grande question demeure En vĂ©ritĂ©, qui suis-je ? ». Juste un assemblage de fonctions biologiques qui traversent une existence terrestre, ou plus que cela. N’y-a-til pas autre chose au cƓur de cet ĂȘtre que je suis, certes une part d’invisible qui va gĂ©rer mon monde Ă©motionnel, affectif et mĂȘme corporel, mais aussi un ĂȘtre essentiel inscrit dans une existence pour servir la suite de la Vie ? La crise profonde que traverse le monde actuellement et qui nous met face Ă  notre mortalitĂ©, ne vient-elle pas nous mettre face Ă  ces questions fondamentales ? Alors peut-ĂȘtre faut-il apprendre Ă  s’interroger sur ce qu’est l’existence humaine, quelle est cette traversĂ©e que nous faisons le temps d’une courte existence, et comment nous prĂ©senter face Ă  ce rendez-vous ultime qu’est la mort. Mais au passage peut-ĂȘtre faut-il apprendre Ă  accompagner ce voyage Ce qui m’a aidĂ© Ă  regarder cette mort possible en face, ce sont les annĂ©es de chemin intĂ©rieur que j’avais menĂ©es depuis plus de deux dĂ©cennies. Et je me suis retrouvĂ© devant de nouvelles questions. J’avais dĂ©jĂ  fondĂ© une approche du soin et du prendre soin au service des malades, en les aidant Ă  accĂ©der au sens de leurs maladies et en en tirant un enseignement, mais je n’avais pas encore vĂ©cu la maladie Ă  ce point et avec la possibilitĂ© de ma propre mort. Cela m’a donnĂ© une nouvelle force tant je ne voulais pas vivre en vain», tant j’étais dĂ©sormais convaincu que notre passage sur Terre a un sens essentiel. C’est – de mon point de vue – ce Ă  quoi notre condition de mortel nous invite. Et c’est en entrant en contact avec notre part d’invisible que l’on peut rencontrer des rĂ©ponses Ă  ces questions, c’est du moins ainsi que je l’ai vĂ©cu. - Au Nom du Corps - N°71 - Page 23 - 24que l’on soit professionnels du soin» ou soucieux d’ĂȘtre auprĂšs de nos proches d’une autre façon. Je crois que plus que jamais, pour tenter d’aller vers une vie plus juste, il est nĂ©cessaire de regarder notre fin possible en face sans se voiler les yeux. Ce que nous proposons est certes une formation Ă  l’accompagnement de fin de vie, mais aussi un voyage intĂ©rieur pour que chacun ait les moyens d’accĂ©der au sens de sa propre existence et de son passage sur Terre. Pour en savoir plus Pour en savoir plus om/AcaMedHomme om/AcaMedHomme PARCOURS DE VIE - Au Nom du Corps - N°71 - Page 24 - 2526"AIMER LA DUALITÉ’’ POÈME PoĂšme par Caroline GAUTHIER Ne cherche pas Ă  tout prix l’unitĂ©, Car le divin se trouve dans la confrontation de tes opposĂ©s. Se focaliser uniquement sur un seul de tes cĂŽtĂ©s, C’est continuer Ă  vivre en se coupant d’une de tes deux moitiĂ©s. Cela engendre de l’illusion Et t’éloigne de ta vraie maison. . Le divin s’exprime dans ce jeu de la dualitĂ© Et dans l’union de ces complĂ©mentaritĂ©s Le rĂ©el et l’idĂ©al L’ombre et la lumiĂšre Le bas et le haut Humain et Divin Le concret et le rĂȘve - Au Nom du Corps - N°71 - Page 26 - 27POÈME Alors ne fuis pas tes nuages, et ne cherche pas uniquement ton soleil
 Tiens-toi juste au centre
 Tu crĂ©eras alors ton harmonie avec toutes tes notes, Les basses comme les hautes. Tu crĂ©eras ton arc-en-ciel avec toutes tes couleurs, Les sombres comme les claires, et tu uniras toutes tes polaritĂ©s intĂ©rieures, Les nĂ©gatives comme les positives, Ton pĂŽle Sud comme ton pĂŽle Nord. As-tu dĂ©jĂ  vu l’Univers refuser l’hiver la nuit, la Lune, Sous prĂ©texte qu’il fait plus froid ou plus sombre ? As-tu dĂ©jĂ  vu la Terre refuser le PĂŽle Sud ? Parce qu’il serait perçu comme Ă©tant en bas et polarisĂ© nĂ©gativement ? As-tu dĂ©jĂ  vu l’expir qui ne laisserait pas la place Ă  l’inspir ? As-tu dĂ©jĂ  vu ton corps refuser le sommeil et le repos ? La paix se trouve donc dans cette capacitĂ© Ă  te trouver, Au centre de ta dualitĂ©. À toute inspiration positive et gĂ©nĂ©ratrice d’espoir, Correspond potentiellement une pathologie qui peut te plonger dans le noir. Ne pas le savoir, c’est tomber dans une erreur fatale Pour ton Ă©volution finale. Aussi bien tes lumiĂšres que tes ombres doivent ĂȘtre conscientes et prĂ©sentes. Et toi, il est important que tu te tiennes lĂ , juste lĂ  au centre
 Au point de jonction de tes opposĂ©s, Que tu auras mariĂ©s et embrassĂ©s. Il se rĂ©vĂšle alors
EtrebaptisĂ© au nom du Saint-Esprit, souligne le fait qu’une relation s’établit par et avec l’Esprit Saint, qui vient demeurer en nous, selon Galates 4.6 . Par le Saint-Esprit nous vivons dĂ©sormais en communion avec le PĂšre et avec le Fils. IL va produire en nous son fruit, la nature du PĂšre et du Fils, et manifester dans nos vies sa puissance. Galates 5.16/24 –
Oraison Seigneur JĂ©sus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissĂ© le mĂ©morial de ta passion ; donne-nous de vĂ©nĂ©rer d’un si grand amour les mystĂšres de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rĂ©demption. Toi qui rĂšgnes. Dans cet admirable sacrement, tu nous as laissĂ© le mĂ©morial de ta passion » Un instant qui demeure, le mĂ©morial de ta passion, une attitude porteuse de vie en toute situation, une attitude Ă  laquelle nous pouvons revenir, dont nous pouvons recevoir tout le suc... nombreux ont Ă©tĂ© les chrĂ©tiens Ă  vivre leur vie Ă  la lumiĂšre de cette offrande du Christ, nombreux sont les chrĂ©tiens Ă  le vivre encore aujourd’hui... se laisser habiter par cette obĂ©issance filiale, cette remise de soi, cette livraison de soi... ce don que tu fais Ă  chacun des tiens, depuis lors, en tout lieu, en tout temps du Monde... VĂ©nĂ©rer d’un si grand amour les mystĂšres de ton corps et de ton sang » En cela aucun dolorisme, mais la dĂ©couverte de la relation juste au Monde et au MystĂšre de Dieu, un dĂ©sir aussi naturel de s’approprier, de s’incorporer, du toucher, de contempler, de laisser cette rĂ©alitĂ© nous toucher, nous pĂ©nĂ©trer, nous transformer... donner ce que nous avons, ce que nous sommes, parce que cela nous est donnĂ©, la durĂ©e, le temps... Adorer, rester lĂ  prĂ©sents... entrer dans la durĂ©e de ta propre prĂ©sence... la laisser informer la nĂŽtre... Recueillir sans cesse le fruit de ta rĂ©demption » Et vivre notre existence dans cette perspective, laisser cette maniĂšre d’ĂȘtre nous guider en toute chose... dans notre maniĂšre de comprendre, d’agir, de faire... Alors peu Ă  peu cet amour se rĂ©pand... nous sommes ouverts Ă  l’autre.... porteur de cet appel de la vie... dĂ©nuĂ©s et pauvres de tout... Le culte du Saint Sacrement constitue comme le milieu » spirituel dans lequel la communautĂ© peut cĂ©lĂ©brer l’Eucharistie bien et en vĂ©ritĂ©. C’est seulement lorsqu’elle est prĂ©cĂ©dĂ©e, accompagnĂ©e et suivie de cette attitude intĂ©rieure de foi et d’adoration que l’action liturgique peut exprimer toute sa signification et sa valeur » HomĂ©lie de BenoĂźt XVI FĂȘte du Saint-Sacrement 2012 © Libreria Editrice Vaticana Traduction de ZENIT [Anita Bourdin] PĂšre Jean-Luc Fabre Merci Ă  l'auteur de la photo Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous
Cest aprÚs une puissante expérience énergétique à la naissance de sa premiÚre fille que Caroline Gauthier a changé complÚtement de vie. Cet éveil l'a faite basculer d'une femme mentale et analytique, vers une femme pleines d'émotions et de sensibilité. Un tsunami intérieur et extérieur non contrÎlé a tout déconstruit ce qui ne
Ce titre ne vous rappelle t’il rien? Je l’ai empruntĂ© Ă  un sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e française sur la santĂ© qui rencontre ou a rencontrĂ© en son temps une forte audience. Dans ces Ă©missions on voit que nous c’est Ă  dire notre corps mais aussi notre volontĂ©, et plus encore pouvons mobiliser des capacitĂ©s insoupçonnĂ©es en rĂ©ponse Ă  des situations extrĂȘmes. Donc pourquoi ne pourrions nous pas les utiliser face au virus? A ma connaissance aucune Ă©mission grand public n’a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  cet aspect de la santĂ© dans le cadre du COVID, c’est Ă  dire nous apprendre justement Ă  utiliser ces fabuleux pouvoirs, Ă  devenir autonome et responsable. C’est fort dommage car cela aurait Ă©tĂ© plus utile que les sempiternelles recommandations anxiogĂšnes relayĂ©es par les MEDIAS. Alors on pourrait se poser la question que sont devenus ces fabuleux pouvoirs et comment faire pour les restaurer ? A la base, l’homme a tout ce qu’il faut pour ĂȘtre en bonne santĂ© et il le puise dans la Terre nutriments, Ă©nergie, on parle de terre nourriciĂšre. Depuis toujours, l’homme est armĂ© physiquement pour combattre les Ă©lĂ©ments, pour combattre le stress, la peur, pour digĂ©rer et Ă©liminer ce qu’il ingurgite. Notre corps est programmĂ© pour s’autoguĂ©rir et se rĂ©gĂ©nĂ©rer en permanence, nos cellules, notre ADN, notre peau, notre sang, tout est vivant, intriquĂ©, c’est comme un grand rĂ©seau ou tout est Ă  sa place. Les mĂ©canismes qui font fonctionner le tout de façon prĂ©cise et harmonieuse, un peu comme un horloge, sont tellement Ă©vidents qu’on n’en a pas conscience, on oublie d’entretenir la machine, on pense qu’elle est faite pour durer toujours, et puis un jour, le mĂ©canisme se dĂ©rĂšgle. Il est vrai que nous ne sommes pas tous Ă©gaux en matiĂšre de santĂ© pour de multiples raisons gĂ©nĂ©tique, hĂ©rĂ©ditĂ©, milieu environnemental, mode de vie, gestion des Ă©motions mais une chose est sure c’est que nous sommes moins rĂ©sistants que la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente, et ceci essentiellement pour 3 raisons qui finalement se rĂ©sument Ă  une seule, notre mode de vie 1/ Notre mode de vie a favorisĂ© la sĂ©dentaritĂ©, le travail intellectuel et la technologie au dĂ©triment des travaux et loisirs de plein air. Nous avons perdu l’habitude de marcher, de rĂ©sister au froid, nous nous sommes coupĂ©s de la nature. Nous avons associĂ© la santĂ© au confort alors que c’est dans le vivant qu’on expĂ©rimente la santĂ©. 2/ Notre mode de vie favorise Ă©galement le stress une vie de plus en plus agitĂ©e, ou tout va de plus en plus vite, imprĂ©gnĂ©e de soucis et de peur peur de mal faire, peur de perdre son emploi, peur pour sa famille, peur de la maladie, des virus ce qui a obligatoirement des rĂ©percussions sur la qualitĂ© de sommeil et d’énergie. 3/ L’alimentation, un des points phare de la santĂ©. On assiste actuellement Ă  une surconsommation de, produits trafiquĂ©s, trop sucrĂ©s ou trop salĂ©s sodas, chips, alcoolisĂ©s sans compter le tabac et les drogues qui sont de vĂ©ritables poisons et dĂ©pendances, et les mĂ©dicaments tellement toxiques pour nos organismes. Tout ceci concourt au dĂ©sĂ©quilibre et Ă  la maladie. En effet, vous avez beau penser vous protĂ©ger du virus en portant des masques et en vous confinant, si vous vivez dans la peur et le stress, votre immunitĂ© sera impactĂ©e. De mĂȘme une mauvaise alimentation et un mode de vie toxiques favoriseront les dĂ©sĂ©quilibres physiques mais aussi psychiques Ă©motionnels, tout est liĂ© 80% des informations partent du ventre vers le cerveau, ce n’est pas pour rien qu’on appelle le ventre le 2Ăšme cerveau. Il est donc capital de ne pas laisser le stress s’installer et se transformer en maladies chroniques qui vous affaiblissent toujours d’avantage. Or Ă  un aucun moment des 9 mois de cette crise ces aspects n’ont Ă©tĂ© abordĂ©s sur les plateaux tĂ©lĂ©, Ă  aucun moment il n’a Ă©tĂ© question de santĂ© globale et d’immunitĂ©. Au lieu de rassurer la population et lui indiquer comment se protĂ©ger rĂ©ellement par des mĂ©thodes naturelles, on a rĂ©sumĂ© la santĂ© Ă  des chiffres, des courbes, des statistiques, des comptages de morts, de malades, maintenant de cas. Comment ne pas ĂȘtre impactĂ© par ces nĂ©gativitĂ©s, par ces discours mĂȘlant peur, angoisse, agressivitĂ©, par ces visages fermĂ©s et dĂ©pressifs qui finissent par constituer des Ă©grĂ©gores de nĂ©gativitĂ©s. Ne nous laissons pas envahir par ces pollutions Ă©nergĂ©tiques ; Il existe diffĂ©rentes techniques pour se protĂ©ger et se rĂ©gĂ©nĂ©rer, exercer son corps aux situations d’inconfort, Ă  des stimuli des mĂ©thodes faisant appel au mental, Ă  l’esprit comme la mĂ©ditation, la priĂšre, se rĂ©pĂ©ter des mantras de protection, invoquer les forces de la nature, pratiquer le sourire intĂ©rieur, l’attitude du guerrier, l’amour inconditionnel, cultiver la joiela technique du souffle ou de la respiration qui est un outil trĂšs puissantdes technique d’entrainement du corps au chaud et au froid bains froids, saunas, comme le font les suĂ©dois, norvĂ©giensle jeune intermittent pour se dĂ©barrasser des toxines et Ă©claircir son espritles huiles essentielles qui renferment des trĂ©sors grĂące Ă  leurs multiples propriĂ©tĂ©s et leur frĂ©quences vibratoires Ă©levĂ©es. Il faut bien comprendre que nous ne tombons pas malade par hasard mĂȘme si nous croisons la route d’un mĂ©chant virus. Nous tombons malade lorsque nous nous Ă©loignons de ce qui est bon pour nous, lorsque nous ne somme plus dans notre alignement intĂ©rieur, lorsque nous refusons notre fonctionnement naturel. Personne n’est mieux placĂ© que nous pour savoir ce qui nous convient le mieux. C’est en Ă©coutant son corps et son Ăąme que nous pouvons ĂȘtre en bonne santĂ© et retrouver alors notre pouvoir. La force qui est en chacun de nous est notre plus grand mĂ©decin » – Hyppocrate . 614 476 525 324 611 719 135 489

au nom du corps vivre sa nature